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Le silence comme précipice et l'espoir comme moteur.
Il n'avait pas été aisé de calmer le cœur et l'esprit coupable de la jeune femme qui s'était mise dans une position plus confortable à son mal-être qu'était presque un craquage mental.

Mais impossible de briser "Marie", qui avait réussi à se défaire du passé, lorsqu'alors ses sens sont en éveils, elle entendit un son qu'on ne peut inventer aisément; des oiseaux et autres espèces qu'elle n'arrive pas encore à distinguer dans cette pénombre qui ne l'inquiète pas pour l'instant.

Alors que sa main était placé sur sa poitrine, pour se maintenir en rythme avec les battements de son cœur, celle-ci se leva bien difficilement et prit son sac pour le mettre à son épaule; elle prit un stick basique de survie dans le sac suspendu à sa capsule, avec une lumière à faible intensité ultraviolet, mais qui éclaira suffisamment pour se faire une idée d'où elle se trouvait maintenant. "Du bleu ? La nuit ? Où puis-je être.."

Elle ne s'était pas plus vêtue, car ça semblait pas être sa priorité tout de suite; à part sa combinaison qui a fait son temps, les chaussures manquaient un peu par ce froid doux et dur à la fois; elle ressentait enfin les essences de la vie, et le fait que ses pieds défirent le temps de cette faune, les sensations étaient là.

Les frissons parcoururent son corps et ses muscles comme un choc.
Elle savait qu'elle était en vie et dans un nouveau monde qui était encore le sien en elle.

Anna-Maria se stoppa pour regarder ce qu'elle éclaira, une nature splendide et refaite à l'image de l'évolution. Des plantes semblaient se montrer plus vives en couleur quand le stick à ultraviolets les éclairait; les yeux verts de la jeune femme s'illuminait d'un rêve pourtant devenu réalité: "Comment est-ce possible ? Dieu aurait-il donné une nouvelle chance à sa création ?"

Les priorités se mirent à se bousculer dans sa tête. Maria était une femme qui était intelligente et qui savait survivre, le temps qu'elle avait les outils, et pas le besoin terrible de se défendre.

Elle voulait tout d'abord se faire entendre de tous, ceux du projet Perséphone en autres, car ces structures dans les arbres étaient pas l'œuvre de la nature; l'homme a toujours sa vision et ses mains pour remodeler l'environnement; elle espère que son instinct primaire, lui, avait disparu.

Elle s'exprima alors: "Il y a quelqu'un ? Je suis une survivante du projet qu'on a en commun.. je viens de sortir !"

Ce qui était évident, c'est qu'elle ne connaissait pas les dangers de cette nouvelle nature qu'elle chérie tant; et bien que celle-ci montre ses plus belles couleurs, parfois le danger ne peut être plus expressif !

Quelques minutes après, à observer, traquer du regard et à répéter une seconde fois qui elle était, elle ne voyait rien de particulier sur le moment. Une fois un minimum en hauteur, elle enfila ses chaussures et un gilet plus pratique pour réguler sa température précieuse, mais son estomac réclame tout autant de réconfort, elle attend juste la sécurité avant de se remettre à chérir ses besoins.

Accouder à un arbre en hauteur toujours, elle régla bien sa tenue pour ne pas être gêner durant son "opération de reconnaissance des lieux"; c'était une sorte d'idée comme ça dans sa tête, peut-être pour être encore plus concentrée.

Alors que ses pensées se bousculent la première place, ses pas la mène vers l'entrée de cette structure plus sérieuse, mais elle n'entendît rien pour le moment, et Maria pouvait se montrer un peu ailleurs.. peut-être le réveil ?
Anna-Maria
⚘ Brin de lavande
Anna-Maria
Anna-Maria
Mar 21 Nov - 23:28
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Afin de préserver la biodiversité aux alentours du camp des Lauriers, Junko évitait de toujours chasser aux mêmes endroits. Cette fois-ci, après avoir eu l’accord de sa partenaire, elle s’était aventurée à une bonne semaine de marche de chez elles, autant pour voir si ses souvenirs des environs étaient bons que pour s’assurer que rien n’avait véritablement changé. Et bien sûr, le but principal était de trouvé un animal à chasser, et si possible autre chose que du rat. Non pas qu’elle était difficile, mais varier les sources de protéines ne pouvaient pas faire de mal. Peut-être explorer un peu le côté volatile, pour changer ?

C’était donc avec son entrain naturel qu’elle s’était baladée, et elle avait réussie à abattre un oiseau ce matin-là, de quoi la rendre fière. Avant de faire demi-tour et d’entamer la longue route vers son campement, elle avait choisie de pousser un tout petit plus en avant : elle se rappelait de la présence de ses grands bâtiments dans les arbres, une œuvre humaine des plus récentes dans ce nouveau monde, mais ils étaient inhabités la dernière fois qu’elle était passée, et elle se demandait si, depuis, son constructeur ou même d’autres survivants avaient pris possessions des lieux.

Elle avait mal évaluée la distance qu’il lui restait à parcourir cependant, car la nuit était déjà tombée quand elle reconnu enfin le coin, dans le peu de lueur que projetait sa torche de fortune. Elle n’aimait guère se balader de nuit, consciente que c’était le moment des prédateurs, et elle se serait volontiers arrêtés pour allumer un feu et camper à la belle étoile si elle ne savait pas qu’il y avait un endroit plus propice à cela dans les environs. Elle soupira néanmoins de soulagement quand elle reconnu les cabanes perchées. Une moitié de soulagement cependant, car l’absence de foyer allumé semblait supposer que le coin était toujours désert, mais au moins pourrait-elle dormir dans un abri des plus confortables ce soir.

Elle s’était à peine avancée au sein de la « clairière », qui n’en était plus tellement une car l’herbe avait déjà pas mal repoussée, quand elle entendit un son qui lui fit se redresser. Humain ? Elle espérait. Elle pinça les lèvres. Avec sa torche à la main, elle faisait une cible parfaite, et elle ne pouvait pas utiliser son arbalète. Elle débattit un instant avec elle-même avant de rejoindre le cercle de pierres qui composaient les restes d’un foyer fixe, sans doute de l’occupant initial, récupéra son petit paquetage de branchages, et s’occupa d’allumer un feu, toujours sur le qui-vive. Mais elle ne voyait rien à hauteur d’yeux.

- Est-ce qu’il y a quelqu’un ?

Grâce à sa comparse, et aussi aux différentes rencontres qu’elle avait pu faire au cours de ses voyages, elle était beaucoup moins… Agressive, par rapport à avant. Mais elle pouvait tout aussi bien être dans un piège, et l’idée l’a fit frissonner d’effroi. Lentement, elle arma son arbalète et se redressa, scrutant toujours les alentours… Puis, se rappelant soudainement des cabanes, elle leva les yeux.

- Qui est là ?!
Junko
❦ Ramure de laurier
Junko
Junko
Le silence comme précipice et l'espoir comme moteur. Fall-autumn
Ven 24 Nov - 15:21
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Elle fît le premier pas dans le lieu, laissant entrevoir.. un vide, personne. C'est avec regret et frayeur qu'elle commençait à vivre sa première inspection de ce monde très inquiétante car elle est seule; avant, les gens se bousculaient, et l'odeur de la pollution collait aux vêtements; en tout cas, là où elle était.

Maria était assez "abattue", donc elle commença à longer les murs avec les yeux plissés, car il n'y avait que peu de lumière à part la sienne. De sa main gauche, elle touchait du bout des doigts le bois de la cabane, ce qui lui donna de nouveau un peu de sensations nouvelles, mais rien de nouveau.

Dans une pièce, un genre de salon de fortune est fait, une petite table avec seulement une note dessus, c'était bien plus qu'elle espérait à l'instant, un signe.

Elle s'empressa de la tenir dans ses mains tremblotantes, pour s'asseoir à terre soulagée de savoir qu'elle n'était pas "seul au monde"; même si c'était bien sûr faux.

Mais la jeune femme n'avait pas découvert tant que ça; seulement un homme qui promet de revenir, et ce camp est son œuvre, l'arche aux gens d'ici, elle se dit qu'elle n'oublierait pas son nom en guise de remerciement, un respect profond en quelques sortes.

Peu avancé sur la situation, elle se rapprocha d'une "fenêtre", ayant récupéré son petit stick fluorescent, du haut des cabanes. Elle n'avait pas vraiment soufflé et maintenant elle se dit que passer la nuit ici après avoir mangé un petit quelque chose, puis quadriller la zone au lever du soleil, serait un bon début !

C'est alors qu'elle entendît assez clairement une voix, une voix humaine. Son ouïe ou son esprit ne pouvaient pas lui jouer de tours ! Elle en était convaincue, alors elle se mit à se pencher un peu pour bien voir, avec en main son stick, pour qu'on puisse un temps soit peu, mieux la situer elle est aussi.

"Ici ! En haut ! Je suis une survivante du projet.. vous savez.."

Elle répliqua de suite après avoir perdu ses mots, enfin le nom du projet tellement cela l'a pris par surprise:

"Je ne suis pas dangereuse !"

Dans sa tête, elle se dit qu'elle espère que cette femme, à priori, ne l'est pas non plus, car sa vie à elle lui à coûter une mort auprès de ceux qu'elle aime, et une lourde promesse faite; survivre et finalement vivre.

Elle prit rapidement dans une poche en grille du côté de son sac, un couteau suisse à portée, qui peut, peut-être sauver une vie.. par le sang, ce n'est pas ce que veut Maria; que ce soit dans ses idéaux ou ses compétences au combat assez.. limité.

Elle espère pouvoir enfin savoir ce qu'il se passe et ce que le monde est devenu, elle a soif de comprendre, de connaître, autant le monde qui l'entour, que les gens qui sont ici; tout cela, dans l'optique de rendre ce monde meilleur, et pour ça, il faut des personnes, comme semer des graines et prévoir de bonnes conditions pour qu'elles poussent.
Anna-Maria
⚘ Brin de lavande
Anna-Maria
Anna-Maria
Ven 24 Nov - 20:26
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Une voix se fit entendre, faiblement. Elle plissa un peu plus les yeux mais baissa son arme, pour ne pas paraître bêtement dangereuse, jusqu’à apercevoir de la lumière plus haut, lui indiquant enfin une position. Elle se détendit un peu. Juste un peu. Moins agressive, certes, mais elle restait sur ses gardes. Bien que jusqu’à présent, elle n'ait jamais eu à craindre quelque chose de la part des humains. Des malheureux réflexes dûs à son éducation.

- Je ne suis pas dangereuse non plus. Tu peux descendre.

Afin de prouver ses bonnes intentions, elle s’accroupit à nouveau près du feu et s’occupe de remettre la sécurité à son arbalète, puis d’ajouter quelques morceaux de bois au foyer. Ce ne serait pas suffisant pour passer la nuit. Elle espérait que sa comparse - la voix avait clairement des accents féminins - avait de la réserve.

Quand la nouvelle la rejoignit enfin, elle repoussa cette idée. Vu la combinaison qu’elle portait encore, la jeune femme n’était pas réveillée depuis très longtemps et elle ne savait sûrement rien de ce qui se passait dans les environs. Ce qui expliquait pourquoi le feu était éteint à son arrivée, et l’utilisation du stick, que personnellement elle n’aurait pas gâchée dans un tel endroit, mais l’autre faisait ce qu’elle voulait avec son stock après tout. Par politesse, elle lui sourit doucement.

- Je m’appelle Junko, et toi ? Tu viens de te réveiller ?

Avec ses mois de voyage, elle avait rencontré de nombreuses personnes et appris un peu plus de ce qui s’était passé dans le monde après sa propre cryonie. Restait à savoir si la jeune blonde avait été mise dans le projet contre son gré ou si elle était une participante volontaire comme elle. Elle déposa son sac près du feu.

- Je reviens, il faut que je trouve un peu plus de bois sinon le feu ne tiendra pas la nuit complète et ça pourrait être dangereux.

Même si elles pourraient sans doute dormir dans les cabanes par sécurité. Toutefois, gardant uniquement son arme, elle s’éloigna un peu, profitant des quelques rayons de lumière projetés par la source de chaleur pour récupérer divers branches de bois et autres sources de combustibles qui pourraient les aider pour ce soir. Elle ne s’éloigna pas trop - elle ne tenait pas à être la cible d’une quelconque créature - et revient après quelques minutes seulement, déposant son butin à ses pieds.

- Bon, on verra ce que ça donnera…
Junko
❦ Ramure de laurier
Junko
Junko
Le silence comme précipice et l'espoir comme moteur. Fall-autumn
Mar 26 Déc - 16:38
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Effectivement, Anna-Maria n'avait pas l'allure d'une élite du nouveau monde, ou au moins de la survie; cet endroit a galvanisé ses toutes premières heures et cela l'a un peu embrumé, mais elle ne reste pas assise à pleurer ou à être perdue, comme une feuille morte emportée par le courant de la rivière.

Elle ne prit aucunement plus de temps à attendre, hésiter ou parler; revoir une personne, inconnu ou non, était capital pour approfondir ses connaissances et sûrement passer la nuit en sécurité. On peut jamais savoir ce qui peut y avoir à côté de soi.. bête ou humain, d'ailleurs l'arme ne lui a pas été un détail sans importance, mais une offensive aurait déjà été menée à son encontre si l'étrangère avait eu cette intention.

Une fois en bas des cabanes et en direction de la jeune femme pour la saluer, "Marie" avait une allure basique pour marcher, avec la combinaison d'un autre temps sur son dos et les lacets humides encore défaits. Cela ne reflète pas qui elle est, mais ça ne semble pas la déranger; son état "d'euphorie de connaissances" prévalait sur le reste, mais s'en rendre compte par la suite pourrait la mettre facilement dans l'embarras pour pas grand chose finalement. Dans la foulée elle cacha son couteau dans sa poche, ne voulant pas se montrer agressive.

Une fois à la portée de l'inconnue à l'aura mystérieuse, elle sourit en se présentant, les étincelles d'une vivante, pleins les yeux:

"Je m'appelle Marie, enchantée de rencontrer quelqu'un après ces dernières heures."

Elle prit une brève pause pour poser son sac et répondre au question du réveil. Marie en revenait toujours pas de ce changement, de son réveil et de ce renouveau; elle est ici, chez-elle, mais elle ne connaît presque plus rien de sa planète.

"Oui, mon accoutrement doit le montrer, suis-je la seule à m'être réveillée si tardivement ? Où sont les autres ?"

Après que la jeune femme annonça sa quête de combustible, Marie ne chercha pas à être dans ses jambes, et donc elle s'assît simplement près du feu, ce qui lui fit un bien phénoménal.

Son sac sur le côté, elle saisit son unique manteau un minimum confortable pour des températures plus froide et l'enfila le temps que cette "Junko", dont elle ne quitte pas des yeux, revient au feu de camp.

Elle ne savait pas si elle commençait à poser trop de questions ou pas assez; une vague angoisse la saisit, mais elle est là et prête à s'y mettre.

Voyant sa rencontre revenir vers le feu, elle sortit discrètement son carnet avec son stylo, le posant sur le côté, sur son sac pour éviter un sol très probablement salissant.

"Vous êtes débrouillarde, je vous remercie pour le feu. Je peux certainement vous aider ? J'ai suivi une majorité de cours et d'études pour devenir Docteur.. avant tout ça."

La "nouvelle" voulait lui rendre la pareille, puis c'est l'occasion de ne pas rester muette et étrange par son silence et ses intentions; pourtant via la mention des cours qu'elle a suivi pour soigner les gens atteints de maladie, ou précisément en phase terminale ou atteints de choses bénignes, elle ne pu cacher une once de tristesse et une commodité non acquise à faire son deuil à cause du peu de temps qu'elle est réveillée; les souvenirs la guettent toujours.
Anna-Maria
⚘ Brin de lavande
Anna-Maria
Anna-Maria
Dim 14 Jan - 22:50
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