Anna-Maria a toujours vécue dans une petite famille aimante mais aux nombreux soucis, ce qui lui a forgé un caractère qui croise le fer si il le faut, et un cœur pur, prête à donner sa vie pour une âme innocente.

Nombreux sont ceux qui ont pu compter sur elle, ou être puni par bien des manières, même si la violence n'est pas son outil de prédilection. A souvent rester à la maison, à profiter de se perfectionner elle même au vieux piano de la famille, à lire, faire du vélo et rester au chevet de sa grand-mère mourante qui se nommait Maria elle même aussi.

Anna a appris de cette femme forte, qui ne gardait pas un visage triste lorsque la mort l'appelait. Elle lui comptait le vieux temps, où tout était possible et où les hommes ont façonné un monde à son apogée.

Son père lui donné la force et l'entraînement pour supporter un esprit comme le sien. Sa mère, la douceur et la solidité d'un amour indéniable et sans fond; quiconque touchera le cœur de Anna-Maria, aura le droit au doux repos et à la vie de cette jeune femme, à mémoriser son beau visage, comme hypnotiser.

Voir les belles choses de l'œil de sa grand-mère a fait d'elle une jeune fille bien mûre à un âge où on se préoccupe à amasser le plus gros trésor, mais pas Anna-Maria, qui collectionnait les histoires et aimer prendre soin de chacun qui occupait une place dans son cœur.

Cette jeune fille a grandi et s'est fait pas mal d'ennemis de l'enfance, dont elle même. Elle s'est battu pour ses idées, et progresser pour atteindre un sommet où elle pourrait se reposer sur ses lauriers. Elle sait reconnaître un ami d'un ennemi, à une mort d'une vie, et à un choix juste.

Leadership, soutien, amitié, amour, intelligence, curiosité et loyauté sont ses qualités et personne ne peut lui arracher ceci d'elle.

La "fin" de sa vie l'a beaucoup touchée, plus rien ne serait pareil et ça a été la mort véritable pour elle; plus de repères, seulement elle et ses sens aiguisés.. comment échouer à faire de ce monde un monde meilleur où elle fondera sa famille et où elle pourra de nouveau jouer du piano.. du moins ça reste son idéal.

Longtemps à rester dans cette capsule, comme si son corps avait lâché pour la laisser traverser le temps sans qu'elle ne ressente quoi que ce soit. Elle n'entendît pas la souffrance des gens qui vivaient leurs derniers instants, pas la voix de sa mère ou de son père, pas de mots doux et rassurants de la part de Lucas, son petit ami; non. Son cœur cri de douleur à avoir trop de place comme cela, doit-elle se réveiller ? Oui ! Mais quand ? Il a fallu du temps et haut dessus de sa tête, la face du monde avait véritablement changé. Plus d'homme au centre de la Terre, plus d'électricité, de gratte ciels empilés, de doux lits synthétisés pour une nuit rêvée, plus rien. Elle attendait de se réveiller, mais même ça elle ne le ressentait pas, des années et des années de laisser morte, à dormir et passer les années sans agonie.

Mais, le chant de la Terre lui revint, la sensation lui revint, la sensation de contrôle de tout son corps lui revint. Elle pouvait respirer un air encore jamais exploité ou senti par autrui avant. Les choses qui la maintenaient en vie se défirent d'elle, et même si elle ne sentait pas ses jambes encore, elle se mit à se pencher lentement et vint presque à tomber raide sur le sol; mais il n'en s'est fallu de peu, elle juste sous le choc d'une hibernation encore jamais faite. Elle se roula sur le côté, allongée, et regarda le plafond, et s'est ainsi qu'elle se rappelle de son nom, de sa vie et de qu'elle a perdu et gagné.

Beaucoup de larmes silencieuses, beaucoup de mots chuchotaient au vent, elle est perdue dans un monde perdue et seule la maîtrise de son corps et de son esprit peut la remettre sur pieds.

C'est après deux heures à plat, qu'elle se mit à se relever et à se remettre debout, et ce fut la chose qui lui fallait pour comprendre. Plus de larmes, plus de mots; alors qu'elle a la main sur le cœur et que celui-ci bat; elle compris et dit: Je suis en vie.