Ainsi nommée à cause des pigments qui colorent désormais son sol, la forêt tropicale du Nord est très riche non seulement en espèces végétales, mais aussi en fongi qui ont su atteindre des tailles assez impressionnantes.

Là où serpentait autrefois l’Amazone, la ville de Manaus forme désormais sous l’eau comme un récif urbain.

Des gratte-ciels frôlent la surface de l’eau et, quand la mer est calme, on peut apercevoir le relief d’anciennes rues dans les profondeurs.

En plein coeur de la jungle, ce sont des bassins d'eau douce qui se déversent les uns dans les autres, formant plusieurs plateaux où de nombreuses espèces se rassemblent pour s'hydrater. Ce sont, en vérité, les chutes d'Iguazu qu'on retrouvait jadis à la frontière de l'Argentine et du Brésil.

Abondant en eau douce et en végétation nourricière, le Pantanal s'est transformé en véritable croissant fertile. De nombreuses espèces y font un passage obligé pour se nourrir et s'abreuver, mais peu s'y attardent à cause des plantes carnivores absolument énormes qui y poussent.

Ce qui fut autrefois une grande ville - Salvador de Bahia - est aujourd’hui un désert de béton, de sable et d’acide.

On peut y retrouver toutes sortes de reliques du passé, mais très peu de ressources propices à la survie humaine.

Faites de sable ou de galets, les plages sont aussi nombreuses que les îles qu'elles bordent.

Elles sont à la merci des marées et celles-ci déposent souvent dans leurs lits des artéfacts d'une époque à la fois si proche et si lointaine, mais assurément révolue.

C'était un complexe de luxe censé pouvoir résister à La fin du monde. Évidemment, ça aurait probablement mieux fonctionné ailleurs que dans un endroit où rien ne pousse. Malgré tout, il tient encore debout et peut servir de refuge au milieu du vaste désert de sel bolivien.

L'usure et le temps l'ont traité mieux que quelques décénies de tourisme.

Au final, sans la présence de l'être humain, il a perduré mieux que plusieurs constructions modernes.

Vaste et aride pendant la saison sèche, la steppe située au Sud du continent se fractionne en centaines d'îlots marécageux pendant la saison humide. Selon les marées, il demeure possible de s'y déplacer à pied, mais rares sont les eaux assez profondes pour y naviguer lorsqu'elles sont basses.

L’Est est méconnaissable depuis que le volcan Nova Iguaçu est entré en éruption. À moitié avalé par la mer et par des flots de lave refroidie, on peut encore reconnaitre Rio de Janeiro grâce à son monolithe et à son Christ Rédempteur qui tient toujours debout – bien qu’avec un bras en moins.

Les ruines de Buenos Aires ont été partiellement inondées, mais de larges parties en sont encore accessibles de part et d'autre de la berge. La faune locale s'est réapproprié les lieux et il faudra s'y aventurer avec prudence au risque de devenir la victime d'une colonie d'immenses chauves-souris affamées.

Le monde est vaste et l'aventurier n'a que du temps pour l'explorer.

Cette section est dédiée aux RP se déroulant dans des endroits lointains ou difficiles à situer.