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Quand tout s'effondre. [Hécate, Narcisse & Nyx]
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Ce RP fait partie de l'évènement Que s'ouvre la terre.


Réveil avec le soleil, petit déjeuner composé de baies et d'un restant de ragoût de la veille, puis un peu d'entraînement physique avant de se remettre à son projet du moment : restaurer le droïde qui avait accompagné Narcisse à ses débuts ici avant de finalement s'éteindre. Un début de journée banale, mécanique. Nyx ne comptait pas les jours et n'avait qu'une vague idée du temps qui passait. Il ne voyait plus l'intérêt de tout compter, encore plus si cela comprenait réaliser depuis combien de temps il attendait le réveille de son mari. Pour ne pas y penser, il passait ses journées occupées et ne prenait que rarement le temps de s'ennuyer. Réparer, bricoler, explorer, mais aussi passer du temps avec Narcisse, autant que le jeune homme l'acceptait venant d'un père trop absent.
Un jour, tout ira mieux. Et il ne voulait pas savoir quand.
Pas après pas.

Vis après vis, il avait démonté entièrement le droïde avec quelques outils de fortune et le couteau suisse du kit de survie. Ce n'était finalement qu'une bête histoire de pièces trop anciennes. Nyx en avait conclu que le petit robot à la forme presque canine n'avait pas pu localiser de quoi modifier ses pièces ; il n'avait pas travaillé sur leur conception, mais il avait eu énormément de réunions concernant le rôle de ces droïdes censés aider les survivants. Celui-ci avait aidé son fils à tenir moralement au début, et il comptait bien le revoir sur pattes un jour.

- P'tain !

Un coup de jus. La batterie était donc en meilleur état qu'il ne le pensait. L'envie lui venait de l'utiliser pour stocker de l'énergie solaire, couplée au panneau sur le dos du droïde... Sans doute Narcisse lui en voudrait-il d'abîmer son « ami ». Lorsqu'on n'a plus personne, même un objet peut servir « d'ami », la preuve avec M. Wilson dans Seul au Monde. Sacré film. Aaah... la télé et le cinéma lui manquaient.

Il ne pouvait pas défaire « Bobby » (si un jour Narcisse avait des enfants, il veillerait au nom qu'il leur choisirait) de son système électrique sans en informer son fils. Alors, laissant de côté son atelier improvisé, aka un grand rocher relativement plat qu'il avait débarrassé de sa mousse, il se redressa pour approcher de la ruche et chercher son enfant.

- Narcisse ?

Bientôt, la chevelure rousse fut en vue et il lui sourit gentiment, approchant avec l'intention de demander son avis : remettre Bobby en marche ou utiliser sa batterie pour autre chose, comme une lampe rechargeable ?

- J'ai une quest--

Et puis une seconde après, il était au sol. Le sol tremblait sous leur pied, et il ne s'y attendait tellement pas qu'il avait perdu l'équilibre en se rattrapant sur les coudes et les genoux. Poussant un grognement alors qu'il se redressait, il observa les alentours ; les oiseaux s'envolaient en panique, les feuilles d'arbres produisaient autant de bruit qu'un jour de grand vent, et Narcisse semblait aussi confus que lui. Un tremblement de terre. Nyx n'en avait jamais activement vécu, en dehors des minuscules qui ne se sentait qu'en voyant le verre d'eau trembler pendant quelques secondes. Là c'était... un autre niveau.

- Narcisse, ça va ?!

Et puis, son esprit se tournait déjà vers Sairéann. Leur ruche s'était retrouvée sous terre avec le temps, avec seulement son plafond qui formait un dôme de terre. Narcisse avait agrandit et solidifié une sorte de tunnel naturel lors de sa sortie, qu'ils utilisaient encore. Mais avec un tremblement pareil...

- Merde. Merde merde merde !!

Le voilà qui courait déjà, se glissant dans le passage pile assez grand pour passer. Il ne faisait pas attention, se prenant quelques racines d'arbres, souffle court sous la panique. Ses pas étaient aussi rapides que possible et les cinq mètres qui le séparaient de la ruche lui semblaient durer une éternité.

- Sairéann !!

Tout tremblait autour de lui, et une partie du plafond s'écroula. Trois bons kilos de terre bien dure au sol, juste derrière lui. Il risquait de crever, mais il s'en moquait. Il ne laisserait pas l'amour de sa vie ici, pas s'il y avait une chance de le sauver.
Les capsules étaient programmées pour s'ouvrir en cas d'urgence, non ? C'était une urgence !

Enfin, il atteint la ruche. Une sphère de quelques mètres à peine de circonférence, avec leurs trois capsules. La seule fermée était celle qui comptait à ses yeux.

- Ouvre toi !! Allez !!

Il se jeta quasiment sur la vitre, même s'il ne pouvait rien voir à cause du froid qui y régnait.

- Je t'en prie...

Il frappait, maintenant. Déclencher le mécanisme d'ouverture d'urgence. Sortir Sairéann de là. Le sauver. Il n'y avait absolument rien d'autre dans son esprit et ses sens étaient brouillés. Les murs tremblaient, le métal mis à mal par les tremblements. Une plaque se détacha, s'écroulant non loin de lui. La ruche n'allait pas tenir si ça durait encore longtemps.

- SAIREANN !!

Pas comme ça ! Pas après tant d'attente !
Nyx
❀ Narcisse
Nyx
Nyx
Lun 13 Fév - 19:25
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Une certaine routine s’était installée dans votre campement de fortune. A croire que c’était ainsi qu’allait se dérouler votre nouvelle vie. Dans le fond, ça ressemblait pas mal à votre vie d’avant… Si on enlevait l’aspect de société et qu’on ajoutait le besoin d’aller à la cueillette ou chasser quasiment tous les jours.

Tu t’y faisais. Tu appréciais même beaucoup t’éloigner du campement pour espérer trouver des baies ou d’autres choses à grignoter. La veille, tu avais réussi à chasser quelques petits gibier, suffisant pour faire un ragoût loin d’être écœurant.
Il vous faudrait très certainement du temps pour vous adapter à votre nouvel environnement, mais avec de la patience, vous y arriverez. Un peu de positivité dans tout ça.

Ce n’est pas pour autant que tu étais très loquace avec ton paternel. Les retrouvailles avaient été émouvantes, certes, mais tu ne pouvais t’empêcher de ruminer dans ton coin son absence et ses décisions égoïstes d’avant. Est ce que vous pouviez faire table rase du passé ? Difficilement, à ton avis.

Alors oui, tu étais somme toute assez distant, sans pour autant l’éviter comme on évite la peste. Tu ne trouvais simplement pas de sujet de conversation autre que celui de parler de ton autre père, celui encore endormi. Et en parler ne faisait que vous faire tourner en rond. Il n’y avait jamais rien de nouveau. Alors autant ne rien dire, c’était ton mode de pensée.

Ce matin, tu t’étais levé aux premières lueurs du soleil pour t’éloigner du campement. Vous aviez besoin de ravitailler votre eau et tu savais que ça prendrait du temps de faire plusieurs aller-retours pour remplir ce qui vous servait de cuve. A ton dernier retour, tu étais directement entré dans le tunnel qui menait directement à la ruche : l’eau ne devait pas rester à la lumière directe pour ne pas verdir, et le seul endroit à peu près sombre était l’intérieur de la ruche.

- Narcisse ?

Coupé dans ton élan, tu pose ce qui te sert à transporter l’eau, déjà bien assez lourd comme ça, pour te tourner vers l’origine de l’appel.

« Oui ? »

Tu te frottes le front du revers de ta manche, prêt à écouter ce qu’il a à te dire. Enfin, ce que tu pensais qu’il allait te dire. La coupure fut nette. Le bruit assourdissant. C’était la panique dans la jungle et tu avais rapidement perdu l’équilibre, au même titre que tes récipient remplis d’eau.

La terre venait de trembler.

C’était la première fois que ça arrivait. Aussi fort, en plus.

Tu pouvais sentir ton coeur battre fort dans ta poitrine. Le stress du moment. Ca bourdonne un peu dans tes oreilles. Tu te redresses tout de même quand tu entends Nyx s’inquiéter pour toi.

« C-… Ca va... »

Les mains dans la boue, tu pouvais facilement percevoir que le tremblement n’était pas terminé. Et vers la ruche, tu pouvais entendre du boucan venir de l’intérieur de la ruche. Et quand tu vois la masse imposante de ton père se précipiter à l’intérieur, tu te presses de te redresser.

« Attend papa ! »

C’est dangereux.

Tu veux le suivre dans le tunnel qui mène à la ruche, ce n’est certainement pas la meilleure idée du siècle car si vous vous retrouviez tous les deux coincés sous terre, c’était foutu.

« Papa ! »

Juste avant de le rejoindre, vous êtes séparé par la terre qui se détache du plafond, te coupant la route. Tu ne peux plus passer pour le rejoindre et tu peux seulement le voir se débattre pour tenter de faire ouvrir d’urgence la dernière capsule encore fermée depuis trop longtemps à ton goût.

Il fallait réfléchir, vite. Tu ne voulais pas perdre tes deux parents comme ça. Tu ne voulais pas les perdre du tout, surtout. Mais pour ça, il fallait les sortir de là et Nyx ne sortirait pas seul de là, c’était certain.

Ça tremble encore. Tout est instable, c’est à peine si tu parviens à rester sur tes jambes tandis que tu sors du tunnel pour trouver l’outil qui t’avait aidé à creuser ce tunnel lorsque tu t’étais éveillé. Il n’en restait pas grand-chose de plus qu’un manche en fer, mais ce serait peut-être suffisant pour déblayer le passage.
Tu reviens, sans tomber, sans te cogner la tête aux racines mises à nue au niveau de ta tête. Et tu peux encore voir ton père se débattre dans la ruche grâce à un petit espace laissé par la terre.

« Il y a de la fumée papa ! »

Est ce que quelque chose aurait pu prendre feu dans la ruche à cause du tremblement de terre ? L’angoisse ne fait que monter. Et quand tu arrives enfin à te glisser dans l’enceinte de celle ci, tu te sers de ton outil de fortune comme d’un pied de biche pour aider à forcer l’ouverture de la dernière capsule.

C’est une vapeur brûlante qui vient s’abattre sur ton bras, comme si le sas de décompression s’était enclenché à l’intérieur de la capsule. Et en contrepartie, elle expulsait de l’air chaud pour se débarrasser du froid ambiant. Tu étouffes une plainte de douleur tandis que tu replaces le pied de biche pour faire une nouvelle fois, et une dernière fois tu l’espères, levier pour libérer l’un des deux êtres les plus chers à ta vie.

« Allez ! »

Si ça ne vous tombe pas sur la tête en définitive, vous aurez de la chance.
Narcisse
❀ Narcisse
Narcisse
Narcisse
Mer 15 Fév - 11:56
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Vide.

L'obscurité la plus totale, un nid d'obsidienne dont les pourtours étaient glacés et l'air ambiante presque opressante. Ce cocon qui depuis trop longtemps s'était montré verrouillé, comme s'il cherchait à garder égoïstement ce trésor qui résidait en lui.

Un souffle s'en était échappé enfin. Vapeur à la fois trop froide et trop chaude. Un mécanisme de défense ? Un éveil précipité ? En son sein battait un nouveau coeur mais le nid se refusait toujours de laisser s'échapper sa proie et ce malgré la terre qui tout autour s'était mise à trembler. Peut-être cherchait-elle à le libérer ? Ou peut-être la poupée inerte au coeur de ce nid maudit était-elle destinée à y laisser sa vie.

...

Un éclat terreux, percutant la capsule. Clac, clac, clac- de petites pierres retombant sur la surface lisse, suivit d'un nouvel amas de terre. Puis des coups répétés. Des échos lointains. Des cris...? Encore et encore des cris, tandis qu'un premier souffle quitte la gorge douloureuse du prisonnier. Un battement douloureux, un second...un troisième. La silhouette remue mollement, ses forces épuisées et son corps endolori.

Une éternité d'angoisse.
Ces cris répétés, ces impacts.
Ces traitements subitement infligés. Une première piqure, vive, à l'en faire saigner sa peau fine. Sairéann a froid, il a mal, sa tête tourne tandis qu'on brutalise son bouclier. Les procédures sont trop rapides, affectées par ce qui semble chercher à ouvrir le caisson. Un beep sonore, d'autres procédures enclenchées...il est bloqué...mais sous l'impact du métal, sous les efforts commun des deux hommes, c'est cette lourde plaque qui enfin, se soulève, laissant s'échapper un nuage glacé, se heurtant à leurs deux visages.

À l'intérieur, une dernière piqure maladroite, qui perce la peau claire tandis que la masse semble pratiquement suffoquer. Il tousse, son souffle difficile tandis qu'il cherche à reprendre contenance. Quelque chose ne va pas. Le rouquin détourne le minois lorsqu'un peu de terre retombe sur ses joues constellées. Puis un murmure, un premier souffle hors de cette prison.

- À...l-l'aide...

Son corps refuse de lui obéir. Il a trop froid, beaucoup trop froid. Ses membres engourdis remuent à peine bien qu'il s'efforce de se redresser au moins sur un coude. Tout est voilé de noir autour de lui, deux silhouettes se dressent non loin, pourtant à l'instant méconnaissables. Et lorsqu'il entrouvre les lèvres et étire une main en leur direction, son regard vrille et sa masse retombe telle une poupée de chiffon au sein de ce lit maudit, inerte.
Hécate
❀ Narcisse
Hécate
Hécate
Mer 15 Fév - 17:38
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Derrière lui, la voix et les cris de son fils. Devant, son amour encore prisonnier de cette capsule. Hors de question qu'elle devienne son tombeau. Nyx criait, hurlait, paniqué. Son tempérament n'avait jamais été calme, et il en était au point de trembler alors qu'il frappait encore comme pour briser une capsule à la seule force de ses bras alors que tout ça avait été conçu pour résister pendant des siècles.
La terre semble enfin se calmer un peu mais ça ne veut pas dire qu'ils sont tirés d'affaires. Le brun recule d'un pas, essayant de souffler pour reprendre ses esprits. Le cri de son fils lui fait tourner la tête et il s'écarte quand il le voit débarquer avec un outil qu'il commence à utiliser contre la capsule. Narcisse était plus logique que lui, il n'avait pas hérité de son côté beaucoup trop... bourrin. Et dans cette situation, c'était vraiment une chance. Nyx dû lutter contre lui-même pour ne pas le gêner en venant frapper encore la capsule qui ne voulait pas relâcher sa proie.

- Sauve-le, je t'en supplie...

Disait-il, un pas derrière le plus jeune, prêt à intervenir. Enfin, un son de bonne augure.La capsule semble enfin céder mais vient se venger en brûlant Narcisse. Nyx grimace et avance, prêt à l'arrêter. Mais déjà le rouquin a replacé l'outil et recommence la manœuvre. Cette fois, c'est un « pshhh » qui se fait entendre. Enfin.
Ils ont réu... non, Narcisse a réussi.

- J'suis fier de toi mon fils.

Il pouvait parler, malgré l'urgence de la situation. Il se précipita aussitôt, guettant l'ouverture. Bientôt, la vapeur se dissipe.
De longs cheveux roux, des yeux verts en amande... cette voix qu'il n'avait pas entendue depuis des années.

Qui les appelle à l'aide.

Et puis le corps qui s'écroule en arrière, inerte.

- SAIREANN !!

Le hurlement du brun se répercute contre les parois de la ruche, alors qu'il reste interdit un court instant devant ce qu'il voit. Un cercueil de métal qui engloutissait l'amour de sa vie.

- NON !

Il se précipite et attrape le corps pour le serrer contre lui. Il cale le visage constellé de tâches de rousseur sur son épaule. Une main se glisse sur son dos pour le maintenir et l'autre prend son pouls, au niveau de la carotide. Un soupir de soulagement s'échappe de ses lèvres alors que le brun ferme les yeux et souffle enfin.

- Il bat. Il va bien. Il... on doit sortir. Vite. Avant que ça tremble. Passe devant, s'il te plait...

Sa voix s'étouffe un peu sur la fin. Il a envie de pleurer, alors qu'il serre l'être tant aimé contre lui. Mais... non, pas encore. Ils ne sont pas tirés d'affaires. Loin de là. Sa main libre se glisse contre le bas du dos de Sairéann, le soulevant alors directement par le fessier pour garder son visage contre son épaule. Il veut sentir son cœur contre le sien, et le réchauffer autant qu'il le peut.
Le brun se redresse alors, portant solidement contre lui son amour, et regarde Narcisse avec détermination. Ils vont sortir de là, malgré la peur et l'endroit qui menaçait de s'effondrer. Il força même un sourire qui se voulait rassurant.

- On va le faire. Tous les trois.

Il se crispa lorsqu'il entendit un bruit métallique derrière lui. Tournant la tête vers l'arrière de la ruche, il écarquilla les yeux en constatant que les plaques de métal commençait à se tordre. La ruche était trop fragilisée et allait s'effondrer sur elle-même. Il hurla, encore.

- VITE !!

Déjà il approchait du tunnel. La terre se remettait à trembler, encore. Merde. Sa main se serra dans le dos de Sairéann, agrippant sa combinaison et s'accrochant à lui de toute ses forces.

- Tiens bon...

Un murmure, parlant autant à lui-même pour se forcer à rester calme qu'à Narcisse pour l'encourager et à Sairéann pour le supplier de tenir le coup malgré ce réveil des plus violents.
Nyx
❀ Narcisse
Nyx
Nyx
Dim 19 Fév - 18:41
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Ton coeur battait à tout rompre dans ta poitrine. Tu pouvais le sentir pulser jusque dans tes oreilles. C’était désagréable. Si seulement il n’y avait que ça, de désagréable.
L’urgence de la situation t’avait mis une dose d’adrénaline non négligeable, qui t’avait rapidement fait oublier ta blessure au bras. La brûlure avait pourtant été puissante, mais les priorités étaient ailleurs. Tu avais attendu pendant tellement longtemps le réveil de tes parents, que l’éveil du premier avait laissé un goût d’impatience pour celui du second qui avait tardé à arriver. Et puis maintenant, le danger était de mise. Et si la ruche s’écroulait sur vous ? Ce serait la fin ? Tout ça pour rien ?

Tu es inutile lorsque Nyx sort le dernier prisonnier de la ruche de son cocon. Tu observes, silencieusement, la respiration lourde. Vous ne deviez perdre personne. Ce n’était pas une option, votre survie.
Ton corps se crispe lorsque la panique gagne ton géniteur. Pour autant tu n’es pas en capacité de faire un seul pas pour l’aider. Tu es comme bloqué.

C’est seulement quand il te ramène à la réalité en te disant qu’il va bien, que tu clignes des yeux et que ton corps se remet en marche, tel un robot.

Pourvu que la terre ne se remette pas à trembler.

Tu observes tes parents lovés l’un contre l’autre et tu dois bien admettre qu’à aucun moment durant ces dernières années, surtout celles que tu as passé seul, tu aurais pu espérer revoir ce tableau un jour.

Cela relevait du miracle pour toi.

Les paroles rassurantes de Nyx te poussaient à reprendre la direction de la sortie quand des bruits métalliques se firent entendre. La ruche avait trop souffert de la première secousse et menaçait de s’effondrer. Si vous restiez ici, c’en serait terminé.

Tu te presses alors pour rejoindre le tunnel qui menait à la sortie. Tu te rattrapes d’une main contre la paroi pour ne pas tomber et envoie valser quelques débris de métal avec ton pied pour éviter une quelconque chute.

« Fais gaffe le chemin est encombré »

La sortie était presque inexistante. Il devenait urgent de partir d’ici si vous ne vouliez pas finir enseveli sous toute cette terre.

Une fois dehors, tu prends une grande inspiration avant de tousser grassement. Toute cette poussière que vous aviez du avaler en quelques minutes de temps ne t’étais pas bénéfique. Il doit vous rester un petit peu d’eau, mais il vaudrait mieux la garder pour soigner les plaies.

Tu soupires un peu en t’éloignant de l’entrée de la ruche qui, à peine tes parents sortis du tunnel, laisse entendre de gros bruits sourds avant de finalement s’effondrer, laissant un gigantesque amas de poussière apparaître autour de vous. De quoi te faire tousser un peu plus.

« Ce campement est foutu … On devrait peut-être s’éloigner... »
Narcisse
❀ Narcisse
Narcisse
Narcisse
Mer 8 Mar - 9:27
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Quatrième piste

Il y a le chaos qui vient des profondeurs tandis que dehors, en contraste, tout semble calme au premier coup d'oeil. Bien sur, il y a ces bourdonnements distants, mais ils se mélangent au crachat des chutes - ainsi que ces éclats argentés, mais qui qui se confondent avec l'éclat des gouttelettes.

Pour vous, c'est donc d'autant plus surprenant quand apparait, comme venue de nulle part, une toute petite créature aillée. Erratique, l'oiseau argenté est difficile à discerner pendant qu'il est en mouvement. On le voit enfin quand son corps s'immobilise le temps d'enfoncer son long bec dans une grosse fleur jaune, juste assez longtemps pour constater que ce n'est pas un animal constitué de chair, mais bien un très petit drone dont les ailes délicates n'arrêtent jamais de battre.
Quand tout s'effondre. [Hécate, Narcisse & Nyx] V9yTc4d
Et puis, aussi vite qu'il est apparu, il redisparait dans la jungle.


Conditions pour reprendre cet indice

Les petits drônes ne peuvent être aperçus qu'à proximité de végétation.
Ils bougent très vite et sont difficiles à appercevoir à moins de s'imobiliser,  généralement quand ils s'enfoncent le bec dans une fleur.
Leurs petits yeux-lumières ne sont pas très puissantes et ne peuvent être discernés que dans la pénombre.  
L'horizon
Omniprésence narrative
L'horizon
L'horizon
Quand tout s'effondre. [Hécate, Narcisse & Nyx] Anime-gif-anime
https://gaia.forumactif.com
Lun 13 Mar - 17:40
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"SAIREANN !!"
" NON !"


Si loin et pourtant si près. Et bien que Sairéann ait voulu leur dire que tout se passerait bien, il était coincé dans cette obscurité oppressante qui l'étouffait et l'aveuglait. Au final, peut-être les choses ne se passaient pas aussi bien qu'il l'espérait. Était-il simplement mort ?

Une éternité à flotter dans ce vide, comme une unique étoile au sein d'un ciel noir comme de l'encre.
Plus rien...rien de rien-...Et pourtant.

Des voix, quelques tremblements et enfin tout qui s'effondre, la terre, la pierre, le métal se percutant en une cacophonie forte. Puis la poussière s'élève, se faufilant dans ses poumons fragilisés par cette sortie beurale de son caisson. Il tousse. Ses lèvres s'ouvrent un peu plus grand tandis qu'il se retrouve happé d'une quinte de toux, jusqu'à enfin chercher son air d'inspirations répétées. Puis peu à peu, ses paupières vibrent puis se soulèvent, ses perles d'émeraudes encore voilées de noir s'ouvrant sur un monde nouveau.

Peu à peu le filtre se dissipe et deux silhouettes se dessinent non loin, tout comme la cime d'arbres trop grands et un ciel clair. Des bras forts le soutiennent et c'est entre eux qu'il se laisse aller, faiblard et complètement déboussolé. Puis papillonnant de ses longs cils sombres, le tatoué détournent les mirettes sur la première forme humanoïde, celle le maintenant contre elle.

- ...Chri-...Christian...?

Puis la seconde...une tête rousse, comme la sienne.

- Isak...

Un sourire s'étire sur ses lèvres tremblantes alors qu'il cherche à redresser un peu l'échine, grimace sur ses traits tirés par la douleur.. C'est à cet instant qu'il remarque l'hémoglobine sur son bras, du à cette aiguille lui ayant déchiré la chair plutôt que de simplement la piquer. Seulement, il s'en détache rapidement, car EUX sont présents. Et comme s'il venait soudainement d'être frappé par la foudre, c'est un regain d'énergie – l'adrénaline – qu'il s'accroche fermement au bras de son époux.

- Christ-...! Isak !? V-vous...vous allez bien !? Vous n'êtes pas blessés !?

Car évidemment...ce son eux, qui importent, là. Il n'a absolument aucune idée de ce qui se passe, de l'endroit où ils se trouvent mais dans le doute, leur demander si tout va bien.

Pourtant, du coin de l'oeil il repéra un éclat d'argent, confus...
Hécate
❀ Narcisse
Hécate
Hécate
Mar 14 Mar - 21:06
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Nyx entend son sang pulser à ses oreilles alors qu'il serre contre lui le corps fin de son mari, de son autre, de son âme sœur. Il lui avait tant manqué, même bien avant la cryonie. Malgré la poussière et le froid, il sent son doux parfum et pourrait jurer l'entendre respirer et sentir son cœur battre contre le sien. Il veut le garder contre lui, ne plus jamais le lâcher...

Non, non, il doit se concentrer, le sortir de là, ne pas laisser les émotions prendre le dessus... Reprends-toi, Nyx, vite.

Il marche vite derrière Narcisse qui ouvre la voix, prenant soin de s'assurer de chacun de ses pas. Il voit la silhouette de leur fils se dessiner devant, leur ouvrant la voix, et sa demande de faire attention serre encore un peu plus le cœur du suédois. Ils vont le faire, y arriver. Impossible que ça se finisse comme ça.

Enfin, bientôt, l'air pur. A peine Nyx a-t-il le temps de prendre une grande inspiration qu'un bruit assourdissant retentit. Il serre fort Sairéann contre lui dans un geste de protection avant d'observer la ruche effondrée derrière eux. Il... n'aurait suffit que d'un peu de retard et ils seraient restés dessous.

Peut-être qu'il existait bien un dieu quelque part qui veillait sur eux.

- N... Narcisse, tu vas bien ?

Il toussote un peu et grimace, sa gorge pleine de poussière et en feu d'avoir trop crié. Il regarde son fils, s'en voulant instantanément en constatant qu'il est blessé lui aussi. Son bras est rouge vif et trahit une brûlure importante, qu'il faut vite soigner. Et pourtant, c'est lui qui insiste déjà pour qu'ils s'éloignent du camp. Il fait passer le groupe avant lui-même.
Si Nyx n'avait pas été un bon père, il avait au moins pu transmettre cette valeur à la chair de sa chair.

- Oui, oui...prend juste... de l'eau... ta brûlure... avant que ça gonfle...

C'était le genre de chose dont il fallait s'occuper dans les minutes qui suivaient la blessure sous peine que ça s'aggrave. Nyx ne savait même plus si c'était la toux qui faisait trembloter sa voix comme ça ou si c'était surtout le stress qui refusait de descendre. Pourquoi est-ce que le réveil de Sairéann devait se passer ainsi ? Pourquoi est-ce que n'était pas lui qui avait été brûlé à la place de son fils ?
C'est lui qui devait les protéger, pas l'inverse... Il avait choisi d'être ici, contrairement à eux.

Alors que son mari murmure leurs noms dans son état à peine conscient, Nyx marche et s'éloigne de la ruche pour aller à l'ombre des arbres. Là, il choisi un endroit couvert d'herbe fraîche et encore humide de la dernière pluie, et y dépose Sairéann avec toute la douceur dont il est capable. C'est peut-être cette fraîcheur qui le provoque, mais c'est le moment où le roux ouvre les yeux et s'accroche à son bras et s'inquiète pour eux. Nyx se penche et lui donne un baiser pour essayer de l'aider à se calmer. Ses lèvres encore froides le font frémir et il pose sa main chaude sur la sienne pour se rassurer. Non, pas de peau froide après avoir déjà eu cette vision de cercueil lorsqu'il l'avait vu retomber au fond de sa capsule.

Sairéann est bien vivant. Blessé, mais vivant.
Narcisse aussi.

Il a envie de pleurer.

- Oui, oui mon amour, on va bien. Tout va bien. Il faut juste que... je revienne, vite, d'accord ? Pour tes blessures.

Et celles d'Isak, qui l'inquiètent bien trop. Il serre sa main de la sienne, mêlant leurs doigts. Il a besoin de ce contact, besoin de lui parler... mais même si l'urgence de l'effondrement est passé, il faut s'occuper des blessures et s'assurer que tout aille bien pour de vrai. Il ne doit pas encore se laisser aller.

- Isak ?

Il relève le nez, oubliant sur l'instant ces pseudonymes qu'ils se sont donnés comme pour mettre une crois sur leur passé compliqué. Il veut voir son fils, les avoir tous deux dans son champ de vision. Le brun relâche en douceur la main de son mari pour se relever à contrecœur et approcher de leur enfant.

- Où est le kit de premiers soins ?

Il observe le camp, ou plutôt ce qu'il en reste. Tout ce qui pouvait s'écrouler est désormais au sol, y compris leur réserve d'eau. De souvenir, c'est dans leur abri qu'ils avaient mis le kit, et c'est donc vers l'amas de feuilles et de tronçons de bois qu'il se dirige pour fouiller dessous. Ses gestes sont désordonnés. Il est trop secoué et se sent vite frustré de ne rien trouver en soulevant frénétiquement les branches. Trop frustré pour repérer l'éclair argenté qui passe non loin de lui.

- Mais merde !
Nyx
❀ Narcisse
Nyx
Nyx
Sam 18 Mar - 23:48
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Tu sens ton cœur pulser dans tes tympans comme sur ton bras blessé. C’est douloureux, vraiment. Pour autant, ce n’est pas ta première priorité. Ce n’est pas le moment de faiblir, vous n’étiez peut être pas sorti d’affaire.

Qu’est ce qu’il venait de se passer ?

Un tremblement de terre ?

Toi qui était resté ici pendant des années, l’idée que cela puisse se produire à un moment ou à un autre ne t’avait jamais traversé l’esprit.
Peut être que tu te sentais trop en sécurité, dans cette ruche.

Ruche qui maintenant, est complètement détruite, ensevelie sous la terre qui s’est rabattue sur elle.

Plusieurs années de soit disant sécurité.

Et si tout s’était écroulé pendant que vous étiez encore endormi ?

Et si vous n’aviez pas été présent près du camp ?

Et si vous n’aviez pas pu sauver ton père ?

Beaucoup trop de questions qui envahissent ton esprit, au point que tu n’entends pas Nyx qui s’inquiète pour toi. Tu es dans ton truc, tu penses à ce qu’il faut faire en priorité. Ta sécurité à toi, ce n’est rien du tout à côté de celle de ta famille.

Depuis quand es-tu devenu aussi protecteur, toi qui vivait seul depuis plusieurs années ?

Alors ton bras passera bien après. Quand tu auras pu t’assurer que plus rien ne risque quoi que ce soit autour de vous. Et ton père… Il a l’air tellement mal en point. Il faut s’occuper de lui. Il n’y a pas à discuter.

C’est pourquoi tu avais pris les devants en allant dans votre petit abri de fortune, maintenant complètement écroulé, pour essayer de trouver quelques trucs qui pourraient être utiles. Tu soulèves la bâche, et ne mets pas longtemps à trouver le kit de premier soin. Il fallait le mettre en sécurité, et vous pourriez peut être vous en servir pour soigner ton père mal en point.

Tu t’étais relevé machinalement et avais fait quelques pas jusqu’au roux. Tu commençais à reprendre contact avec la réalité et le voir là, les yeux ouvert, vivant… Ça te bouleverse un peu plus. Et pourtant tu n’oses pas venir te poser contre lui comme tu pouvais le faire lorsque tu étais plus jeune pour être réconforté. Tu n’étais pas celui qui avait besoin d’aide, actuellement. Ou du moins, pas celui qui en a le plus besoin.

« Maman... »

- Mais merde !

Tu sursautes légèrement en entendant Nyx jurer. Tu le regardes, sans comprendre pourquoi il s’énerve puisque tu n’as pas fait attention à sa question posée plus tôt. C’est compliqué, là, d’accueillir toutes les informations environnantes.

« Ma-… Papou, on va te soigner... »

Tu reprends la trousse de soin et vient t’asseoir de manière nonchalante devant lui, regardant un peu ce qu’il se trouvait dans la trousse.
Narcisse
❀ Narcisse
Narcisse
Narcisse
Sam 22 Avr - 20:47
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Ils sont là. Ses amours. Sa raison de vivre. Ils sont près de lui, vivants...vivants mais blessés ? Cette brûlure sur le bras de son fils, ces entailles sur la peau de sa moitié...et la poussière qui lentement, retombe autour d'eux. Que s'est-il passé ? Son crâne lui fait encore mal, comme l'entièreté de son corps mais il respire et le soleil se heurte à sa peau constellée. Il est sorti de son caisson...de manière urgente. Plus loin, des débris...mais les débris de quoi ? Il a trop de questions, bien trop mais tout ça, c'est pour plus tard.

Là, il soulève une main tremblante et encore froide pour la presser sur la joue de son fils.

- Isak...Je vais bien...je vais bien d'accord ? Il faut soigner ton bras...

Lui n'a qu'un bras en sang, une sacrée migraine et la force d'une gamine tout droit sortie d'une décennie de sommeil mais en soit, il est...relativement en bon état. Quelques entailles parcourent sa peau, suite à cette course effrénée pour le sortir de là mais rien qui puisse sérieusement nuire à sa santé. Une comotion..? Possible...mais peu l'importe.Il n'en a cure. Son fils est là, devant lui et sa peau rougie par l'éclat de vapeur l'inquiète franchement. La tête en vrac, il bats des cils un instant et regarde le contenu de la trousse pour lui désigner quelques biens.

- Là...compresse...nettoie doucement ta plaie, c'est humide, ça te permettra de nettoyer et humidifier la brûlure, si tu n'as pas d'eau.

Une inspiration, il a quand même un peu envie de crever là, vu son crâne qui pulse et la nausée qui lui remonte le buste. Pourtant, il prend de grandes respirations et lève la voix.

- Christian ! Tu as de l'eau !? S'il fait des cloques dans cette...jungle...? Forêt...? J'en sais rien-...s'il fait des cloques, ça risque d'infecter ! Il faut couvrir tout ça et le plus rapidement possible !

Et le voilà qui, malgré son état et éveil récent, enfile la culotte du couple...pas question de laisser ses précieux dans cet état. Ils passent avant lui.

- Ça va aller mon bébé...on va soigner tout ça, d'accord...? Il n'y a pas d'aloe vera ici...!?

Un regard sur les plantes autour, qui sait...
Hécate
❀ Narcisse
Hécate
Hécate
Jeu 15 Juin - 0:00
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