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Pas de fumée sans feu [Akara & Lysandre]
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Cet endroit les lui brisait. Lui qui pensait trouver plus facilement à manger dans cette espèce de jungle sortie d'un livre pour gosse avec ses champignons géants et son sol bleu, il s'était à moitié planté. Oh il y avait à manger oui, mais aucune visibilité. Il n'aimait pas avoir l'impression qu'à peu près tout ce qu'il pouvait exister de dangereux pouvait être là, à quelques mètres de lui, sans faire trop d'effort pour se cacher.
Il fallait qu'il parte, alors Lysandre avait choisi de naviguer vers l'est. C'était par là qu'il était arrivé, quoiqu'il avait dû commencer beaucoup plus au sud que ça à la base. C'était plus clairsemé par là-bas, et c'était pas comme... ici. Sérieusement, combien d'années étaient passées pour que la nature se transforme autant ?
Clairement, deux trois de ses vieilles connaissances auraient bandé à l'idée d'un champi de cette taille. Assez pour une vie. Peut-être qu'il devrait tester un jour, juste pour dire... Mh. Nah. Il tenait encore un peu à sa peau, il laissait le soin de tester ce genre de trucs à d'autres.

Et puis il avait un objectif depuis la veille. Il avait vu une petite colonne de fumée au loin, et le manque de vent l'avait laissée monter haut dans le ciel. Il y avait de la vie par là-bas, de la vie humaine. Lysandre aimait sa vie solitaire, mais il avait parfois besoin de voir ses semblables pour se rappeler qui il était ; aucun doute que s'il avait passé trois ans entièrement seul, il serait devenu assez cinglé pour agir comme une bête.
Il portait sa combinaison de cryonie malgré l'humidité de la jungle pour la seule raison qu'il n'avait pas trouvé d'eau pour laver ses autres vêtements depuis longtemps ; il avait préféré garder ce qu'il avait pour sa soif. Il avait seulement enfilé un pantalon en plus pour éviter la gêne d'une tenue trop moulante devant une personne inconnue. A ses pieds, d'épaisses bottines de marche pas si éloignées de ce qu'il avait eu à l'armée. Parfait pour marcher de longues distances dans un endroit pareil.


En jaugeant à vue de nez, il pensait arriver vers le point d'où semblait partir le feu d'ici quelques minutes. Sa main était serrée sur son couteau de chasse, pas forcément l'air accueillant mais pas pour autant agressif. Juste prudent.

- Est-ce qu'il y a quelqu'un ?

Demanda-t-il d'une voix forte mais calme. Éviter de surprendre, c'était déjà pas mal pour éviter de se faire attaquer par quelqu'un d'un peu trop tendu.

- Je viens en ami. J'ai vu votre feu.

Parlait-il dans son anglais bien accentué. Merci papa pour le côté écossais. Au cas où, il reprit en français.

- Je ne suis pas là pour vous attaquer.

Peu de chance de tomber sur un autre francophone, mais sait-on jamais.

Il aurait pu mentionner ses ressources suffisantes pour ne pas devoir piller quelqu'un, mais cela pourrait également faire de lui une cible si la personne responsable du feu manquait de quelque chose. Il tint sa langue, continuant d'avancer lentement et prudemment. Bientôt, une forme apparu devant ses yeux, entre deux arbres. Une sorte d'abri, relativement poussé vu les conditions de ce monde. Bingo.

Personne en vue ? Plusieurs possibilités : son habitant n'était pas là, ou alors il l'avait entendu arriver et s'était caché. Lysandre réfléchit rapidement puis fit un pas pour sortir définitivement d'entre les arbres et se place dans la mini clairière créée par le campement. Là, il leva les mains et répéta, reprenant la langue paternelle :

- Je viens en ami. Vous êtes là ?

C'était tentant d'aller voir ce que recelait cet abri, oooh ça oui. Mais Lysandre était une personne avec un minimum d'honneur. A part en cas de force majeur, il ne s'abaisserait pas à ça. Alors il attendit, calmement. Quelques fourmis parcourait ses jambes fatiguées ; il avait peu dormi et énormément marché ces derniers temps.
Avisant une souche d'un arbre depuis longtemps tombé, il s'installa dessus en déposant son sac entre ses jambes -hors de question de le perdre des yeux- et observant les alentours. Il était particulièrement attentif aux sons autour de lui, notamment de son côté gauche. Son œil aveugle était caché par une mèche de cheveux, par habitude de cacher ce handicap. Le reste de sa chevelure devenue trop longue tombait sur le haut de ses épaules. Il s'était rasé la barbe à peine deux jours plus tôt, profitant d'une flaque d'eau pour tailler tout ça au couteau. Merci l'habitude de la débrouillardise, il avait appris à ne pas se tailler la peau. Il détestait avoir des poils sur le menton.

Toujours personne, tandis qu'il se concentrait pour ne plus laisser ses pensées partir ailleurs.
Il repartirait si personne ne se montrait avant la nuit.
Lysandre
❦ Feuille de châtaignier
Lysandre
Lysandre
Ven 17 Fév - 21:09
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Les bras chargés de feuilles de palmier, on pouvait la suivre à la trace. Les feuilles longues et encombrantes traînaient sur le sol bleu de la jungle. Elle avait vite abandonné l’idée de cacher son camp. La fumée de son feu la rendait visible de loin et ce n’est pas une chose dont elle pouvait se passer. A la place, Akara avait installé un système d’alerte, certes assez rudimentaire mais qui pourrait lui faire gagner suffisamment de temps pour s’emparer de sa hache et se cacher. Grâce à ces feuilles de palmier elle avait réussi à fabriquer du fil qu’elle a tendu tout autour du camp auquel elle avait suspendu des os et quelques objets avec un pouvoir de résonance qu’elle avait sauver de l’épave avec Alice. Après plusieurs heures de tissage et tressage, elle était devenue plutôt habile de ses mains, là voilà donc maintenant décider à réaliser toute une série de récipient dans lesquels elles pourraient y stocker ses réserves de nourritures et fabriquer des nattes confortables pour elle et les membres de sa ruche encore endormie.

Presque de retour au camp, elle marque une pause pour se dégourdir les bras. Alors qu’elle s’apprête à récupérer son butin au sol et reprendre sa route, elle entend un bruit inhabituel. Elle s'accroupit, pour ne pas rester à vue et tend l’oreille. Le bruit reprend un peu plus proche. *C’est une voix d’homme, ça ressemble à de l’anglais mais je comprends rien* Instinctivement Akara sort la hache de son étui et se faufile près d’un tronc pour se cacher tout en essayant d'identifier d’où vient l’intrus.

- "Je ne suis pas là pour vous attaquer."

*Un français ? Est-ce qu’ils sont deux ?* Agréablement surprise de rencontrer un second francophone en si peu de temps sur cette Terre dépeuplée, elle reste néanmoins méfiante, ne répond rien et continue de guetter. Son campement dans le champ de vision, tous les sens en éveil, Akara reste concentrée. S’il s’approche trop, il devrait déclencher le système d’alarme, elle saurait alors vite retrouver sa position. Mais l’alarme ne se déclenche pas, pourtant elle voit parfaitement un homme sortir d’entre les arbres à l’opposé de là où elle se terre. Les mains en l’air mais un couteau pourtant bien serré dans la main. Il parle fort mais il a un accent qu’elle comprend mal.
*friend ?*

Finalement l’homme s’installe sur un souche à l’extrémité de la clairière et ne dit plus rien. Personne ne le suit. *Il est donc seul ?*. Pour s’en assurer Akara reste en retraite silencieuse et continue d’observer, au cas où une autre personne se manifesterait. Son visiteur a l’air plutôt grand, il a des cheveux noirs qui lui arrivent aux épaules et lui cache la moitié du visage. Il porte encore sa tenue de cryonie qui laisse parfaitement voir une musculature développée, pourtant il porte un pantalon par dessus. La combinaison est totalement couvrante mais assez moulante, ce choix démontre clairement une certaine pudeur. Devant cette observation, Akara se surprend à imaginer ce que cet homme tente si bien de cacher. Un peu honteuse et les joues légèrement empourprées, elle décide de passer à l’action. Elle n’a pas entendu de bruit supplémentaire, et le grand brun reste assis, immobile, assis sur sa souche.

C’est peut-être quelqu’un de sa ruche mais il n’en a pas fait mention, ou alors c’est ce qu’elle n’a pas compris. EN dernière mesure de précaution, la jeune femme enlève délicatement ses chaussures pour adopter un pas souple et silencieux. Lentement, silencieusement, elle se déplace en veillant à rester hors de vue tout en évitant d’enclencher ses propres pièges. Elle fait le tour de la clairière pour s’assurer que personne ne se cache dans l’ombre et que cet intrus n’est pas un genre appât Elle se trouve maintenant à hauteur de l’homme.*Okay, il est tout seul, très bien et maintenant je fais quoi ?*. Debout et muette, elle continue de l’observer en attendant de savoir comment agir. De plus près, il a l’air encore plus musclé, son regard se fond sur ce dos large et ses épaules rebondies. La combinaison épouse parfaitement le corps et l’on peut distinguer les muscles un à un, le tout composant des courbes particulièrement harmonieuses. Ainsi immobile, il lui rappelle les sculptures grecques que l’on pouvait régulièrement croiser dans les musées des Beaux Arts, quoique plus habillé.

Soudain la statue se met à bouger. Ce mouvement la sort de sa rêverie poétique et sensuelle. L’homme se redresse complètement et à la façon de se tenir on sent que ses muscles ne sont pas décoratifs. Akara déglutit, elle hésite entre l’affronter ou s’enfoncer un peu plus dans la jungle pour se cacher. Mais l’homme continue de bouger. Alors qu’elle l’épie depuis de longues minutes , c'est elle qui se sent soudainement observée et prise au piège. Pour se débarrasser de cette désagréable sensation, elle rassemble tout son courage, attrape sa hachette de ses deux mains prête à lui enfoncer le crâne au moindre faux mouvement. Puis elle articule d'une voix forte et assurée:

- "Ne bouge plus !"
Akara
❦ Ramure de laurier
Akara
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Jeu 23 Fév - 21:58
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Le temps passait, passait... Et y'avait pas un chat. Lysandre soupira. Il avait dû alerter la ou les personnes vivant ici, et qui attendaient maintenant sagement qu'il s'en aille. Tant pis. Il aura essayé. L'idée de prendre quelque chose lui effleura l'esprit un court instant avant qu'il ne chasse ses pensées intrusives, et il se releva enfin pour s'étirer le dos après être resté quasi immobile aussi longtemps. Il avait tous les sens en alerte depuis longtemps, et maintenant il avait juste besoin de repos. Il allait faire demi tour et juste se trouver un coin pour dormir avant de repartir. Il se penchait donc sur son sac pour le ramasser, lorsqu'il se figea en entendant soudainement une voix, derrière lui. A quelques mètres, sûrement. Et ça sonnait féminin. C'était à peu près toutes les infos qu'il avait. Dans le doute, il préféra relâcher la bretelle de son sac à dos et lever les mains à hauteur de son visage, en évidence. Vides.

Puis, lentement, le brun pivota pour faire face à la voix qu'il avait entendu. Les mains toujours en l'air, il fit également un pas en arrière non pas pour s'éloigner d'elle mais pour enjamber son sac à dos et ainsi le garder en vue. S'ils étaient plusieurs, il ne prendrait pas le risque qu'on le lui vole. Il posa son œil valide sur elle, l'observant rapidement. Elle n'avait pas l'air effrayée, plutôt prête à frapper -et fort- s'il osait faire le moindre mouvement trop brusque ou menaçant.

- Je te veux rien.

Le français, donc. Ça lui allait très bien, c'était sa langue natale et il avait moins d'hésitation que l'anglais. Il l'observait, restant calme, et reprit de sa voix rauque.

- Si je te voulais quoi que ce soit, j'aurais touché à ton camp nan ?

Il désigna celui-ci d'un geste du menton.

- Et si tu avais juste pété les plombs et voulait buter du monde, tu m'aurais déjà planté ta hache dans la tête. Donc on a pas de raison d'se méfier autant.

Cette fois, il baissa les mains, lentement, pour les remettre le long de son corps et non pas dans ses poches. Autant éviter qu'elle pense qu'il a envie de récupérer une quelconque arme.

- La solitude me pèse un peu. J'ai vu ton feu au loin, donc je suis venu par ici. J'ai mes propres réserves, j'ai rien à voler.

Et il n'aimait pas être statique. Il serait plus avisé de se créer un campement comme elle l'avait fait, mais il deviendrait fou sans contact humain. Au fond de lui Lysandre avait cette envie de créer un petit groupement de survivants pour s'installer ensemble et vivre dans de bonnes conditions, mais il n'avait encore pu en parler à personne. Il ne devait pas être le seul à vouloir ça... Peut-être même existait-il déjà quelque chose du genre, quelque part. Alors il cherchait, quitte à ne pas trouver de confort le temps de son périple par manque de temps pour se poser.
Il sourit à la femme en face de lui, essayant de se montrer un peu plus avenant.

- J'm'appelle Lysandre. Ou Lys', si ça t'va.

Son regard se faisait un peu plus observateur maintenant qu'il avait essayé de désamorcer la situation. Elle était costaud, ça se voyait. Et puis tous ceux qui avaient été cryonisés avaient de bonnes capacités de survie, ce qui comprenait un entretien du corps. Il n'avait pas spécialement envie de se battre contre quelqu'un, encore moins l'une des premières personnes qu'il croisait depuis sa sortie.

- T'as déjà vu d'autres gens ? J'ai vu qu'des traces, parfois, rien de concluant. T'es la première à qui j'peux parler depuis qu'j'suis sorti.

Sans même qu'il ait conscience du temps qui était passé. Il s'était longtemps imaginé délirer en voyant des empreintes de pas, et avait même songé au fait qu'il était peut-être seul. Il avait enfin une preuve que non et le soulagement lui donnait envie de souffler. Il se l'interdisait cependant tant que la femme face à lui serait en alerte.
Lysandre
❦ Feuille de châtaignier
Lysandre
Lysandre
Dim 26 Fév - 21:20
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A ses mots, l'homme lâche son sac, lève ses mains - vides cette fois- et commence à pivoter. *Qu’est-ce qu’il a pas compris dans ne bouge plus ?*
Il lui fait maintenant face.

- "Je te veux rien."

*C’est le français* Elle n’a croisé personne d’autre en faisant le tour, c’est donc lui qui devait tenter de parler anglais. Elle retient un rire *le célèbre don pour les langues étrangères des français.* Akara ne dit rien, elle laisse l’homme s’exprimer, elle se concentre sur ses mouvements prête à intervenir.
Sans qu’elle ne lui ait autorisé quoi que ce soit il décide de lui même de baisser ses bras tout en continuant de parler *C’est qu’il est bavard notre adonis…C’est donc mon feu qui l’a attiré ici. Comme Kaosu… Est-ce que je vais finir par rameuter tous les chiens errants de Gaïa ?* Jusqu’à maintenant elle n’a pas fait de rencontres malheureuses mais il faudra qu’elle perfectionne son système de sécurité si elle ne veut pas courir trop de risques. L’actuel a clairement fait défaut… *Comment?*

Le présent humain se met à sourire malgré la situation. Il ne montre aucun signe d’hostilité alors elle décide d’adopter une position moins agressive.

- “Si tes intentions sont bonnes,  garde les mains loin de tes poches Lysandre et fait 3 pas en arrière je te prie. Je toucherai pas à ton sac si c’est ce qui t'inquiète”.

En même temps que cet ordre, elle balance sa hachette sur son épaule droite. Une position qui lui donne l’air décontractée mais qui lui permet surtout de passer rapidement à l’action si nécessaire. Quelques pas en avant suffisent à la sortir de l’ombre de la jungle, faisant ainsi face -avec une distance raisonnable de sécurité- à son visiteur.

- “Moi c’est Akara”

Elle soutient son regard d’un air de défi et un léger sourire presque provocateur du coin des lèvres. Le brun ténébreux semble vouloir faire la conversation. Cet aplomb avec lequel il s’exprime et son côté effronté malgré la menace qu’elle représente clairement armée de sa hache devrait agacer Akara. Elle déteste ne pas être prise au sérieux. Mais dans ce cas-ci , ça l’amusait assez. *On va voir combien de temps il garde son sourire* Prise au jeu, elle garde cet air de défi, se pare cette fois d’un sourire -faussement- menaçant , joue de sa hache, admirant d’un œil sa lame et surveillant de l’autre son interlocuteur.

- "T’es pas le premier à avoir été attiré par mon feu…"

Elle prend le temps de s’exprimer pour qu’il ait le temps de s’imaginer une histoire.

- "Le dernier a débarqué en pleine nuit. Je peux t’assurer qu’il a vu ma hache de bien plus prêt que toi."  

Dit-elle tout en pointant sa hache vers Lysandre avant de laisser mollement pendre au bout de son bras.

- "M’enfin, faut croire que toi t’es plus malin que lui ou juste mieux élevé peut-être ?"

Elle parle tout en réfléchissant. Elle ne le regarde même plus, les yeux maintenant rivés vers le ciel, se remémorant ses deux précédentes rencontres avec des humains. Elle n’est pas resté très longtemps seule. Kaosu a débarqué le soir même de son réveil de cryonie et Alice l’a retrouvé sur la plage quelques semaines plus tard. Elle n’a pas eu le temps de sentir isolée et a vite compris qu’ils étaient plusieurs à être déjà réveillés. La majorité est du genre nomade visiblement. Elle imagine le sentiment de solitude ressenti par Lysandre. Soudainement prise d’une certaine compassion, elle laisse tomber son jeu d’actrice et s’adresse à lui de façon très naturelle :

- "Tu peux rester un peu au camp si t’en as envie, en échange tu m’aideras à le perfectionner. A commencer par le système de sécurité que tu sembles avoir déjoué je ne sais comment."

Elle n’en revient toujours pas… des heures à tresser ses feuilles de palmier pour  rien…

- "Les feuilles de palmier !"

Elle laisse Lysandre sans plus d’explication et traverse la clairière en courant pieds nus en direction de l’endroit de la forêt où elle avait laissé ses chaussures et le butin de sa matinée de travail. Tout en se chaussant, elle lui crie de loin:

- "Est-ce que tu sais faire des tresses ?!! "  
Akara
❦ Ramure de laurier
Akara
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Dim 5 Mar - 14:57
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Alors qu'il parle, Lysandre voit bien que la jeune femme en face lui reste particulièrement méfiante et prête à lui sauter à la gorge au moindre mouvement de travers. Au moins, elle l'a laissé se retourner, bon point. Hors de question qu'il reste dos au danger, et puis elle garde l'avantage de la hache. Lui n'a que son couteau suisse dans la poche mais aucun doute qu'elle pourrait faire voltiger sa lame bien avant que lui-même ne mette la main sur la sienne. Finalement, elle semble légèrement se détendre tandis qu'elle lui donne deux ordres clairs, sans pour autant baisser son arme qu'elle repositionne simplement.
Le brun hoche la tête et relève légèrement les mains, à hauteur de son torse pour qu'elle ne les considère pas « proche de ses poches » avant de reculer de trois pas relativement grands histoire de montrer sa bonne volonté. Elle avance en miroir et il la voit désormais mieux. Elle est plutôt jolie, avec ses longs cheveux, son anneau dans le nez et cet air un peu... sauvage, finalement. Classe. Elle lui donne son nom et il hoche la tête en le notant. Akara, donc. Sans perdre son sourire, il l'écoute patiemment et hausse simplement un sourcil l'air d'en attendre plus à la mention d'autres visiteurs. Eh bien.

- Mieux élevé j'pense pas. J'parie plutôt sur « un peu moins désireux de me prendre une hache dans le coin de la tête ».

La suite le surprend assez pour qu'il perde son sourire. Elle change totalement d'attitude et se montre plus... naturelle ? Il baisse donc à nouveau ses mains pour juste laisser ses bras le long de son corps. Lorsqu'Akara lui propose de l'aider au camp, l'idée le séduit. Il aimerait se poser, s'installer, il n'a juste aucune envie de faire ça seul.

- Je--- Akara ?

Mais la voilà qui traverse la clairière pied nu sous l’œil grand ouvert de Lysandre, qui reste un moment confus avant de laisser finalement échapper un léger rire lorsqu'elle se rechausse. Il lui répond en criant de la même façon qu'elle.

- Je sais faire la version super costaud impossible à défaire une fois que ça a pris la flotte, tu vois le genre ?!

Il retourne près de son sac et sent alors comme... quelque chose rompre alors qu'il avance la jambe. Et c'est là que finalement, le fameux système d'alarme s'enclenche. Des choses s'entrechoquent et résonnent, faisant peur à quelques oiseaux qui s'envolent au dessus de la clairière. Ah. C'était donc ça qu'il avait miraculeusement réussi à ne pas déclencher ?
Jetant un œil autour de lui en écoutant les sons, il finit par revenir à Akara.

- Euhm... excuse moi ? Comment tu arrêtes ça ?

En attendant sa réponse, il ne remet pas son sac sur ses épaules et vient plutôt le déposer près du centre du camp. Il est lourd de ses outils, découvertes et réserves, et Lys' n'a aucun doute que quelques unes des choses qu'il a là dedans pourra intéresser la brune. Une fois le sac posé, il se redresse et s'étire le dos et le cou en faisant craquer ses os. C'est qu'il a passé un sacré moment immobile l'air de rien... Il finit en passant sa main dans ses cheveux pour les remettre un peu plus derrière ses oreilles. Ils deviennent trop longs, il faudra qu'il s'occupe de les couper un de ces jours même s'il a appris à aimer les avoir autrement qu'en coupe en brosse militaire.
Ces réflexions faites, il observe le campement avec intérêt. C'est qu'il est déjà franchement poussé...

- Ça fait un moment que t'es là non ? Seule ? Joli boulot.

C'est sincère et ça s'entend malgré son visage redevenu aussi inexpressif que d'habitude. Lysandre a envie de croire que l'humanité peut s'organiser assez pour trouver un rythme qui soit confortable sans avoir peur de manquer de nourriture chaque jour. Sans parler de civilisation, il voit plutôt un futur petit village ; et en attendant, ce camp c'est...

- Sûrement l'endroit le plus proche de l'humanité que j'ai pu voir depuis ma sortie de cryonie. Ca fait plais'.
Lysandre
❦ Feuille de châtaignier
Lysandre
Lysandre
Mer 8 Mar - 22:17
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- "Je sais faire la version super costaud impossible à défaire une fois que ça a pris la flotte, tu vois le genre ?!"

Cette remarque un peu superflue décroche un sourire à Akara, plus grand que de raison.

-" C’est parfait !" Crie-t-elle un peu essoufflée , tout en s'extirpant tout sourire de la végétation dense de la jungle, les bras chargés de ses feuilles de palmiers.
"On va pouvoir faire des nates. Et je te demande pas de t”occuper de mes cheveux."

Alors qu’elle regrette déjà cette blague minable *pauv’ folle, qu’est-ce qui te prend de raconter des merdes pareil* ; le bruit de son système de sécurité lui fait oublier ce petit dérapage verbal. Elle lâche aussitôt les feuilles et saisit sa hache.

- "Euhm... excuse moi ? Comment tu arrêtes ça ?"

La jeune femme se détend immédiatement lorsqu’elle comprend que c’est Lysandre qui est finalement tombé dans son piège.

- "C’est censé s’arrêter tout seul, le temps que la corde se stabilise à nouveau. Mais j’ai l’impression que le fil s’est rompu."

Elle fronce les sourcils, particulièrement contrariée et se dirige vers l'endroit où son visiteur a déclenché le mécanisme *ça va pas le faire , cette corde est trop rigide, elle a cassé au lieu de se détendre*.

- "Bien, bien, bien …" Souffle-t-elle exaspérée, les yeux rivés au sol.

Ce système de sécurité est la clé de sa tranquillité. Ou tout du moins, il la rassurait. Depuis qu’Alice lui avait partagé son expérience avec les Toudoux, Akara craignait que le fauve qui les avait attaqués, ou un de ses congénères, ne viennent rôder sur son territoire.  

Quand elle relève finalement la tête, le grand brun se tient debout au milieu du camp avec son énorme sac. *Il se trimballe vraiment avec ça ?* Il passe sa main dans ses longs cheveux noirs et laisse entrevoir une longue cicatrice qui recouvre son œil gauche. Un détail qui vient compléter sa panoplie du beau ténébreux *Je me demande comment c’est arrivé.*  

- "Tu … "

Elle n’a pas le temps de lui demander que son invité la coupe en la complimentant sur l’aménagement du camp..

- "Je connais pas ta notion du temps mais nan pas si longtemps que ça. Je suis pas assez assidue sur la tenue de mon calendrier mais j’dirai maximum 4 mois depuis mon réveil. Et comme je t’ai dis t’es pas la premier à passer ici. J’ai eu un petit coup de main."

Il n’est pas utile de cacher sa solitude mais hors de question qu’il la prenne pour une survivante plus isolée qu’elle ne l’est. Même s' il n’y a aucun signe de réveil parmi les membres de sa ruche, elle sera peut-être rejointe par des survivants que pourrait croiser Alice, ou mieux, par Alice elle-même ! Cette pensée ajouté à la compagnie d’une nouvelle connaissance la ragaillardi. Elle poursuit la conversation en souriant bien que son interlocuteur semble avoir déjà perdu son sourire.

- "Et toi ? T’es réveillé depuis longtemps ? T’as fais beaucoup de chemin chargé comme ça ? Qu’est-ce que tu transportes ?"

Elle s’arrête d’un coup, consciente qu’elle pose beaucoup de questions, trop d’un coup. Puis pour se redonner un peu de contenance et feindre une certaine indifférence, elle reprend une énième fois ses feuilles de palmiers.

- "Bon ! Et si on faisait ton lit ? Si t’es partant demain, on partira en expédition du côté des steppes inondées, c’est pas très loin. La corde de palmier ne fonctionne pas, je vais essayer de trouver des quenouilles, il me semble en avoir vu avant d’arriver ici."
Akara
❦ Ramure de laurier
Akara
Akara
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Jeu 16 Mar - 22:39
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Lys s'imagine faire des couettes à Akara et en rit vu le désastre que ça serait.

- Tu préfères pas, crois moi !!

Mais le voilà qui déclenche le fameux système de sécurité pas tout à fait au point. Ah. Comment on l'arrête ? Ça se fait tout seul normalement mais le fil est rompu ? Problème. Le brun la laisse chercher la solution alors qu'il va déposer son sac tout en complimentant le camp. Il se verrait bien faire quelque chose du genre, s'il avait choisi de s'installer au lieu d'être un peu nomade pour ne pas rester seul. Quatre mois de réveil... ça semblait peu, mais c'est qu'elle avait des connaissances solides pour en être déjà à ce point. Il tourne la tête vers elle et écoute sa question, semblant chercher dans son esprit comme s'il avait compté.

- J'ai vu passer quelques saisons. Je dirais pas loin de trois ans. Et pas chargé comme ça tout le temps, ça dépend. J'ai choisi de pas avoir un camp fixe comme toi car j'avais besoin de m'assurer que je n'étais pas seul. J'ai croisé peu de monde tout ce temps et j'ai surtout vu des cadavres plus ou moins vieux finalement... Ça me fait du bien de parler à quelqu'un.

Devenir fou était l'une de ses plus grandes peurs, avec le cliché qui lui trottait en tête d'avoir des hallucinations auditives comme visuelles à force d'être seul. Là... C'était un peu comme remettre l'horloge de la sanité à zéro, selon lui, en parlant avec quelqu'un. Ou alors il avait déjà commencé doucement à glisser du côté plus dérangé des choses en trois ans en sociabilisant très, très peu. En connaissant à peine Akara il n'allait pas se risquer à déjà vouloir rester près d'elle sur le long terme, mais il avait hâte de voir ce que leur coopération sur quelques jours pouvait apporter.
Il hoche la tête à la question du lit et s'accroupit près de son sac pour sortir sa gourde et boire un peu alors qu'elle lui parle des steppes. Il ne leur a jamais trop donné de nom, mais il se doute que c'est là d'où il vient. Cette immense zone peu praticable en ce moment à cause de la pluie qui transforme le moindre creux en immense flaque. Sa capsule s'y trouvait.

- Yes, ça me va, je connais l'endroit. Au passage, j'aimerais aller voir si les autres capsules dont je viens se sont ouvertes.

Il désigne son tatouage.

- Feuille de Châtaignier. Enchanté.

Lys lui offre un petit sourire amusé et se redresse une fois la gourde rangée.

- Tu as quoi pour faire un lit ? J'avais le lit fourni là, à la base. Et puis finalement j'ai pris l'habitude d'utiliser la bâche comme un hamac. Ca prend moins de place et c'est limite plus confortable. S'il faut, j'ai un bon couteau,. Mieux que c'qu'on m'a filé de base. Un truc que j'avais d'avant. Et quelques réserves de bouffe et d'eau.

Comme ça, c'est au clair : il n'a besoin de rien, finalement, juste de quelqu'un pas loin pour qu'il se sente assez en confiance pour dormir sur ses deux oreilles. Il ne manque que d'un sommeil profond, assez long pour réellement se retaper. D'ailleurs, la simple idée de bien se reposer le fait bailler  relativement bruyamment.

- Mh... pardon. Après tout ce temps passé immobile à attendre sur la souche là-bas et la fatigue, mon corps commence à se relâcher un peu.

Et même si c'est nécessaire, il n'aime pas trop ça. Réflexe de survie en solitaire, il a l'impression d'être sans défense. Il observe les alentours, cherchant à voir si un animal n'aurait pas été attiré par le bruit de l'alarme. Ça serait étonnant, mais qui sait s'il n'y a pas des espèces beaucoup plus curieuses maintenant...

- 'tout cas... c'est cool de me laisser dormir là. Merci, Akara.

Et il lui sourit, avec franchise. Ça ne dure pas longtemps car il s'avance vite pour ramasser les feuilles de palmier délaissées plus tôt et les ramener plus proche du centre du camp. Une part de son boulot de faite.

- Tu voulais les mettre où ?
Lysandre
❦ Feuille de châtaignier
Lysandre
Lysandre
Dim 26 Mar - 0:31
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Akara dépose ses feuilles de palmier près du feu où elle a l’habitude de s’installer pour ses travaux manuels. Elle l'écoute parler de ses précédentes “rencontres” tout en sortant de sa réserve du matériel pour lui confectionner un lit. *Des cadavres…* Elle s’interroge sur l’origine de leur mort *naturelle ou criminelle ?* Elle est assez bien placée pour savoir qu’il est plus facile qu’on ne pourrait l’imaginer d’ôter la vie d’un homme. Pourvu que ce ne soit pas l’état d’esprit dominant à cette époque. L’ambiance au camp étant plutôt légère et Lysandre continue de bavarder, elle décide de ne pas poser plus de questions à ce sujet.

- Feuille de Châtaignier. Enchanté.

Elle lui montre son avant bras en retour.

-“Ramure du Laurier. Plaisir partagé.” Je me suis peu aventurer en dehors de cette jungle au sol bleue, alors si tu connais les steppes ça pourrait m'être d’une grande aide." *j’en profiterai également pour m’assurer que mes indications pour les membres de ma ruches sont toujours bien visibles.* Par prudence et malgré la sympathie que lui inspire Lysandre, elle ne parlera pas de l’emplacement de sa ruche. Priorité à l’aménagement du camp pour que ces partenaires soient à l’abri du besoin à leur réveil.

- Tu as quoi pour faire un lit ? J'avais le lit fourni là, à la base. Et puis finalement j'ai pris l'habitude d'utiliser la bâche comme un hamac. Ca prend moins de place et c'est limite plus confortable. S'il faut, j'ai un bon couteau,. Mieux que c'qu'on m'a filé de base. Un truc que j'avais d'avant. Et quelques réserves de bouffe et d'eau.

- “Je fabrique un sommier à partir d’un cadre en bois dans le lequel je tisse les feuilles de palmier. En cette saison ça permet de dormir au sec sans avoir d’eau qui s’engouffre dans le hamac. Ramène tes feuilles par-là et sors ton couteau ça devrait en effet servir.”

La jeune femme lui donne plusieurs indications pour la fabrication, lui montre comment procéder pour la partir tissage. Tout en s’exécutant les deux nouvelles connaissances bavardent. Elle parle de ses aménagements réalisés et à venir, lui de son long périple jusqu’ici. Elle apprécie de pouvoir échanger ainsi avec autant de facilité, c’est naturel, ça coule de source.

Alors qu’ils bavardent depuis un moment et que Lysandre maîtrise l’art du tressage, elle entend le vendre de celui-ci gargouiller. Elle regarde l’homme dans son oeil valide d’un air amusé et complice puis se lève sans hésiter.

- “Je te laisse terminer ton lit, je vais chasser le dîner. Un bon repas et je l’espère une bonne nuit de sommeil devrait te remettre d’attaque. Je prendrais le 1er tour de garde. On se relaiera en attendant que je répare efficacement le système que t’as cassé”.

Elle dit ces mots sans animosité, aucune. Elle préfère être prudente voilà tout. Sans rien dire de plus elle part en direction du cours d’eau qui longe son camp quelques centaines de mètres plus à l’est.

Elle revient environ une heure plus tard avec un gros rat et 2 petits poissons. Elle sort un couteau, dépèce les poissons. Tandis qu’elle laisse le rat se vider de son sang, elle prépare un feu au dessus duquel elle installe une petite marmite. Elle y ajoute de l’eau, des herbes et champignons séchées et quelques racines provenant de ses réserves. Bientôt un délicieux parfum de plat chaud emplit l’air du camp. Elle ajoute quelques morceaux de viande de rat fraîche dans le bouillon, elle fera sécher le reste avec le poisson.

Tout en cuisinant ce rat-goût (ndlr : jeu de mot subtil choisi pour désigner un ragoût à base de rat), elle raconte à Lysandre comme elle avait l’habitude de préparer ce genre de plat chez elle dans les Cévennes.  

Le repas prêt, elle en sert une part dans un bol creusé dans une coque de noix de coco. Elle tend le tout à Lysandre , dans l’échange elle sent ses doigts fort et rugueux se poser doucement sur les siens. Leur regard se croisent, ils ne disent rien, mais il reste ainsi un instant, quelques secondes…juste assez pour que le coeur d’Akara s’emballe. *Bordel, qu'est-ce qu'il est beau !* Elle s’écarte rapidement, (avant que cela ne devienne gênant), sourit chaudement en se servant également un bol.

- “Bon appétit !” Lui lance-t-elle de l’autre côté du feu, faussement à l’aise.    
Akara
❦ Ramure de laurier
Akara
Akara
Pas de fumée sans feu [Akara & Lysandre] Giphy.gif?cid=790b76110b550cc9ce61d557270d1bced4a45832755ae5e6&rid=giphy
Sam 15 Avr - 15:50
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Oh il connaît bien les steppes, ça oui. Il y a passé le plus clair de son temps, entre le fait que sa ruche s'y trouve et son envie de rester dans des lieux assez dégagés pour repérer du monde de loin. Maintenant, il est plus dans l'optique de s'installer quelque part et s'avancer dans la jungle lui avait semblé une bonne idée. Il hoche la tête à la demande d'Akara.

- Ouais, j'connais. J'te montrerai mon carnet pour que tu jettes un œil s'tu veux.

Puisqu'il y note à peu près tout ce qui peut sembler utile pour la suite. Lysandre récupère les feuilles au sol alors qu'il demande pour le lit et il sourit en écoutant la façon de faire d'Akara. Il approche et dépose son chargement non loin alors qu'il répond, d'un air plus enjoué.

- Ça a l'air plus confortable qu'une bâche.

Il glisse sa main dans sa poche pour sortir son couteau, un opinel visiblement plus vieux que lui mais à la lame toujours sacrément aiguisée. Il en a toujours pris soin, après tout, et puis ces trucs là, s'ils paient pas trop de mine comme ça, ça dure des dizaines d'années. Il l'aura jusqu'à sa mort s'il l'entretient. Seul le manche montre son usure, creusant un peu la forme de la poigne de l'ex-militaire. Il s'agenouille pour suivre les indications d'Akara et créer un nouveau cadre et son « matelas » de feuille. Une fois le coup de main pris, Lysandre se surprend à discuter facilement et à montrer son côté plus sociable qu'il ne le montre, parlant des steppes et de ses découvertes là-bas tout en écoutant la jeune femme lorsqu'elle prend la parole.
C'est calme, et l'activité l'occupe sans lui prendre la tête. Franchement, c'est reposant. Il grimace un peu quand son ventre gargouille et qu'il réalise sa faim. Son regard se pose sur Akara quand il sent son regard sur elle et hoche la tête à sa proposition.

- Ça marche. Je vais essayer de finir avant que tu reviennes, histoire de t'aider à préparer le repas.

Il se penche de nouveau sur son tissage, attentif à ne pas se tromper et donner une forme ratée à la chose. Autant faire un lit et ne pas le recommencer. Il perd un peu la notion du temps maintenant qu'il est seul, concentré, l'esprit bercé par la tâche monotone et le bruit calme des feuilles et des craquements dans la jungle. Quand Akara revient, il en sursaute franchement et se met une claque mentale d'avoir autant baissé sa garde.

- C'est toi...

Il secoue la tête et soupire un peu, presque agacé par lui-même mais passant vite outre pour observer le rat d'un air curieux. C'est pas franchement l'animal auquel il pense en premier pour la viande mais d'un côté, ça doit pulluler en forêt... Ces trucs baladaient toutes les maladies du monde autrefois, mais sûrement que c'était dû à la pollution des humains ?.. Quoique. Elle lui explique qu'elle en faisait même avant, et il hausse un sourcil franchement étonné.

- Ah ouais ?.. Je pensais que ça rendait malade d'y toucher. Mais j'te fais confiance, si t'as l'habitude.

Lysandre la regarde préparer tout ça, proposant d'aider même si elle semble franchement vouloir se débrouiller seul. Son lit étant fini, il n'a pas grand chose à faire alors il sort son carnet pour chercher les pages les plus intéressantes qu'il ait sur les steppes et lui en parler un peu.
Il lève le nez et lui sourit quand elle lui tend une demi-noix de coco d'où s'échappe un bon fumet qui lui ouvre encore plus l'appétit et il vient l'attraper à deux mains, frôlant les doigts d'Akara qui s'écarte précipitamment. D'un air surpris, il répond.

- Merci, à toi aussi...

Il observe Akara un moment, sans trop faire attention au fait que ça peut être gênant. Il a perdu quelques codes sociaux, avec tout ce temps en solitaire... Mais il n'est pas stupide et l'idée qu'il puisse lui plaire lui effleure vite l'esprit. Oh. Donc c'est plutôt réciproque ? Il étire un sourire un peu amusé et mange un peu, avant de reposer le bol encore à moitié remplit pour pouvoir discuter un peu.

- C'est délicieux.

Et puis il la regarde, sans air lubrique mais plus comme on admire une œuvre. Lysandre n'a jamais trop fait la différence entre les mots « beau » et « sexy » quand on parle d'humains. Les gens sont beaux ou ne le sont pas, il s'imagine rarement quoi que ce soit de charnel avant d'être directement confronté au désir de la personne en face de lui. Ses quelques expériences se résument à des espèces de coup d'un foudre d'un soir, ou à... des paris d'ados stupides, il faut bien le dire. Il était sacrément con, fut une époque.
Sans doute que c'est la solitude qui parle, mais pour une fois il sent comme une chaleur en lui à l'idée qu'Akara ait la moindre idée en tête.

- J'aime bien comment tu me regardes.

Il sourit d'une façon complice alors qu'il se redresse un peu pour venir se reposer pas très loin d'elle, leurs épaules se touchant presque. Puisqu'il n'est pas très doué pour jouer sur les mots, il préfère être lui-même. Direct.

- Presque comme si tu n'en voyais pas assez. Je me trompe ?

Il garde son sourire alors qu'il l'observe, son regard clair ancré dans celui plus foncé d'Akara. Elle est jolie, franchement. Elle a le même genre de carrure musclée que les femmes de l'armée, et ça lui plaît, lui qui a toujours apprécié les physiques bien bâtis.
Il a un peu chaud, ça lui fait bizarre. Le sexe avait toujours été très au second plan dans sa vie. Beaucoup d'effort pour un plaisir parfois décevant. Pourtant là, il y avait quelque chose.
Comme une envie d'en voir plus, lui aussi.
Lysandre
❦ Feuille de châtaignier
Lysandre
Lysandre
Sam 13 Mai - 1:14
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Elle engloutit des morceaux de ragoût comme elle ravale ses pensées. *Je viens de le rencontrer qu’est-ce que je m’imagine ? *Gênée, elle mange rapidement concentré sur son bol de noix de coco encore fumant, mais en jetant tout de même quelques regards en direction de Lysandre pour ne pas qu’il se sente subitement ignoré. *Ce serait encore plus flag*

- "J'aime bien comment tu me regardes."

Surprise, elle avale tout rond un morceau de viande et manque de peu de s’étouffer. *Grillée* Lysandre se lève et vient s'asseoir juste à côté d’elle. Elle ne comprend pas vraiment pourquoi il agit comme ça, alors elle le regarde, scrute son œil à la recherche de la réponse à une question qu’elle ne posera pas.
Il lui sourit , son regard a changer et son visage a l’air plus lumineux. Est-ce que c’est du à la lueur des flammes qui se reflète sur sa peau clair ou ce est-ce que c’est juste une impression ? Peu importe la raison, le résultat est le même, il est beau à regarder. Absorbée par les mystérieux stigmates de Lysandre, Akara ne dit toujours rien, c’est lui qui reprendre la parole:

-"Presque comme si tu n'en voyais pas assez. Je me trompe ?"

Cette question la sort immédiatement de ses songes, elle éclate de rire balançant son corps et sa tête en arrière.*On ne peut pas dire qu’il tourne autour de pot*, la franchise de Lysandre lui fait oublier toute gêne. Ses mains appuyées sur le banc, ses yeux se posent l’espace d’un instant sur le dos large et musclé de son invité, les os des omoplates saillants. Elle sent alors une vague de chaleur l’envahir qui se diffuse depuis son entrejambe jusqu’à sa poitrine qui semble se gonfler d’un désir qu’elle n’a pas ressenti depuis longtemps. Son cœur bat plus vite, plus fort. Elle reconnaît bien ses symptômes. Bien sûr qu’elle veut en voir plus, mais elle ne veut pas se contenter de regarder. Elle veut sentir les muscles bandés de son torse se presser contre sa poitrine nue et voir le sourire confiant de Lysandre se transformer en une grimace incontrôlée de plaisir.

Excitée et amusée par la question, elle se redresse à sa hauteur pour lui dire à l’oreille:

-”T’as conscience que ta combinaison en montre déjà beaucoup ?” Elle soutient son regard d’un air entendu.

Sans vraiment s’en rendre compte, elle se penche plus près de Lysandre, pose une main sur la sienne. Elle dégage ses cheveux vers l’arrière pour mettre en évidence sa nuque et ses épaules nues, comme une invitation à caresser sa peau. Elle soutient son regard et lui chuchote:

- "Et toi tu veux en voir plus ?"

Sans vraiment attendre une réponse de sa part, elle s’approche encore un peu plus de Lysandre, penche sa tête de côté pour porter ses lèvres à quelques centimètres des siennes, elle le regarde toujours droit dans l’oeil. Ce ne sont pas des mots qu’elle attend mais bien des actes.
Akara
❦ Ramure de laurier
Akara
Akara
Pas de fumée sans feu [Akara & Lysandre] Giphy.gif?cid=790b76110b550cc9ce61d557270d1bced4a45832755ae5e6&rid=giphy
Dim 14 Mai - 20:27
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