Nom complet • Evalyn Saeli, un nom de famille si courant qu'elle finit par le haïr, elle le remplaça bien vite par "Mortis".
Date de naissance • 2070
Âge • 19 ans.
Genre • Féminin
Orientation • Inconnu

Nationalité • Française, aux origines thaïlandaises.
Langues parlées • Français et Anglais couramment, les bases du Thaïlandais.

Taille • 1m73
Couleur des cheveux • Aussi noirs que l'ébène.
Couleur des yeux • Gris orageux
Autres marques distinctives • Pas encore.

Cryonie • Génération 3
Ruche • Aconit

Quel était son métier et ses occupations avant la cryonie ? • Elle étudiait, depuis un an, la chimie.
Qu'est-ce qui lui manquera le plus ? • Daphné, la seule personne lui ayant jamais tourné le dos.
Quel est son objectif sur Gaïa ? • Refaire sa vie, une vie meilleure, elle l'espère.

Evalyn, 9 ans

Prostrée contre le mur, la tête sur les genoux, la fillette sanglotait bruyamment. Devant elle, la foule s'agitait. L'enterrement prenait fin. Elle n'allait plus la revoir, plus jamais. C'était peut-être une bonne chose, ou alors une mauvaise. Ses idées n'étaient plus au clair dans son esprit, les événements s'enchaînait trop vite pour son cerveau d'enfant.
À l'entente des pas pressés de la foule, elle releva la tête et vit son oncle qui l'invitait à le suivre. Evalyn obéit, encore tremblante de ses pleurs incessants. Le cercueil les mena jusqu'au cimetière ou bon nombre de sépultures tombaient déjà en ruine. Le prêtre s'avança, fit sa prière d'une voix neutre, sourit hypocritement et s'en alla sans un mot de plus. Son oncle s'approcha du tombeau, les larmes aux yeux, et laissa tomber la première poignée de terre. Après cela, tout s'enchaîna. Jusqu'à ce que ce soit son tour. Lâchant la main de son oncle, elle s'approcha du gouffre de terre, et l'observa durant de longues secondes. Elle revoyait sa mère souriante devant elle, puis l'instant d'après, elle était à terre, en sang, pendant que son père à côté restait droit et immobile, le regard fou.
Evalyn les larmes coulant le long de ses joues, clôtura la cérémonie par la dernière poignée de terre.

°°°

Evalyn, 16 ans

En ce jour d'été, la chaleur était étouffante. Evalyn était sortie au parc pour la seule et unique raison qu'elle ne voulait pas croiser son père sortit de prison quelques mois plus tôt. Maintenant bien trop loin des ventilateurs à son goût, elle s'était finalement posée sur un des bancs poisseux qui constituait le parc. Elle se perdit entre les lignes de son livre, et apprit beaucoup de choses pour finalement sursauter au contact d'une peau inconnue. C'était une jeune fille blonde aux yeux verts.

- Salut ! Désolée de t'avoir fait peur... C'est de la physique ce que tu lis ?

Méfiante, la brune la toisa. Ses yeux gris jugeant la personne qui lui avait adressé la parole.

- Bonjour... Je n'ai pas eu peur, et non, c'est de la chimie.

L'inconnue pinça les lèvres.

- Ah... C'est la même chose non ?

Evalyn claqua d'un coup sec son livre, et se plongea dans un monologue sur la différence entre la physique et la chimie, car bien que ça partageait la même heure et le même professeur ce n'était absolument pas la même chose !

- Et bien, tu es passionnée de chimie toi ! Rigola-t-elle. Tu ne pourrais pas m'aider à réviser un peu ?

- Je ne te connais pas, et je n'ai pas de temps à perdre.

- Alors apprends à me connaître, tu verras bien que je ne suis pas une perte de temps, je te pari que tu ne pourras même plus te passer de moi après ça ! Fit elle avec un sourire provocateur.

- Ah oui ? Pari tenu, et sache que je ne perds jamais mes pari.

- C'est ce qu'on verra. On se retrouve demain ici à la même heure, Ok ?

- Ça me va, mais prépare toi à perdre.

Evalyn regarda curieuse la jeune blonde - dont elle ignorait même le nom -s'éloigner en rigolant.

°°°

Je rajoute une petite liste pour bien entrevoir le caractère d'Evalyn :

Elle est : passionnée ; sarcastique ; introvertie ; courageuse ; débrouillarde ; déterminée ; pessimiste ; méfiante ; loyale ; rusée ; compétitive ; bornée ; rancunière ; impatiente.

De la lumière lui déchirait les paupières. Des seringues lui transperçaient le corps.
Superbe situation, notez l'ironie.
Elle ne savait même plus comment elle en était arrivée là. Son dernier souvenir concernait son père, malade comme bien d'autres. Et puis... Ah oui, la cyronie. Alors voilà le réveil tant attendu, il était bien plus désagréable que prévu.
La douleur se répandit au travers de son corps à peine eut-elle tenter de remuer la jambe. Elle jura.
Quelques secondes plus tard, la voilà libre. La capsule s'était ouverte et, non sans mal, elle avait réussi à se hisser à l'extérieur. La ruche n'était pas beaucoup plus grande. Très étroite et oppressante, elle représentait à elle seule le pire cauchemar d'une claustrophobe, une chance qu'elle ne le soit pas. Elle s'empara de son sac, très lourd. Et s'engagea vers la sortie sans faire attention aux droïdes ou aux deux autres capsules. Dehors, la nature avait repris ses droits. Elle pouvait entendre le crépitement des branches face au vent, les piaillements des oiseaux posés sur les arbres, elle avait vraiment hâte de découvrir ce nouveau monde. D'en apprendre plus sur la faune et la flore de cette planète qui paraissait nouvelle, mais qui pourtant avait tant souffert.

A suivre...