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Mathias Nqobani
Ft. Nom de la ressource

Mathias Nqobani Lk73

Code:
https://zupimages.net/up/23/28/lk73.jpg
 
Je suis le personnage de Inconnu et je parle en #ff6600 !
Carte d'identité

Nom complet
Nqobani (You must conquer) Mathias Alston
Date de naissance
15 Juillet 2045
Âge
25 ans
Genre
Masculin
Orientation
Hétéro

Nationalité
Sud-Africaine
Langues parlées
Zoulou, Anglais (niveau correct)

Taille
1m82
Couleur des cheveux
Noir
Couleur des yeux
Noisette
Autres marques distinctives
Quelques cicatrices sur les bras, torse et dos.

Cryonie
Génération 2
Ruche
Ortie

Trois questions

Quel était son métier et ses occupations avant la cryonie
Ouvrier (touche à tout) du bâtiment
Qu'est-ce qui lui manquera le plus
Sa famille.
Quel est son objectif sur Gaïa
Survivre et faire ce qu'il veut.

Objets personnels choisis



Une photo de ses parents
Un guide de survie en milieu hostile
Un guide sur les plantes
Un rouleau de chatterton
SA brosse à dent
Un "Mp3" du fuuutur (avec l'intégrale Boney M)
Ses boucles d'oreilles ainsi que sa chevalière
Mathias Nqobani UZqfZsH
Caractère


- Attentif - Égoïste - Audacieux - Diligent - Amical - Râleur - Autonome - Débrouillard - Compétitif - Direct - Méfiant (envers les gens) - Sans pitié - Rancunier - Persévérant - Réaliste - Téméraire - Irritant - Explorateur - Fier - Maladroit - Ingénieux - Pudique - Inébranlable (en apparence) - Naturel - Solitaire (en apparence) - Tranquille (la majorité du temps, mais peu devenir Violent)

Tu regardes le vide sous tes pieds ballants. Cent cinquante mètres qui te sépare du béton frais. Assis sur l'une des barres d'acier, tu te tiens à peine, t'intéressant davantage à passer des vidéos que tu regardes à peine sur ton vieux téléphone pété. La fissure coupe quasiment l'écran en deux sur sa diagonale, mais il n'était pas cher, suffisamment pour être dans tes moyens.

Las, tu finis par le ranger dans ta poche, observant à présent les passants dans les belles rues de Johannesbourg. Putain de riches. Tu renifles autant que possible, crachant un énorme mollard avec l'espoir d'en toucher un.

Bah. Comme si c'était possible.

Le vent se lève, tu tangues sans t'en inquiéter, t'as l'habitude. Puis, ça reste moins dangereux que les bastons de quartier que t'as pu connaître. Tu te redresses, déambulant tel un funambule sur une corde d'acier jusqu'à la cabine de la grue. La lune n'allait pas tarder à dominer le ciel. Et comme le soleil, tu descendais de ta hauteur.

Deux bus se succédèrent pour qu'enfin tu rentres chez toi, et encore, il te fallait marcher vingt minutes de plus. C'est ça d'habiter près d'une grande ville, mais de ne pas avoir un rond. Mais ça restait mieux que les ghettos, pour le coup, tu remerciais ton père d'avoir déménagé. T'y aurais laissé ta peau pour sûr, grande gueule que t'étais.

Dis mon fils, c'est toi ? Tu y as réfléchi ? Qu'il te demanda à peine, tu fermais la porte derrière toi. Encore à te marteler avec son idée à la con.
Ouais. Tiens, le fric de la journée. L'est pas encore rentré m'man ?
Non. En fin de semaine elle m'a dit. Tu sais comment c'est . . . Oui, il savait. Encore une semaine de plus où elle ne viendrait pas. Déjà deux mois qu'elle repoussait son retour, et ton père qui continuait à croire qu'elle allait vraiment revenir. Ton cul ouais. T'avais plus de chance de rejoindre ce programme à la noix pour être gelé que la revoir.

Si tu avais su.

Tu remontais déjà dans ta chambre. Pas un mot de plus à lui dire. Dans l'escalier, tu l'entendis te crier un truc. T'étais encore à te saouler c'est ça pour rentrer si tard ?
Ouais 'Pa, c'est pour ça que j'reviens sans une thune. Tu fermais ta porte derrière toi sans la claquer. Il t'en fallait plus pour t'énerver, il t'exaspérait plus qu'autre chose.

Tu buvais pas, de l'argent pour des conneries.

Tu y croyais pas à cette idée d'être conservé dans la glace. Qu'est-ce qui a pu te décider alors ? Un plus rien à perdre. Y'a plus tragique, juste un enchaînement de pas de chance.

Ta mère est bien rentrée, mais pas dans son assiette, elle était malade, mais n'avait pas de symptôme. Ton père claqua dans les semaines qui suivirent. Puis, elle a pas tardé à repartir pour son boulot. Elle t'avait promis de revenir, mais tu savais bien qu'elle mentait. Tu lui en voulais pas. Elle ne pouvait pas savoir. Tu étais juste . . . Vide.

C'est le lendemain de l'enterrement, y avait pas grand monde, que tu retrouvas dans les affaires la brochure Perséphone. Sans doute tu t'en voulais, mais c'était ta manière de lui rendre hommage.

Cheminement

Tu sens des picotements dans ton corps. Un malaise. Un manque cruel. Tes poumons sont vides. Quand tu t'en rends compte, la douleur est plus vive encore, tu asphyxie mais rien ne te bloques. Une grande inspiration qui te soulage et te glace toute la poitrine en même temps. L'air est frais. Trop. Mais quel bonheur que de respirer.

Un voyant rouge clignote, mais tu ne le remarques pas tout de suite, tes yeux sont fixés sur la couche de verre givré devant toi, une brume entourant le tout. Ton cerveau marche au ralenti, aussi engourdi que toi. Tu voudrais tourner la tête, mais tu n'y arrives pas. Un vent de panique t'embarque, aucun de tes membres ne bouges. Tu ne contrôles rien. Juste un pantin. Plusieurs seringues te percent la peau. Tu endures sans broncher. Comme si tu pouvais de toute façon. Elles font leur travaille tandis que ta mémoire s'active peu à peu. Tu es dans une capsule. Tout ça est normal. Pas d'inquiétude. Enfin, tu espères. Tu essaies de te souvenir des instructions, du dérouler du réveil et de la suite. De vagues images te reviennent accompagnées par quelques sons, des morceaux de dialogues trop étouffés pour les comprendre.

Le sang recommence à circuler dans ton corps. La sensation est désagréable. Tu reprends le contrôle, peu à peu, tout du moins, tu commences à ressentir ton corps. Les muscles, les articulations, la peau, le sang, tout. Tes sensations reviennent dans une éruption progressive. Puis les seringues s'arrachent à ta peau sans humanité. Le caisson se dépressurise, nacrant ton espace comme la pièce d'une fumée blanche et te voilà libre.

Tu hésites un instant à t'élancer. Tu te souviens d'une phrase "Votre corps sera engourdit durant quelques minutes". Alors tu attends un peu, au moins que la fumée se dissipe, puis tu t'essaies à avancer une jambe. Mollassonne. Elle ne supportera pas ton poids et tu le sais avant même qu'elle ne touche le sol, alors tes mains s'accrochent à la paroi.

Il te faut quelques minutes pour recouvrer ta mobilité, même si tu te sens encore engourdi. Tu regardes autour de toi, la pièce est sombre, uniquement éclairée par quelques petits panneaux. Mais tu y vois suffisamment clair pour retrouver ton maigre inventaire. Tu l'ouvres et entasses son contenu dans tes poches. Tu t'en préoccuperas plus tard. Pour l'instant, tout ce que tu veux, c'est trouver à bouffer et une arme. N'importe quoi pour te sentir plus en sécurité.

Ce n'importe quoi sera une barre de métal déjà abîmé que tu finiras d'arracher de son support. Presque un mètre d'acier, c'est bien. T'es pas un pro de la baston, mais tu sais à minima te défendre.

Sans savoir où tu avances dans le complexe. Tu ouvres une porte avec une inscription que tu n'arrives pas à lire à cause de l'obscurité. Une lumière aveuglante te submerge, ça te brûle les rétines. Le jour, le soleil. C'est ça qui t'accueille alors que tu viens de découvrir l'extérieur. Tu en lâches ton arme de fortune, te recroquevillant sur toi-même en retrouvant une poche d'obscurité. Tu attends là comme un vaurien, un junkie complétement camé incapable d'affronter la lumière. Mais au contraire d'eux, toi, tu finis par t'y habituer et pouvoir sortir.

Des oiseaux te survolent alors que tes chaussures écrasent l'herbe. Le chant d'une nature plus vivante que jamais te cajolent les oreilles. Émerveillé, tu baisses complétement ta garde, les yeux perdus dans ce paysage magnifique qui t'entoure. Finallement, tu as survécu à cette foutue fin du monde. Repeuplé et toutes ces conneries, tu t'en fou un peu, mais voir une nature aussi luxuriante, ça c'est le pied. Un monde nouveau qui t'attends, et tu vas pouvoir y faire ce que tu veux.

Durant plusieurs longues minutes, tu restes là, incapable de bouger face à cette magnificence. Une vision de paradis. T'es mort ? Merde. Peut-être. Tu te sens comme un con. Tu repenses à toutes les consignes qu'on vous avez données. Ne pas sortir sans être certain que l'air soit respirable en faisait partie. Cela dit, t'as pas l'impression d'asphyxier, alors ça doit être ok.

Un bruit attire ton attention sur ta droite. Un craquement de branches à même le sol. Quelqu'un ? Umuntu lapho ? Tu t'écris, repensant presque en même temps que la majorité des gens du programme devaient être anglais, alors tu recommences. Y'a quelqu'un ?

Tu n'attends pas d'avoir une réponse pour redresser ton arme. Quoi qu'il sorte des buissons, si ça se présente dangereux, tu es prêt à l'éclater à coup d'acier ou à courir te réfugier dans le complexe. L'un ou l'autre.
Mathias
⚘ Bouquet d'orties
Mathias
Mathias
Sam 15 Juil - 18:32
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Tout est en ordre ! J'ai bien hâte de voir ressortir son caractère en RP, surtout en contraste avec les autres personnages de la ruche des orties : ça va être génial.

Eheh
L'horizon
Omniprésence narrative
L'horizon
L'horizon
Mathias Nqobani Anime-gif-anime
https://gaia.forumactif.com
Mar 18 Juil - 4:39
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