L'argument du chat marche, puisque l'autre se redresse d'un seul bond, droit comme un I. Il attrape son chat et se met à marcher. D'ailleurs, Lys avait pas vu à quel point la bestiole était massive. Sûrement une évolution des chats redevenus sauvages. A moitié sauvage. Parce que pour se laisser porter comme ça...

Il marche vite, et Lys l'accompagne au même rythme car pressé de sortir de là. Le marais, plus jamais. C'est bien noté. Il écoute l'autre parler, remarquant qu'il ne va pas si mieux qu'il n'en a l'air, à parler si vite et sans prendre de pause entre ses phrases. Sans parler du délire. La réalisation est violente, visiblement. Pauvre gars.

- Si tu l'dis.

Il se voit pas le contredire, puisque l'autre fait une sorte de « deuil » à sa façon de sa vie d'avant. Lui dire d'arrêter, ça pourrait aggraver les choses. Alors le balafré se tait, et marche. Il surveille pour deux les alentours. Un mouvement attire bien son regard à un moment, mais plus rien ensuite. Ils ont de la chance, les crocos et autres machins sont rassasiés. Le soleil commence à bien tomber, l'air de rien, alors Lys marmonne qu'il espère qu'ils sortiront de là avant la nuit. C'est l'heure où les prédateurs ont tendance à se mettre en chasse et il n'a pas envie de finir en casse-croûte.

- Allez, on y est presque.

Ou pas. Mais il faut bien motiver les troupes. Heureusement, c'est à peine une demi-heure après ça qu'enfin, le marais commence à perdre en profondeur et que les arbres se font plus éparses. Il y a de plus en plus de mini-îles, et bientôt ils peuvent voir la plaine adjacente à cette tourbière. Enfin. Mais hors de question de se relâcher maintenant, car rien ne dit que d'autres menaces ne traînent pas dans le coin. Et puis faut qu'ils se sèchent, surtout Maggie qui a bu la tasse. Ce serait con de chopper une merde et mourir comme ça.

- Regarde, on y est...

Et en approchant, Lys tourne son regard quand quelque chose attire son attention. Une lueur vacillante. Un feu. Quelqu'un ? Leur salut, peut-être, pour peu que la personne à son origine soit accueillante. Le militaire encourage son compagnon à tourner, pour s'y diriger, sans parler. Il ne va pas mentir, il est claqué. Patauger dans les marécages, ça l'a épuisé. Il a encore la force de rester sur ses gardes par rapport à l'inconnu près du feu, qu'il discerne maintenant en ombre chinoise. Un long manteau et des longs cheveux clairs. Pas quelqu'un qu'il a déjà croisé, c'est certain.

Une fois à portée, avant même que Lys n'ouvre la bouche, l'inconnu les interpelle. « Enlevez vos fringues ».

- Pardon ?

Alors, oui, ok, ils devaient se changer. Tout le monde pouvait s'accorder sur ça. Mais là, voir un gars étrange mettre un couteau au feu et leur filer ce genre d'ordre sans même dire bonjour, au milieu de la steppe, c'était franchement bizarre. Instinctivement, Lys fait un pas pour être en avant par rapport à Maggie quand celui-ci est montré du doigt par Monsieur Cheveux Blancs. La cicatrice sur son visage pourrait lui donner un air plus patibulaire, mais Lys serait bien mal placé pour juger ça. C'est plus son attitude qui lui inspire tout sauf de la confiance.
Sa main est posée sur la machette qu'il avait pris soin de mettre à sa taille.

- Alors déjà, bonjour ? Et nos sangsues vont très bien, merci. On peut s'en occuper seuls.

Ok, ils venaient pour gratter le feu. Certes. Ok, il est habitué à se foutre à poil devant d'autres gens grâce à l'armée, et sûrement que Maggie a gardé ça aussi. Certes.

- T'es là depuis combien de temps ? Quelle génération ?

Gratter des infos, c'est toujours utile. Une chance que l'autre parle anglais.

Il marche, droit devant lui, tel Dory dans Némo (putain il ne pourra jamais revoir Némo). Un peu dangereux aussi, considérant qu’il est plus concentré sur le fait de retourner dans son cercueil, plutôt que de regarder où il va, honnêtement c’est un miracle qu’il ne retombe pas dans la vase. C’est possible aussi que Lysandre veille au grain, non parce que là, le plus vieux-jeune aurait pu marcher sur la tête d’un alligator et se la faire arracher qu’il n'aurait rien capté. 

Ils finissent par en sortir, sans s’arrêter pour autant, lui est toujours en mode automatique, se faisant guider parfois, jusqu’à se stopper net. 

Un feu. Un inconnu. Un ordre. 

C’est quoi ce nouveau délire ? Comment, mais comment, en presque un an, il n’a rencontré personne, et là, comme par magie, il suffit d’un jour pour rencontrer un de ses anciens collègues, et un… mec bizarre qui veut les foutres à oilpé.

Galette saute de ses bras et fait le tour du type, elle ne semble pas lui faire confiance. Crawford fait un pas en avant et parle de sangsue qui vont bien. Le chat crache sur l'inconnu.
D’accord. 

Maggie baisse les yeux et regarde sa combi déjà lâche du fait d’avoir été dézippé. Tient, c’est vrai qu’il y a des petites bestioles suceuses de sang dessus. Il tire sur le col pour la défaire un peu plus, enlevant carrément ses bras tant qu’à faire. Ah, oui, il y en a sur son torse aussi. Hm. Il aurait dû s’en douter. … Il écarte le vêtement encore plus, pour voir en dessous de la ceinture. Beh. Sur les cuisses, peut-être derrière. Ça n’a pas l’air de l'inquiéter pour autant. 

“Il faut bien qu’elles mangent.” Bah oui, bien sûr. Il n'a pas pipé mot depuis sa tirade retour vers le futur, mais quand il reprend la parole, c’est pour dire ça. “Elles vont lâcher toutes seules après avoir bouffé.” Il laisse tomber son inspection et relève la tête, examinant M.Sangsue un peu plus. Ses cheveux sont longs, gris, reflétant la lumière du foyer, clairement pas assez gras pour un vagabond de la fin du monde. Il peut avoir pris un bain, oui, mais ses vêtements ne sont pas déchirés, le manteau en trop bon état et il a le teint clair. 
Ce connard. Il est pas là depuis longtemps. 

“Il marche encore ton pod ? J’en ai besoin.” 
Quoi ? Il n’est pas là pour faire connaissance, il a plus important à faire. Rien a foutre de Mister Suspect et son couteau dans le feu. Même si la fatigue commence à le rattraper. L’adrénaline est une drogue miraculeuse après tout. 

Le type en face répond lorsque Lys fait le malin sur les sangsues. Bon, ils sont deux têtes de mule, ok. Mais au moins Mister-Cheveux-Blanc semble montrer un peu de connaissances. Ça rassure sur ses intentions.

- Sans blague.

Dit-il, avant d'entendre un bruissement derrière lui et tourner la tête pour voir Maggie, quasi torse nu, en train d'inspecter les charmantes petites bestioles sur sa peau. Oui, donc ce gars a pas le meilleur instinct de survie s'il fait confiance au premier inconnu venu. Lysandre claque de la langue avant de soupirer et revenir à l'albinos quand Maggie blague sur les sangsues. Il l'écoute, décroisant enfin les bras -eh, preuve qu'il écoute- lorsqu'il ajoute être médecin. Ok, il veut bien le croire. Y'a qu'un médecin pour râler sur les autres types de « docteur ». Reste à voir s'il est plutôt Docteur Jekyll ou Dexter, sur sa façon de faire les choses. A sa tête, la seconde théorie lui semble pas trop mal.

Dexter se détourne et va à son feu tout en surveillant Galette, dont la fourrure avait doublé de taille face à ce nouvel inconnu. Trop d'émotion en un jour pour l'animal. Tel chat tel maître, sûrement. Au moins, ce gars semble un peu plus apte à avoir la confiance du borgne, maintenant. Il est juste visiblement pas bien doué pour se présenter sans avoir l'air d'un serial killer. Lys pose donc la question des générations, puisque c'est ainsi qu'il en a entendu parler par les autres, et la réponse de Mister White (toujours plus de surnoms) prouve qu'il est vraiment là depuis peu. Clairement crédible, vu ses habits en très bon état.

- Nan. 'fin, j'en sais rien, j'pense pas. Y'a eu plusieurs vagues de personnes endormies, au moins trois. La mienne en 2048, et la sienne vers 2037.

Il désigne son compagnon.

- Lui il était pas au courant du projet. Et toi ?

Il tire sur la manche de sa tenue pour libérer son poignet décoré d'une feuille de châtaignier, qu'il lui montre.

- On vient d'là, tous les deux. Feuille de châtaignier. T'as dû passer pas bien loin.

Puis vient la question de Maggie, derrière. A réclamer un pod. Lys soupire et, avant de pouvoir songer à une réponse, voilà que l'autre répond. Bien, parfait. L'ex-militaire le laisse gérer, tandis qu'il défait la fermeture de sa tenue dans son dos pour la retirer, au moins en partie. Il repère vite une de ces saletés de sangsue, et décide de virer les bras comme Maggie. Trois vampires, sur le haut du corps. Tss. Son regard se tourne vers le couteau en pesant le pour et le contre de laisser l'autre l'approcher avec ça, mais il relève vite le nez.

- Attend quoi ? Une grotte, inondée ? Fais voir ton poignet ?

Nan, ce type vient de la même ruche ? Ça existe, ce genre de coïncidence bizarre façon voir quasi personne en plus de deux ans et soudainement en trouver deux, qui viennent du même endroit ? Ou alors il est supposé se mettre à croire en un quelconque dieu ?
Mais bon, Mister White est trop occupé par Maggie et son état mental franchement inquiétant. En attendant sa réponse, Lys fouille simplement dans son sac pour en sortir des habits de rechange. Il a besoin d'être au sec, sinon il va chopper une merde vu la tronche de la vase. Une fois un pantalon et un haut sortis, il finit de virer la combinaison et reste en sous-vêtements pour la jeter plus loin le temps de se sécher et de s'occuper des sangsues. Il en a une dans le creux du genou et une près de la cheville. A se demander comment il les a pas senties en marchant, ces deux là.

- Saletés de bestioles.

Zéro gêne d'être dans cette tenue, par contre. Vive l'habitude.

Oh. Un scientifique. Super. Enfin un médecin, mais c’est pareil. Maggie a décidé de détester les scientifiques, c’est nouveau et ça lui va très bien. Lysandre semble bien content de lui faire la causette par contre. Bah encore mieux tient.
Lui, lève les yeux au ciel, on lui fait perdre son temps. Blablabla cryonie, dates, mon cul, feuille de châtaignier. Sa seule participation est de regarder son propre poignet, ornée non pas d’une petite feuille de merde, mais d’un code barre de merde, et de l’agiter pour illustrer le ‘qu’il n’était pas au courant’. Pouce en l’air. 
Et, en plus. Les pods seraient inutilisables une fois ouverts. Maggie sourit. Bien sûr qu’ils sont inutilisables, parce que sinon ça ne serait pas assez mes couilles sur un plateau. Super. Bien.
 
Il lui faut un autre plan. 

Il décide de prendre l’invitation à s’asseoir en attendant d’en avoir un. Combien de temps faut-il, sans formation, sans livre, sans prof, sans rien, pour devenir expert en quantum et autre ? Est-ce qu’il peut trouver une vieille doloréan quelque part ?

Les deux autres continuent de converser, Lysandre se fout en slip, Maggie observe le feu. La casserole. 
La casserole gravée. 
“Il est aussi de cette ruche d’abeille de merde de con là ! Y’a ta feuille sur le chaudron de…de punyeta de con !” Non, mais, il est très poli. Et puis, est-ce que c’est vraiment pire qu’un mec qui te demande d’enlever tes vêtements à la première rencontre ? Alors, oui, ok, c’est un médecin qui veut enlever leurs sangsues, mais c’est comme même d’une certaine indélicatesse ! (dit-il, alors qu’il est le premier à s’être exécuté) 

Et oui, le brun est un peu passé du ‘je flotte dans une fausse réalité’ à ‘AAAAAAAAAAAAAAAAAAH’ en deux minutes, mais c’est normal. C’est le feu, la chaleur, les bestioles suceuses de sang, tout ça. La frustration, la colère, l’incompréhension et le foutage de gueule du monde aussi, parce que trouver LE Lysandre de non seulement le gribouillage de la ruche et d'une de ses anciennes unités, mais en plus un autre gars random frais comme un gardon du la même dite ruche, en UNE seule UNIQUE journée, c'est trop. Mais, ce n’est pas très important. Ahaha.

Ce ne serait pas la première fois qu’il pète un boulon. De manière totalement justifiée bien sûr. 

Il serre ses genoux contre lui, grommelant dans sa barbe inexistante et ses cheveux vaseux qui lui tombent dans la figure.
“Nique ta mère la châtaignes de médecin de la peste blanche là..” En français. Et gratuitement. Merci bien.

Il était à poil devant un inconnu. Enfin, deux inconnus. Et pas à poil, mais en sous-vêtement. Cette situation n'a aucun sens, on dirait un sale porno. Lys écoute Maggie encore en train de vriller, sans essayer cette fois de l'aider. L'autre est docteur, non ? Il saura mieux faire que lui. Enfin, s'il y pense. Pour l'instant, il demande un truc sur leurs tatouages qui fait froncer les sourcils à Lysandre. Lui a juste toujours vu les ruches comme un premier lien à tisser avec les gens. Un peu comme rencontrer quelqu'un qui vient de la même ville alors qu'on est de l'autre côté du pays. Ca fait un sujet de discussion.

- Mais non, ça déclenche pas de guerre. J'préfère laisser les conflits au passé, merci.

Il a pas quitté l'armée pour retomber dans ces trucs là. Il y était pour la discipline de vie, pas pour le « ahah pan-pan sur les méchants » que certains affectionnaient et qui faisaient franchement flipper le borgne, au fond. Y'a vraiment des gens dangereux dans le monde. Ou bien il y avait des gens dangereux. Il préfère croire qu'il n'y en a plus. Juste quelques... personnes bien imprévisibles. Comme un certain ex-militaire pas loin de lui. Un truc qu'il remarque par contre, c'est qu'ils ont tous les trois des cicatrices. Des trucs assez balèze, en plus, à priori. Il sait pas trop quoi en penser. Les scientifiques ont foutu quoi en créant cette ruche ? Ils ont joué à « trouve les dix points communs entre ces gens » ?
Enfin bref. Il roule des yeux à la mention de son nom sur la capsule. C'est qu'il est fatiguant, ce type, en fait.

- Ouais. Une façon de dire que si t'entendais parler de moi, t'pouvais venir et j'allais pas te bouffer.

Tss.
Dans la jungle, il avait été bien content de laisser des traces de son passage pour qu'on le retrouve. En attendant, lui pense à autre chose qu'à cette histoire. Il voudrait bien virer les vampires sur sa peau avant de chopper une maladie. Il louche sur le couteau avant que le doc' ne reprenne la parole et approche pour lui montrer comment virer les bestioles. Lys observe avec intention, cette fois. Les techniques du genre, c'est sa force. Plus il en apprend, plus il sera utile. Il hoche la tête et prend la tousse de secours avec un simple :

- Merci.

Pas d'animosité cette fois. Comme avec Maggie au début, il a gueulé un coup pour faire comprendre qu'il n'est pas ravi, mais il passe au dessus. C'est bon, ils vont pas se taper dessus pour un truc aussi con qu'un doc avec zéro tact. Il s'occupe de désinfecter la première plaie et ne peut retenir un sourire quand l'autre brun se met à parler en français. Il est original dans ses insultes celui-là. Lys souffle du nez d'amusement, avant de tourner son regard vers le doc quand il reprend la parole. Attend, il parle français aussi lui ? Donc il a très bien capté l'insulte. Eh. Dommage.

- Bah bien, trois français. On arrête les points communs quand ? Le prénom de nos grands-mères peut-être ?

Il enlève une deuxième sangsue en imitant consciencieusement le geste montré par le doc, et enchaîne sans regarder les autres car occupé à se nettoyer et se désinfecter.

- Sérieusement, c'est quoi ces coïncidences ? Entre les ressemblances et l'fait qu'on s'retrouve en une seule journée ? J'vais finir par croire qu'un dieu s'est fait chier tout ce temps sans humains et a décidé de jouer aux Sims avec nous.

Et pourquoi pas, après tout, hein ?

Une troisième sangsue de virée... et encore. Et bientôt, il n'en voit plus aucune, et tout est désinfecter et couvert d'un pansement. Il approche donc de Maggie avec la trousse à pharmacie.

- A ton tour, mister insultes. Montre tes sangsues.

Il manque d’éclater de rire, ou de franc désespoir quand l’espèce de grande asperge blanche leur montre un certain dédain à l’idée de se présenter avec les tatouages. Bah voyons, il croit être intelligent en disant ça ? À croire que c’est lui qui veut une guerre, ce qui tombe bien, parce qu’apparemment les génies derrière le projet ont décidé de foutre plein de militaire dans leur super projet. Ou d'ex-militaires. Peu importe.
Si ce mec veut les juger parce qu’il se croit meilleur. Pfff. Les médecins… Maggie ne serait pas à bout d’énergie, il se serait barré. 

Il n’écoute pas la suite, maudissant le monde entre ses dents, pendant que les deux autres s’épouille ou quoi, il ne sait pas, il ne regarde pas. Et à vrais dire, il n'en a rien à foutre. 
Il ne relève la tête qu’au moment où l’étranger lui répond. En parfait français.
Maggie ouvre la bouche. La ferme. La rouvre. Il a l’air con. Il se sent con. Il a envie de tout envoyé valsé et lui-même par la même occasion. 
Alors, il ne répond rien, ne demande même pas pardon, il souffle juste par le nez, irrégulier, comme s’il se retenait de hurler. 
Ce ne peut être qu’un sketch.
Lysandre parle assez pour eux de toute façon. Ça le réveille un peu et il arrive à lâcher, d’une voix plus faible qu’avant, un « Il n’est pas français. » Juste parce que contredire quelqu’un c’est bien. Il ne sait même pas s’il est entendu a vrai dire. Pendant que l’autre militaire liste leurs soi-disant points communs ( ce n’est pas un vrai soi-disant, Lysandre n’a pas tort après tout, et leurs circonstances sont extrêmement perturbante).
S’il y a un dieu, ou plusieurs, iel doit bien se foutre de leur gueule. 

« Mister insulte..? » Depuis quand est-il en face lui. Il doit rigoler là ? Il n'en a pas envie. Il n'a pas non plus envie de montrer ses sangsues. Elles sont bien là ses sangsues, elles sont belles, bombées, et elles font même pas mal. 
Mais bon.
Il s’est déjà déshabillé à moitié, l’avoir fait pour rien serait suspect. On le prendrait pour un exhibitionniste assurément. 
Il se relève donc, non sans soupir, et enlève le bas aussi, vu qu’il en a sur la cuisse, un miroir avec Lysandre, alors que le dernier de leur super petit groupe trop d’enfer est toujours enturbanté dans son grand manteau noir. 
« Si tu te déshabilles aussi, ça fera un autre point commun. » Serait-ce… non…de l’humour ?! Maggie Jareth Pangilinan ? Impossible. Une erreur. Élucubration fantaisiste. Il va mourir, c’est la seule explication.