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Au camping de la Jungle Bleue
Allongée sur le sol telle une étoile de mer, Akara se reconnecte à chaque partie de son corps tout en admirant le ciel bleu. Elle recharge ses batteries à coup d’UV pour affronter ce nouveau monde. *Batterie* Elle repense à ce lecteur MP3 qu’elle avait trafiqué avant de partir pour le “nouveau continent”, pas question d'envisager une vie sans musique, est-ce qu’il allait encore fonctionner ? Elle sort l’appareil de son sac et oriente les petits panneaux solaires pour assurer une recharge optimale.
*Soif*
- "On voit où sont tes priorités ma vieille."
Elle sort sa gourde pour se désaltérer, tout en scrutant l’horizon autour d’elle. Le soleil était haut dans le ciel, elle avait quelques heures pour se créer un abri avant la nuit. Rester près de la ruche n’est pas une option, pas d’arbre, pas de point d’eau à proximité. *un vrai tombeau* Pense-t-elle.
Pas étonnant que son prédécesseur ne se soit pas éternisé dans le coin, il n’a laissé aucune trace si ce n’est le trou qui lui a permis de sortir. Elle accroche son lecteur MP3 sur le son sac à dos, il continuera de charger pendant qu’elle marche.
Sa hachette toujours dans la main droite, elle se dirige d’un pas vif et décidé vers le nord, elle y distingue nettement un premier arbre à 2km qui lui permettrait de faire une pause à l’ombre si nécessaire. Elle espère surtout trouver rapidement un point d’eau, la boue séchant sur sa peau, avait l'avantage de la protéger du soleil mais commençait à la démanger.

Après une heure de marche, elle commence à distinguer l'orée d’une forêt, si la faune n’y est pas trop hostile elle devrait pouvoir y établir un abri de fortune au moins pour cette nuit. Elle pose sa hachette et son sac  un instant pour détendre les muscles de son dos et ses épaules, elle enlève son marcel blanc pour l’enrouler autour de sa tête. * ça cogne , c’est pas le moment de faire une insolation*. et reprend une gorgée d’eau. *on se rationne*.
Dans moins d’une heure elle profitera de l’ombre et de la fraîcheur de la forêt, ça ne s’annonce pas si mal, *pourvu qu’il y ait de l’eau*. Elle reprend sa marche.

[...]


- “Putain de merde !!!”
Ce qui avait tout l’air d’être un rat (si on met de côté sa taille  démesurée) venait de lui frôler le mollet en courant. Entre surprise et crainte, c’est la curiosité qui l’emporte et Akara se met à la poursuite du drôle d’animal. Il s’arrête soudainement, elle fait de même en restant à une distance raisonnable,  elle  s’accroupit pour ne pas l’effrayer et l'observe en silence. Il est en train de s’abreuver.  *PAR-FAIT*, elle vient de trouver de l’eau et ce mammifère devrait fournir une bonne source de protéines. Ni une, ni deux, sa hachette toujours à la main, Akara bondit sur l’animal et lui enfonce directe la lame dans le crâne. Sans tarder et pour être sûre qu’il ne souffre pas, elle lui assène un deuxième coup afin de séparer la tête du corps.

[...]


J-1
ça a marché !!!! Miracle ou coup de génie mais mon lecteur MP3 fonctionne ! J’écris à l’instant en écoutant “Time is to Rebel” de Naâman, un pur bonheur. J’ai quitté ma ruche vers midi, 2 personnes y sommeillent encore, la 3e s’est fait la malle sans laisser de traces. Je ferai des rondes régulières pour surveiller le futur réveil des autres ou peut-être tomber sur la personne qui s’est déjà réveillée.
J’ai marché 4 heures jusqu’à atteindre une forêt. J’y ai établi un camp de fortune sous un champignon géant. Quand je dis géants, je n’exagère pas ils font la taille d’un arbre ! Ici tout est bleu, je me sens un peu comme la schtroumpfette, si ce n’est que je suis seule … mais ça me convient pour l'instant.  
Pour un premier jour dans l’inconnu hors civilisation en l’an je ne sais pas combien, ce n’est pas si mal. La température est tenable, j’ai trouvé de l’eau et ce rat géant n’avait pas trop mauvais goût. Reste à voir comment se passera la digestion, si les températures ne chutent pas trop la nuit et si la faune locale nocturne ne s’avèrent pas trop hostile.


Akara range son carnet et son lecteur précieusement dans son sac avant de prendre son ukulélé pour jouer une balade à la lueur du feu de camp.
Akara
❦ Ramure de laurier
Akara
Akara
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Sam 21 Jan - 17:23
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Jour bablabla.
Il ne tient pas les comptes Kaosu, même si en sortant de son sommeil artificiel les premières journées s'inscrivaient qu'il le veuille ou non dans son crâne. Maintenant, il se souvient à peu près du nombre de pleines lunes qu'il a vu, mais c'est juste pour se donner un ordre d'idée. Genre à peu près une dizaine et tant pis pour la précision.

- Tssk...

Un sifflement mécontent entre ses dents et il observe les mains dans les poches de son treillis l'effondrement de terrain qui lui barre outrageusement le chemin. Enfin, chemin, le mot est sûrement un peu trop... optimiste par rapport à l'état de sa promenade, qui ressemble pour sa part à une errance sans but à travers la région. Mais mine de rien, Kaosu fonctionne avec méthode et rigueur et a de toute façon bien trop d'énergie pour s’arrêter en cours de route, ou abandonner face à un semblant de crevasse rempli de végétation dont il ne perçoit pas le fond. Rien d'autre que des ronces, des pierres, et d'énormes champignons qui poussent par ci par là sans qu'il ne comprenne pour l'instant le schéma. Cela lui suffit néanmoins pour lui faire envisager une autre direction, genre prendre à droite là, pour longer la plaie qui déchire cette partie de la forêt en espérant trouver une pente moins abrupte pour traverser, ou un semblant de pont naturel, ou même un endroit où il pourrait carrément sauter avec moins de danger. Qu'importe donc, il n'a pas d'échéance ni de rendez-vous à honorer, alors mieux vaut éviter de se presser. Puis il faut dire que le sol bleu et meuble est peut-être solide, mais qu'il cache parfois de bien jolis pièges dans lesquels il préfère ne pas se précipiter tête baissée. Sa cheville l'en remercie d'ailleurs encore.

Quelques heures plus tard et descendu d'une dizaine de mètres par la même occasion, Kaosu poursuit sa marche, son sac à dos dont il ne sent plus le poids depuis le temps bien en place sur son dos, et quelques nouvelles écorchures aux mains. Mais cela en valait le coup. Outre le fait qu'il suit maintenant un tout fin cours d'eau qui ruisselle au fond de la sorte de crevasse, il est aussi -littéralement mais il préfère passer outre- tombé sur une plante qu'il a adoré reconnaître. Un peu plus haute que dans son souvenir, une teinte légèrement différente peut-être vu les sols étranges de cette foret, mais en écrasant délicatement une feuille entre ses doigts, c'est bien la senteur anisée qui lui avait pris doucement le nez. Et en vadrouille ainsi, on ne fait pas le sensible. Si la réglisse est loin d'être un goût qu'il apprécie normalement, Kaosu avait adoré le redécouvrir il y a quelques mois. Cette fois-ci tout autant. Alors après avoir creusé un peu, il en avait extrait quelques racines au couteau et s'était permis de prendre deux trois gousses pour pourquoi pas tenter d'en replanter quelque part à un moment donné. Puis après avoir bien nettoyé les racines et enlevé un peu l'écorce, c'est avec un petit bâton de réglisse entre les dents qu'il se balade maintenant. Tout en se disant que l'être humain a foutu un sacré bordel vu que cette plante était totalement d'importation et n'aurait sûrement pas pu se retrouver là par ses propres moyens.

Le goût sucré est agréable et coupe un peu la faim. Kaosu se rationne quand il le peut. Après le temps à marcher et arpenter ce nouveau continent, il sait quel besoin à son corps, à quel moment il doit le nourrir. Déjà avant, il n'était pas un bon mangeur, pas un gros mangeur. Mais là, c'est juste l'essentiel. Alors avec ce bonbon qu'il ronge tranquillement, il sait qu'il peut passer la nuit tranquillement, il mangera un truc consistant au prochain lever de soleil. Les quelques poches de son sac contiennent des réserves s'il ne trouve rien d'ici là, mais il ne s'en fait pas. S’inquiéter, c'est utiliser trop d'énergie dans le vide. Mieux vaut la diriger de manière utile. Et parmi les lueurs de la nuit que la forêt atténue, il y en a une au loin qu'il ne discerne que trop bien. Un feu. Aucune raison d'avoir un incendie et rien autour de lui ne semble pris de panique. Alors c'est une présence, humaine, vers laquelle il se dirige. Avec le cœur rempli d'un léger espoir qu'il fait taire rapidement. Ce serait trop beau. Ce doit juste être quelqu'un, même s'il a appris à apprécier les « quelqu'un » maintenant. A s'en méfier aussi. Mais il est sûrement un peu trop optimiste. Si tant est qu'on peut l'être trop.

Son blouson autour de la taille, les bras nus, il repousse quelques feuilles épaisses et s'avance presque sans bruit. S'il ne veut pas surprendre la ou les personnes, il ne veut pas non plus annoncer sa présence trop tôt et tomber sur des gens dangereux. Ce nouveau monde fait perdre quelques esprits, il en a été témoin. Alors quand devant lui, sous un énième champignon bien trop grand, se dessine la silhouette de quelqu'un qui semble faire de la musique, Kaosu se redresse un peu et se décide à s'avancer. Il y a eu des belles rencontres aussi dans son aventure, autant voir si celle-ci peut l'être. Les mains levées, langage universel pour dire que ses intentions sont pacifiques, il finit d'approcher la mélodie qui finalement se tait, et plaque un sourire enjoué sur sa gueule en récupérant la racine de réglisse qu'il mâchonnait entre ses doigts.

- Hello salut hola ?

Il ne tente même pas le japonais dans un franc délit de faciès mais la femme là, elle n'a pas une tête à parler sa langue. N’empêche, alors qu'il s'est arrêté à genre trois mètres du feu, quelque chose dans son visage ou sa silhouette le turlupine. Pas simple de savoir dans la pénombre du soir, avec les flammes qui redessinent les traits de l'inconnue à chaque crépitement. Mais ça se tente et il s’accroupit avec un sourire en coin sur la gueule, les bras croisés sur ses genoux, le ton amusé, joueur comme on peut l'être sûrement accoudé à un bar une bière à la main et pas au milieu de nulle part, sans plus d'être humain pour servir une pinte.

- On se connaît non ?

Il y a de grandes chances que ce soit son esprit en manque de compagnie qui s'accroche à chaque infime détail et se joue des films cela dit.
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Lun 23 Jan - 12:41
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La nuit est douce près du feu mais la mélodie un peu moins. Si Akara a gardé sa force et d’assez bons réflexes pour chasser, quelques centaines d’années auront eu raison de la dextérité de ses doigts. Phil Collins doit se retourner dans sa tombe en l’entendant massacrer ainsi “In the air tonight”. Mais notre musicienne ne semble pas perturbée par ces faux accords, peut-être même ne s’en rend-elle pas compte ? Elle continue de jouer, oubliant de cette manière qu’elle est seule dans ce nouveau monde et se rassure en se disant que le son ajouté aux flammes tiendrait les bêtes éloignées.
Enfin c’est ce qu’elle croyait jusqu’à ce qu’elle aperçoive une ombre à travers les buissons. Elle arrête alors de jouer sans pour autant perdre son calme. Sa main droite libérée, elle agrippe discrètement le manche de sa hache et maintient son regard bien fixé sur l’ombre qui s’approche. *C’est grand…, humanoïde, … Et si c’était le membre manquant de la ruche? Ou s’il était dangereux ?* Elle serre plus fort le manche de hache prête à l’enfoncer dans la chair de l’intrus au premier faux mouvement.
Finalement le visiteur se distingue du décor, les mains levées en évidence, et ses deux bras nus laissant paraître sa très bonne condition physique. Il continue de s’avancer sans qu’elle ne l’y ait invité, tout sourire il s’installe en face d’elle et la salue dans 3 langues différentes. *C’est qui ce zigoto ?* Et pourquoi il me sourit comme ça ?* Elle inspecte rapidement son environnement proche  et aperçoit le reste de rat grillé pas loin du feu”. *Il doit avoir faim, il cherche à manger*.

Akara n’a pas le temps de lui répondre qu’il enchaine.

- On se connaît non ?

Akara fronce les sourcils, plisse les yeux et s’approche légèrement pour le regarder le plus prêt. *On dirait une contrefaçon asiatique de Jason Momoa avec son sourcil coupé* Elle le toise de bas en haut, son regard s’arrête sur son poignet -il n’est pas de sa ruche-  mais ce tatouage de cerf sur avant bras elle l’a déjà vu. *On s’est déjà vu c’est certain. Mais où ?!* Qu’importe, malgré les efforts de son interlocuteur pour lui inspirer sa sympathie elle ne lui fait pas confiance; prudence oblige.
*On va le tester* Sa hache toujours à la main, elle lui met la lame en évidence sous les yeux.

- “Va savoir, ta tête ne me revient pas et ton sourire forcé  non plus."
A peine a-t-elle prononcé ces mots qu'elle le regrette. Elle hésite un instant, baisse sa hache avant de poursuivre.

- Si t’as faim dis-le tout de suite, tourne pas autour du pot. Il me reste de la viande, autant que tu la mange elle se gardera pas longtemps. Si t’es vraiment sympa, tu me remercieras demain en me donnant un coup de main.”

C'était sa façon à elle d'être courtoise, après tout, on allait pas construire un nouveau monde en laissant la méfiance passer au-dessus de tout.
Akara
❦ Ramure de laurier
Akara
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Lun 23 Jan - 20:08
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La jeune femme est tout sauf avenante, ce qui ne le fait pas lâcher son sourire. Il en faut bien plus pour que Kaosu perde son assurance, et au contraire, croiser un nouvel être humain à tendance à le faire retrouver son caractère d'avant, de quand il pouvait juste rire avec les potes sans réfléchir à s'il aura à grailler demain. Et il se laisse volontiers toiser, haussant son sourcil rasé pour seule réaction, avant que l'inconnue-qui-lui-dit-un-truc n'élève sa hache. Quelques paroles tout aussi tranchantes que l'arme s’élèvent alors. Ça le fait reculer d'un pas, sifflant entre ses dents, ses mains toujours en évidence. Si elle est bonne en lancé de hache, qu'il tente ou non de récupérer son couteau à sa ceinture ne servira à rien. Pff, ça lui apprendra de vouloir sociabiliser en pleine jungle. Les gens ont perdu les bases de la politesse. Et, amusant, il est presque persuadé que celle là ne les a jamais eu, les bases.

- On pointe pas les gens d'une hache juste à cause de leur gueule, sinon je crie au délit de faciès.

Au moins, la conversation se passe en anglais. S'en foutant bien de si sa tentative d'humour allège ou non l'ambiance, il se redresse quand la hache est baissée, puis affiche une moue presque outrée en l'entendant.

- J'suis pas un chien qui vient réclamer une gamelle, merci bien. Par contre si toi t'as besoin d'un coup de main, dis le tout de suite hein... J'te jure, l'amabilité c'est plus c'que c'était.

Pour le coup, son sourire a disparu et Kaosu est juste vexé, reprenant son bâton de réglisse entre ses dents alors qu'il examine le petit camp de fortune. C'est tout de même dingue, mais il n'arrive pas à remettre le doigt dessus. Sur pourquoi cette meuf lui dit quelque chose, et dans quel contexte il aurait pu la croiser. En même temps, il vadrouille depuis pas mal de temps maintenant, et le 'avant' lui semble être terriblement lointain, tout en étant il n'y a si peu de temps. Une autre vie quoi et il tente de retrouver dans quel genre de lieux il aurait pu croiser ce genre de personne adorable. Et qu'il se souvienne un peu d'elle aussi, ce n'est pas juste un passant dans la rue ou une grincheuse à la caisse...

- Ah... fuck ouais la hache...

Il soupire, un goût sucré de réglisse sur le palais. C'est bien sa veine, cette histoire qu'il avait mise de coté et qui lui revient enfin.
Une histoire de hache. Et d'amabilité.
Déjà à l'époque ça n'avait pas fonctionné et il se frotte l'arrière du crâne en grimaçant.

Un dernier lancer. Qui se plante dans la cible mais sans faire mine de s'approcher vraiment du centre. Et Kaosu siffle entre ses dents, exaspéré, un mouvement rageur lui échappant en voyant son lancer si déplorable. Il s’essuie finalement les mains sur son pantalon, tournant le dos à la piste pour hausser les épaules.

- J't'en prie, puisque tu sais bien mieux y faire.
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Lun 30 Jan - 21:30
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- J'suis pas un chien qui vient réclamer une gamelle, merci bien. Par contre si toi t'as besoin d'un coup de main, dis le tout de suite hein... J'te jure, l'amabilité c'est plus c'que c'était.


- L’amabilité ? Qu’est-ce que tu me chantes ? Tu débarques en pleine nuit dans mon camp en sortant subitement d’un buisson tu t’attendais à quoi ? 
Akara retient un sourire. Il a pas complètement tord, mais elle ne lui dira pas. Dans une autre vie, il y a quelques centaines d’années probablement, l’approche de son interlocuteur aurait pu être qualifié d’harcèlement de rue mais le contexte à changer, les humains se font rare. Elle avait de vieux réflexe voilà tout. Sans quitter des yeux son interlocuteur elle plante vivement sa hache dans le sol. Un signe de paix, quoi que suffisamment virulent pour dissuader Momoa San de faire le malin.
- Ah... fuck ouais la hache…
A ces mots, Akara baisse le regard vers le tatouage de son visiteur qui lui rappelait jusque-là vaguement quelque chose, puis le regarde à nouveau dans les yeux. *Mais oui !*  Cette fois elle ne peut s’empêcher d’échapper un petit rire. 
- "Ha-ha oui la Hache !!!”
...

Akara est posté devant l’établi où sont disposées différentes armes de lancer, shurikens, couteaux, haches de différentes tailles. Elle hésite, elle manie très bien les hachettes, cet entrainement serait l’occasion de tester plus grand. Elle louche, hésitante, sur un gros modèle de hache quand un cerf tatoué sur un avant bras vient lui barrer la vue. C’est le japonais de son équipe, il manie bien le couteau, mais là … Il a beau être grand et musclé, c’est vraiment pas une arme facile.
-"Si j’étais toi je prendrais pas si gros." 
Pas de réaction.
- "Elle est très puissante, oui, mais sa portée est  limitée. En plus elle demande beaucoup de force et de technique, c’est pas le plus efficient pour un mode survie."
Sans attendre la réponse de son compagnon d'entraînement, elle prend une hachette et se dirige vers le terrain d'entraînement.
Après une demie-heure d'entraînement libre, le général qui nous sert de coach rassemble le petit groupe pour nous tester un par un.  
C’est au tour de Monsieur Grosse Hache. Il touche la cible *Pas mal.* mais sans atteindre le centre. Elle l’avait pourtant prévenu que la hache qu’il avait choisi était pas facile à manier. 
- J't'en prie, puisque tu sais bien mieux y faire.
Akara regarde à droite, à gauche. C’est bien à elle qu’il s’adresse. **Il a fumé ? J’ai dit que c’était pas un outil adapté, pas que je savais m’en servir !* Il est visiblement agacé mais ce n’est pas une raison pour la prendre à partie devant le reste du groupe de cette manière. Elle qui voulait rester discrète… Il a peut-être manqué de peu sa cible, mais il a touché l’égo d’Akara en plein dans le mil.  *Je vais lui montrer moi à ce zigoto* 
Elle se dirige vers le chevalet pour récupérer la fameuse hache. D’une main et d’un coup sec elle la décroche du bois. Elle la porte à hauteur de ses yeux. Le manche mesure pas loin d’un mètre, c’est assez long pour un petit gabarit comme elle, heureusement l’arme n’est pas si lourde, un peu plus d’un kilo. C’est un bel outil sans nul doute, mais pas de ceux qu’elle a l'habitude de lancer. En forêt, elle a toujours préféré utiliser les petites haches, maniables à une main, confortables à porter à la hanche ou dans le dos. C’est donc pas tout à fait sûre d’elle qu’elle s’installe sur le départ marqué d’un trait au sol.. Elle jauge la distance, un peu plus de 5 mètres, c’est pas très loin mais vu la taille du manche elle a intérêt à tout donner. 
Le pied gauche devant, les hanches bien dans l’axe de la cible, main droite au-dessus de la gauche. Elle lève la hache bien haut au-dessus de sa tête avant de la lancer en accompagnant le mouvement de tout le haut de son corps. L’arme fait presque 3 rotations complètes avant de s’enfoncer profondément dans le bois le fendant de toute sa longueur. 
*Dans le mil !* Elle se retourne, regarde Monsieur Grosse Hache dans les yeux avec un air malicieux et retenant son sourire. Elle est bien trop fière de sa performance, elle jubile intérieurement. Elle rejoint le rang qui s’est formé devant le Général et quand elle arrive à la hauteur de son rival lui murmure:
- “Si t’es sage je t’apprendrais”.   
...


Haha. Akara arrête de rire, prend cet air taquin qu’elle n’avait pas sorti depuis ce jour-là à l'entraînement. 


- "Alors dis-moi. Si t’es pas là pour manger, tu viens pour te venger ou prendre ton cours ?"
Akara
❦ Ramure de laurier
Akara
Akara
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Dim 5 Fév - 20:34
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