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Firecamp ft. Maggie
« Et voilà, merci beaucoup Bob, on est complètement perdu maintenant ! J’espère que tu es fier de toi. Oh ne me regarde pas comme ça, si je dis que c’est ta faute, c’est ta faute. Crois pas que je ne te vois pas venir avec tes reproches.. Bon, on est d’accord sur le fait que j’ai p’te un peu pris la fuite sans regarder où j’allais, mais tu as vu comme moi la taille de ces araignées ! Bordel elles étaient immondes, énormes et noires et pleines de pattes velues... Oui je sais bien que toi tu t’en fous, elles ne peuvent rien te faire, mais moi j’suis pas en métal mec, alors bah oui voilà… pffff… Et puis je te ferai dire que c’est quand même TOI qui nous a emmené ici pour retrouver ta ruche, qu’on a pas retrouvée d’ailleurs, alors techniquement c’est TA faute… Non c’est pas de la mauvaise foi du tout… Roh tu m’énerves. Et puis ça sert à rien de chercher des responsables là, vaut mieux se concentrer sur comment se retrouver. Regarde par là, p’te qu’on y verra mieux en grimpant. »

J’avais repéré non loin un dénivelé important dans la jungle, une sorte de colline en réalité, et j’avais jugé utile d’y grimper jusqu’en haut, histoire d’y voir un peu mieux et, je l’espérais, retrouver le chemin qui me mènerai à mon camps. Je savais que je n’y parviendrai jamais avant plusieurs jours de marche car j’étais parti depuis près d’une semaine, mais savoir vers où diriger mes pas était un atout non négligeable. Au dessus de ma tête, quantité d’animaux se faisaient entendre sans se faire voir dans une cacophonie joyeuse. J’avais appris à apprécier ce bruit constant et à en repérer les fausses notes, signes en général d’un danger que je ne pouvais déceler par moi-même, mes sens n’étant pas taillé pour une vie en forêt. C’était étrange comme certains chants m’apparaissaient familiers maintenant et lorsque je changeait de région, même à quelques kilomètres de distance, ils pouvaient me manquer… Je gravis en silence petit à petit l’importante colline parsemée d’un sac de nœuds de racines, veillant à ce que Bob puisse bien me suivre – il n’était pas très doué pour ce genre d’exercice.

Arrivés enfin au sommet, je jetai un regard sur la végétation qui s’étendait presque à perte de vue et repérai facilement la côte au sud. Le soleil entamait sa chute, et je jugeai que l’endroit où je me tenais ferait un bon terrain pour un bivouac : la végétation y était moins dense et il y avait plus de vent qu’en contrebas certes, mais la vue était géniale. Mais alors que je commençais à nous installer je sentis une odeur caractéristique de fumée. Arrêtant tout, je me mis à scruter les environs afin d’en trouver la source, car qui disait fumée disait feu, et qui disait feu disait humain. Je remballai à la hâte ce que j’avais déjà installé et parti d’un pas décidé vers la source du feu. Bob ne comprenait plus rien à ce que je faisais et je m’appliquai à le lui expliquer en route que « oui c’était important d’aller rencontrer les autres humains même on n’était pas à l’aise avec eux en général, et que oui évidemment il resterait mon préféré, quoiqu’il arrive ».

A mesure que nous nous rapprochions, j’entendais de manière plus précise un son qui ne rentrait plus dans le cadre de mes bruits quotidiens : quelqu’un jouait de l’harmonica. Cool. J’avais toujours aimé la musique et les musiciens, et les concerts, et c’était à vrai dire ce qui manquait à notre petit enfer bleue : une musique qui ne soit pas exclusivement des chants d’oiseaux entrecoupés de cris du singe hurleur. Une fois à hauteur du campement, j’hésitai longuement avant de me faire voir de la silhouette qui se dessinait tout en ombre parmi les flammes ; devoir faire le premier pas vers les autres ne me ressemblait pas et j’étais terriblement nerveux. Je respirai un grand coup et me suis avancé, annonçant seulement mon arrivée par un sobre : « Tu joues vraiment bien, c’est joli. Salut ? » en anglais. Et voilà, maintenant je ne pouvais plus reculer...
Samuel
❦ Feuille de ginkgo
Samuel
Samuel
Dim 12 Mar - 19:00
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Hmm… Ici, c’est bien pour s’arrêter, tu en dis quoi ?” Le chat noir miaule sur son dos, lui s’est déjà arrêté depuis belle lurette, étant grimpé sur le sac de Maggie pour y piquer un somme un peu plus tôt. Il semble bien aimer faire ça. “Je prends ça pour un oui.” Il gratte la tête de la bestiole et la tapote pour lui dire de descendre, afin de poser son barda.
Ils sont en plein milieu de la forêt, mais il a réussi a trouver un coin un peu plus dégagé, sans être une clairière non plus. Une petite mare d’eau claire est à côté, vestige d’une pluie récente. Ce sera parfait pour faire un brin de toilette, il en a marre de la boue et de la poussière qui lui colle à la peau et s’infiltre sous son col. Ses cheveux auraient bien besoin d’un rinçage aussi… Peut-être qu’il devrait juste tout couper... Ce serait bien plus simple et plus logique, mais… Rah. Il a l’impression qu’il perdrait une petite part de lui-même s’il faisait ça, ce qui est stupide parce que vraiment, ce n’est que de l’esthétique et il se fiche pas mal de sa tête, mais ouais. Il a la sensation que s’il le faisait, il finirait à genoux en pleine crise. Il n’a pas vraiment envie de faire une crise. Il a eu sa dose d’effondrement mental pour l’année merci.
J’espère qu’il ne va pas pleuvoir...” Un regard vers le ciel, honnêtement, il ne peut pas se fier à ce qu’il voit, parfois il peut n’y avoir aucun nuage en vue et une heure plus tard la drache de ta vie. Beh. S’il commence à se prendre la tête avec ça, il n’en a pas fini.

Rassemblant des branches et des feuilles, il ne lui faut pas longtemps pour allumer un feu, le soleil est déjà bien bas, presque disparu à vrai dire, et il a faim. Galette, elle, est partie en vadrouille, probablement en chasse. C’est bien ce qui est pratique avec cet animal, il n’a pas besoin de le nourrir, même si le félin réclame parfois, ce n’est que par pure gourmandise.
Il sort la petite marmite qui ne l’a pas quitté depuis le début, même si elle s’est faite un peu cabossée, le repas consistera en une espèce de soupe matzah revisitée, à défaut d’avoir ce qu’il faut pour en faire une vraie. (Et surtout à défaut d’avoir de la sauce de poisson, ce qui est vraiment, nul, naze, pourrie, ridicule, vraiment juste merdique). Mais bon.

Il regarde le ciel, encore, le feu dansant dans le coin de son œil. Il aime bien les couleurs que ça fait. C’est calme. Apaisant. Main dans la poche, son pouce presse contre la gravure de son harmonica. C’est con, mais il est bien content de l’avoir, il le sort pour le regarder un peu. Dire qu’il a failli pas le prendre, aucun objet personnel qu’ils disaient, bah putain, qu’elle bande de connards ces scientifiques de ses couilles. S’il avait su qu’ils allaient pas le sortir de cryonie comme convenu, il l’aurait pas fait leur expérience de merde là. Pfeuh.
Bah. Il peut s’énerver autant qu’il veut ça ne changera rien.
Il commence à jouer un peu, des airs qu’il a appris y’a des années (possiblement des siècles). Putain. Est-ce qu’ils ont pensé à frigorifier des musiciens au moins ? Ou des luthiers ? Vie nulle.

Tu joues vraiment bien, c’est joli. Salut ?
WTF

Le bond qu’il a fait ! Grands yeux ronds comme des soucoupes, sur ses gardes, il a flippé comme un bleu, il était tellement dans sa tête aussi. Putain, il aurait pu se foutre le feu ! Calme, calmeeee.
Ah.” En anglais Maggie, en anglais. “C’est..” Il regarde l’instrument, il regarde le mec. C’est lui ou il a l’air un peu..mal à l'aise ? “C’est pas comme si y’avait beaucoup de points de comparaison de toute façon question musique ici. Ça se trouve, je joue comme un pied. T'sais pas.” Vu que tout le monde est deadcédé. Sa blague n'est pas si drôle en fait. Il va le foutre encore plus mal, quel con “Je préférerais vraiment avoir une radio. Ecouter un truc avec un peu plus de punch. L'harmonica c'est, cool, mais pour jouer du muse, c'est méga limit-Est-ce que t'es suivis par un robot ou je rêve ?” Il rêve pas. Woh.
Maggie
≣ Graphite
Maggie
Maggie
Firecamp ft. Maggie 0spj
Jeu 16 Mar - 20:19
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Merde, j’voulais pas le surprendre à ce point. L’homme s’interrompit de jouer dans un sursaut lorsqu’il m’avait entendu et s’était retourné vers moi, l’air ahuri. Qui pouvait l’en blâmer, y’avait pas foule dans cette partie du monde… J’en profitais pour l’observer un peu à mesure qu’il reprenait contenance : il avait une magnifique crinière noire et je me demandais s’il portait déjà les cheveux aussi longs avant sa petite sieste cryonique ou s’il ne les avait plus couper depuis son éveil, ce qui attesterait qu’il évoluait ici depuis un certains nombre d’années. Bref, le type entama la conversation en anglais mais je compris très vite que ce n’était pas sa langue maternelle… Un français peut-être ? Il n’avait pas l’air d’un français, mais moi aussi j’étais trop « exotique » il paraît pour passer pour un français auprès de certains. Enfin ceux-là n’existent plus depuis longtemps, et la notion même de nationalité devient un concept qui n’a plus beaucoup de sens je crois.

Je l’écoutai parler en acquiesçant doucement et je crois que mon regard s’illumina lorsqu’il évoqua la question d’une radio. Comment n’y avais-je pas pensé avant ? Pour recevoir et émettre et, qui sait, communiquer avec des personnes qui se trouvaient loin une radio c’était parfait ! Comment n’y avais-je pas pensé plus tôt ?! Que j’étais con ! Peut-être parce que je n’avais pas encore ce qu’il me fallait pour en bricoler une et que j’étais légèrement occupé à essayer de survivre et de me construire un quelque chose de sécure… Mouais, il fallait vraiment que je mette la main sur une ruche accessible dans laquelle je pourrai me servir allègrement en matériel. Bien sûr, je ne fis pas remarquer à l’homme que je pensais que la musique était vraiment secondaire si l’on possédait une radio. Autant ne pas le braquer de suite.

Lorsqu’il s’étonna de la présence de Bob qui arrivait enfin sur mes talons, je jetai un regard distrait par dessus mon épaule avant de revenir dans son champs de vision. Je repris en français cette fois :

- Oh lui ? C’est Bob. Je l’ai trouvé pas très loin d’ici et je l’ai remis en état. Mais il reste des programmes à restaurer. Tu vois, il comprends bien que je suis un humain, qu’il faut veiller à ce que je ne meurs pas etc, alors il me suit mais il fait des trucs complètements aberrants par moment… Je suppose que sa ruche était dans le coin parce qu’il m’y ramène sans cesse, mais j’trouve pas l’entrée… Faut pas t’inquiéter, il ne te fera rien et moi non plus.

En guise de bonne fois je lui ai montré combien j’étais légèrement équipé et surtout que je n’avais pas d’armes à portée de main.

- Tu es en transit non ? Je veux dire, tu t’es réveillé dans ce coin du monde ? Moi je suis d’un peu plus loin vers le sud, sur la côte. J’aime bien rester proche de l’eau, ça me rappelle mon enfance tu vois ?

Pourquoi je lui parlais de ça comme ça moi ? Tout en papotant, je restais debout pour ne pas lui donner l’impression que j’avais déjà complètement admis que j’allais passer la soirée là, à tailler le bout de gras. Bob s’était mis à notre hauteur et analysait l’endroit, guettant les risques éventuels. Je l’arrêtait en lui faisant un geste de négation lorsqu’il voulu s’approcher du feu : il n’avait pas encore complètement intégré l’idée qu’un feu n’était pas nécessairement dangereux pour nous. Foutu programmes défectueux… Je jetai un regard vers l’homme, espérant qu’il ne prenne pas cela pour une tentative d’agression. Les étrangers et les droïdes ça peut rendre nerveux et ce n’était pas mon intention.
Samuel
❦ Feuille de ginkgo
Samuel
Samuel
Jeu 23 Mar - 11:06
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Le nouveau venu regarde derrière lui, le robot, le robot qu’il présente comme Bob. Bob le robot.
Bob.

Si Maggie a l’air de complètement buguer, personne ne lui en voudra. Qui appelle un robot Bob ? N'importe qui l'aurait appelé un truc super cliché comme... R2D2 ou quelque chose comme ça. C’est si… c’est comme appeler un animal avec de vrais prénoms, genre un chat Jean-Pierre, c’est tellement nul, mais en même temps...c’est parfait.
C’est bête comme tout, mais en tout cas, tellement sortit de nulle part que ça lui arrache un sourire imperceptible, tout juste une fossette qui se creuse dans sa joue droite. Il décide qu’il aime bien ce type, de façon totalement arbitraire, trop rapide, mais. Mais.. Mais Bob quoi. Y'a t'il besoin de meilleures raisons ?

À noter qu’il a continué de lui parler en français, ce dont Maggie est reconnaissant. L’anglais, c’est bien, c’est pratique, c’est pour ça qu’il a toujours fait attention à ne pas laisser cette matière de côté à l’école. Et puis, pour les missions internationales, c’était une nécessité. Mais bon, il n’en est pas bilingue pour autant (enfin, si, il est presque bilingue, mais pas en anglais.. il devrait dire qu’il n’est pas trilingue plutôt ? urgh, on s’en fout) et certains mots ou accords lui échappent facilement. Le mec à du remarquer son accent, lui n’avait pas fait attention à celui de..de. .. merde, c’est quoi son nom ? Il l’a dit ? Il sait plus. Il ne peut pas demander, s’il s’est déjà présenté, il le prendra mal que l’idiot qu’il est n’a rien écouté et va le classer mentalement dans les imbéciles malpolis de service. Super. Il n'y a déjà pas beaucoup de monde ici, mais alors s'il continue de se faire des ennemis.. Ça ne va vraiment pas le faire.

Ah. Je me suis réveillé plus dans le sud aussi. Une rivière dans une cave. Sud-est près d’une pointe.” Dieu merci, pas complètement inondé. Il serait sûrement mort noyé sinon, vu comment il a paniqué en sortant de cryo, et ça aurait été super con de crever avant de pouvoir donner son sac d'affaires à quelqu’un qui pourrait en faire bon usage. “Je vois… Je crois..?" Ce gars parle si facilement. C'est fou. "Il n’y avait pas la mer près de chez moi. Juste des champs.” Et même quand ils allaient voir la famille, c’était en plein milieu des îles, des rivières oui, plein, mais la mer ? Nada. La première fois qu’il est allé à la mer, il avait bien une vingtaine d'années, et ce n'était pas pour le fun, alors il n'en a pas de souvenirs chéris. Il en a d'autre.

Il parle tout en regardant le robot s’approcher du feu, et pendant un court instant, Maggie se demande s’il cherchait à l’éteindre, mais un geste de..machin… arrête peu importe ce qu’il avait de planifié. Ça aussi ça le fait sourire, ça le fait même rire, on dirait vraiment un maître qui essaye d’apprendre à un chat de ne pas monter sur les plan de travail. Il ne peut pas s'empêcher de le dire à voix haute. “Enfin, j’imagine que c’est quand même plus pratique qu’un chat.” Il lève la tête vers l’homme. “Tu veux t’asseoir ? Avant que Bob ne renverse la soupe.” Ce qui serait très drôle pendant environ deux secondes. Il est cool avec les droïdes et tout ça, parce que franchement, celui-là est un peu mignon et qu’il était ok pour se faire glaçonné pour dix piges, donc bon, est-ce que un ptit gars en métal c’est si bizarre ? (oui, un peu).
Par contre, il aimerait ne pas gâcher la nourriture.

Hm… Me déteste pas mais j’ai..oublié ton nom..?” Gênant, c’est gênant. Et attend, il s’est présenté lui ? Raaah, mais vraiment 0/20 en social skill bordel. “Ah et moi c’est Maggie. Je sais plus si je l’ai dit non plus.” Il est très concentré. Très embarrassé aussi. Oopsie
Maggie
≣ Graphite
Maggie
Maggie
Firecamp ft. Maggie 0spj
Dim 26 Mar - 14:42
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