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LUCAS || Animal Kingdom
Ft. Lio Fotia || Promare

LUCAS || Animal Kingdom Ayef

Code:
https://zupimages.net/up/23/26/ayef.png
 
Je suis le personnage de Owen et je parle en #00414e !
Carte d'identité

Nom complet
Lucas Minoru Esteban
Date de naissance
02 février 2010
ge
27 ans
Genre
Masculin
Orientation
Homosexuel af

Nationalité
Péruvien & japonais
Langues parlées
Parle l’espagnol, le japonais, le japoñol, à un niveau intermédiaire en quechua et en anglais

Taille
1m71
Couleur des cheveux
Blond clair; avant le Projet il avait l’habitude de se teindre le dessous des cheveux en verts clair
Couleur des yeux
Brun clair
Autres marques distinctives
Il porte des cicatrices sur le torse en raison de sa mammectomie. Il a la peau assez pâle de base mais il bronze très très vite. Il a une cicatrice sur l’oreille suite à un piercing raté. Il a les oreilles percées.

Cryonie
Génération 0
Ruche
Feuille de houx, associé au symbole de la Fluorine Mauve

Trois questions

Quel était son métier et ses occupations avant la cryonie
Lucas travaillait à mi-temps en tant qu’assistant vétérinaire dans une clinique près de chez lui. Sur le reste de son temps libre, il aimait créer des accessoires pour animaux (vêtements, laisses, harnais, etc) qu’il vendait à la clinique et via internet.
Qu'est-ce qui lui manquera le plus
Les animaux, particulièrement les siens : Porco et Rosso, ses deux cochons d’inde.
Quel est son objectif sur Gaïa
Survivre pour commencer et, si possible, rejoindre un groupe et pouvoir venir en aide aux animaux

Objets personnels choisis



Lucas est de la génération 0; il n’a avec lui que ce qu’il avait sur lui lors de sa cryogénisation et qui a été conservé par les scientifiques.
- Un téléphone portable
- Des photos de ses animaux
- Des boucles quiès
- Un couteau suisse
- Un genre de tote-bag noir qui peut se fermer avec une fermeture éclair et qui est (presque) étanche
LUCAS || Animal Kingdom Szn7
Caractère

Sincèrement gentil ● N’aime pas mentir (mais il y arrive très bien si besoin) ● On le juge “trop franc” alors qu’il voit pas la différence entre honnêteté et franchise ● Supporte mal la chaleur ● Supporte bien le froid (à condition d’avoir une couette sous la main) ● Adore les animaux ● Pardon, OBSÉDÉ par les animaux ● Adore la musique (surtout lofi, métal et indé) ● Préfère le silence au bruit ● Préfère être planqué chez soi plutôt que dehors dans la foule ● On lui a déjà dit qu’il était un “cinnamon roll” mais il comprend pas ce que ça veut dire vraiment ● Comprend mal le second degré et le sarcasme ● Échoue souvent à être sarcastique, mais quand il réussi c’est dévastateur ● Adore l’humour absurde typique de la Gen Z (genre les beans) ● Aime danser mais se sent facilement mal à l’aise si on l’observe ● N’aime pas qu’on l’observe en règle général ● A du mal à parler avec de nouvelles personnes ● Ses deux émotions “explosives” : La joie et la colère ● Pleure très facilement ● Souffre de dépression et d’anxiété ● Suranalyse TOUT, tout le temps et ça le fatigue ● A tendance à mimiquer les accents sans le vouloir et ça l’embarrasse ● S’énerve facilement s’il fait preuve de maladresse, s’il échoue à quelque chose qu’il aime faire ● Sait être concentré et mesuré quand il y en a besoin ● Dort à la fois beaucoup trop et pas assez en fonction des périodes ● Si on le lance sur un sujet qui le passionne c’est dur de l’arrêter ● A des peurs irrationnels qu’il n’arrive pas à expliquer ● Fait facilement des cauchemars ● A peur des clowns et des crabes ● Maniaque de la propreté (mais de façon sélective) ● Passionné de lecture, d’écriture et de jeux vidéos ● Il lui arrive d’arrêter de parler quand il est stressé/trop content/trop en colère/trop triste/mal à l’aise ● Il a des avis qui peuvent paraître très (trop) tranchés ● On l’a souvent juger égoïste ce qui le fait se sentir très mal à chaque fois donc il se met souvent au second plan ● Très fidèle en amitié et en amour ● Trouve que les relations intimes c’est étrangement réconfortant ● Très tactiles avec les gens qu’il connait sauf celleux qu’il n’aime pas ● Ressent parfois de la dysphorie à cause de sa voix qu’il trouve trop “douce” ● Aime marcher et nager ● N’aime pas trop les autres sports

Cheminement

[Cette partie provient directement des pensées de Lucas, qui adore s’imaginer des interviews et monologues tout seul dans sa tête]

Ma vie a toujours été très calme.
Né au Pérou à Lima, d’un père péruvien et d’une mère japonaise. J’ai baigné dans cette double culture toute ma vie, à entendre pleins d’histoire sur l’immigration des travailleurs et travailleuses japonais.e.s depuis 1900, le “règne” d’un président péruvien et japonais qui était un vrai tyran. Des histoires qui ne m’intéressaient pas vraiment au final. Mais ma famille était aimante, douce et très investie pour me rendre … Heureux j’imagine ?

Mon enfance est un peu chiante. Je ne m’intéressais à personne, je passais mon temps à regarder des livres d’images sur les animaux, à faire des dessins d’animaux, à regarder les animaux dehors, à regarder des documentaires animaliers pour enfants … J’ai appris à faire le barrissement de l’éléphant avant de savoir dire mon premier mot. J’ai parlé tardivement, mais une fois lancé je ne me suis jamais vraiment arrêté … tant que le sujet m’intéressait. Parler ça peut être épuisant, alors quand j’en avais marre je ne disais juste plus rien. Parfois pendant des heures … Ou des jours. Mes parents m’ont dit que quand j’ai atteins mes 6-7 ans et que j’ai commencé à fréquenter d’autre enfants, j’étais très très timide mais paradoxalement je me suis mis à rattraper mon “retard” : je parlais de mieux en mieux, j’ai su lire très tôt, écrire très vite, courir, sauter, grimper dans les arbres … Ils plaisantaient souvent en disant que j’étais capable de copier très facilement les habilités des autres. Comme ça les faisaient rire j’ai continué. Et puis ça faisait plaisir à mes parents aussi, parce que je ramenais de bonnes notes, j’étais apprécié des professeurs, je ne me suis pas trop posé de question à l’époque. Puis on me disait que j’étais “bien mignon”, gentil, doux, pas chiant quoi. Donc quand quelque chose m’énervait, me frustrait, me donnait envie de crier et de taper des choses … Bah je me donnais des coups; sur le bras, la tête dans le mur. Mes parents ne l’ont su que quand je suis arrivé à l’âge adolescent.

J’avais pas vraiment d’ami.e.s non plus pendant mon enfance. Je sais que beaucoup de gamins aimaient bien venir jouer avec moi quand ils n’avaient rien à faire, puis dès qu’il y avait quelque chose de “plus intéressant” ils partaient. C’était comme ça et pour moi c’était normal et ça l’est resté jusque assez tard. Puis j’ai grandis. Subitement j’ai commencé à devenir grand -très grand. Je dépassais mes camarades de presque une tête à 11 ans. J’avais un peu mal aux genoux, mais je ne disais rien. Les enfants aimaient bien me provoquer aussi, mais je ne disais rien. On me lançait des trucs aussi parfois, et je ne disais rien. Mes parents avaient l’air heureux de croire que ça allait, que l’école se passait “vraiment bien” alors je ne disais jamais rien. Je pleurais un peu le soir sous ma couette, parfois j’écrivais sur mon téléphone et parfois je m’arrachais les cheveux quand c’était trop.

Je crois que c’est après mes 13 ans que mes parents ont compris que j’avais beaucoup menti par omission. Ils ont été convoqués après qu’un enfant m'ait poussé dans les escaliers parce que j’étais un “freaks”. Ils m’ont demandé si on m’avait déjà dit des trucs pas terrible, j’ai dit oui. Si on m’avait fait du mal, j’ai aussi dit oui. J’avais jamais vu mes parents pleurés autant et je comprenais pas pourquoi; tout le monde vivait ça non ? Apparemment non. En tout cas c’est ce que m’a dit ma psy de l’époque. Car oui ça été la conclusion après cet événement, je devais voir une psy et tout lui dire. Alors je lui ai tout dit, assez directement car on me l’avait demandé. Sur ses conseils, mes parents ont déménagé dans une ville plus petite près de Lima. L’idée était de m’éloigner des enfants qui me faisaient du mal et d’essayer de m’entourer plus. Et effectivement, je me sentais mieux dans ma nouvelle école, j’ai même eu des ami.e.s alors que je ne savais pas du tout comment on pouvait s’en faire.

J’avais moins de cours, plus d’activités. Vers mes 15 ans, j’ai pris deux décisions : la première c’était de travailler avec les animaux parce que j’ai toujours adoré les animaux. On sauvait souvent des chats, chiens, lapins, tortues, souris avec mes parents après notre déménagement. Je m’en occupais et on leur trouvait une famille et je pense que c’est là où je me sentais le plus heureux. La deuxième a été d’annoncer à mes parents que j’étais un garçon depuis très longtemps. Étrangement ils n’ont pas été très surpris; plutôt inquiets. Notre pays n’était pas le pire concernant les personnes comme moi mais ce n’était pas le meilleur non plus. Ma mère avait tellement peur pour moi que mon père a proposé qu’on aille tous dans un nouveau pays, mais j’ai refusé. J’ai toujours aimé le Pérou, c’était chez moi et je n’avais pas envie de partir. Alors ils ont juste choisi de me soutenir autant que possible.

Je me suis coupé les cheveux, j’avais la chance d’être ce que les autres garçons appelaient “une planche à pain”, puis j’ai réfléchi à mon nouveau nom. J’ai choisi Lucas, par envie de ne pas totalement effacer mon ancienne identité car après tout ça restait moi. “Minoru” vient d’un parent éloigné que ma mère respectait beaucoup. L’avantage, c’est qu’assez rapidement l’identité de genre n’était plus aussi critiquée ou pointée du doigt qu’avant, peut-être parce que la planète semblait mourir de plus en plus vite ? Mes années après ça ont été calmes : plus d’harcèlement, le soutien de mes parents, un parcours encore difficile mais je m’en sortais. Je me suis un peu réfugié dans les jeux vidéos aussi, dans la musique et comme d’habitude je trouvais du réconfort auprès des animaux. J’ai eu une longue période où je m’occupais surtout de NAC, particulièrement de lapins et de cochons d’inde. Comment les gens peuvent penser que ces animaux ne sont pas affectueux ? Ça me dépasse.

Vers mes 18-19 ans, plus personne ne me connaissait sous mon deadname. Officiellement j’étais Lucas Minoru Esteban, j’ai obtenu mon diplôme de fin de secondaire puis mes parents se sont posés avec moi pour parler de mon avenir : ma famille n’a jamais été très riche, on vivait dans une maison certes, mais une vieille maison. La retraite était encore loin pour eux, mais ils avaient envie de me voir devenir … Plus indépendant ? Ça ne me gênait pas de dépendre des autres. Même si je ne comprenais pas toujours les gens, même si j’étais parfois à côté de la plaque, il y avait un côté apaisant de se savoir entouré et de pouvoir se reposer sur quelqu’un quand ça ne va pas. Mais apparemment, devenir adulte c’était aussi apprendre à “vivre seul”; j’ai vite détesté être adulte.

J’ai trouvé un travail dans une animalerie pour gagner un peu d’argent avant d’entamer mes études d’assistant vétérinaire. Je voulais aider mes parents, les rassurer et pouvoir devenir indépendant comme ils le voulaient. C’était l’enfer. Le contact avec les gens, se faire engueuler par les clients, le patron, les collègues plus vieux, les non-dits qu’il fallait “deviner enfin c’est logique !”, les animaux malheureux derrière les vitrines sales des box bien trop petits … Chaque jour, je rentrais chez moi et je pleurais une ou deux heures seul dans ma chambre. Une chambre qui me semblait tellement accueillante avant et qui maintenant m’apparaissait comme trop petite, trop froide. C’était devenu mon lieu de solitude et de tristesse. J’ai commencé à avoir du mal à dormir, à manger, à me lever le matin. J’étais irritable même avec mes parents, j’avais envie de hurler tout le temps et de m’arracher les cheveux et la peau. Je n’ai pas réussi à garder mes amitiés car je n’avais plus l’énergie de parler ou de sortir. Les jours se ressemblaient, les semaines étaient identiques, les mois un simple copier-coller.

J’ai tenu deux ans. Puis mon corps a décidé de s’arrêter parce que je ne le faisais pas. Je me suis réveillé à l'hôpital un beau matin, sans comprendre ce que je faisais là. Mes parents m'avaient emmené car je ne me réveillais plus : je suis resté endormi 5 jours. Un sommeil de plomb, presque comparable à un mini-coma. J’ai revu ma psy d’enfance, qui m’a envoyé vers une autre collègue car maintenant j’avais 20 ans, je n’étais plus un enfant. Le bilan a été clair : dépression et burn-out. L’ultimatum a été posé; soit j’arrêtais ce travail soit j’allais finir par en mourir. Et même si j’étais en pleine dépression, je n’avais pas vraiment envie de rendre mes parents encore plus tristes en mourant. J’ai donc quitté mon travail et, entre mes économies et l’aide de mes parents, j’ai commencé mes études pour devenir assistant vétérinaire.

La planète allait de plus en plus mal et peut-être que ça pouvait paraître futile de vouloir travailler avec les animaux mais je trouvais qu’au contraire, c’était un peu le dernier rempart pour beaucoup de personnes. A 22 ans je travaillais dans une bonne clinique à Lima, qui s’occupait autant d’animaux domestiques que d’animaux de campagne. Personne ne me brusquait, les clients criaient très rarement et j’étais même souvent félicité. C’était tellement agréable de pouvoir travailler sans avoir envie de s’arracher les cheveux. J’avais toujours des difficultés pour communiquer ou comprendre certaines choses, mais je m’en sortais grâce à des stratégies que j’avais fini par mettre en place. J’ai continué à être suivi par ma nouvelle psy et elle m’aidait beaucoup : à comprendre comment je fonctionnais, à mieux communiquer avec les autres … J’ai même réussi à me prendre un petit studio pour vivre seul. C’était un studio très modeste mais que j’ai rapidement rempli avec des peluches d’animaux, des photos d’animaux et même des animaux. Deux cochons d’inde, un petit couple stérilisé appelé Porco et Rosso. J’avais un coin pour jouer, un coin pour lire, un coin pour dormir aménagé comme un château fort de couettes dans un espace très fermé. Je m’y sentais si bien, encore mieux que dans mon ancienne chambre. Et je pense qu’à cause de ça, j’ai vécu un long moment dans l’ignorance de ce qui se passait autour de moi.

2037 est arrivé. Une année qui devait changer ma vie … Et c’est sûr, elle a changé. Mais pas comme je m’y attendais. Juste avant 2037, ma psy avait avancé le fait de me faire passer des pré-bilan pour un diagnostic qui lui semblait si évident mais qui n’était passé par la tête de personne. C’était la première fois que j’entendais le mot “neuroatypie” ou “autisme” et je ne savais pas trop quoi faire de cette info, alors j’ai juste suivi ses recommandations. Les délais pouvaient être long, mais pour moi ça ne me paraissait pas spécialement urgent, alors j’attendais patiemment. Et c’est quelques temps après qu’une collègue m’a parlé d’une étude, une étude qui permettrait de venir en aide à la planète. Elle hésitait beaucoup, devait-elle y aller ou non ? J’aimais bien cette collègue et je voulais la rassurer, alors j’ai décidé de m’y inscrire avec elle. Sans trop me renseigner avant.

Une erreur que je regrette tellement aujourd’hui.

Je suis venu, sans prévenir mes parents, mains dans les poches, avec comme seul affaire mon tote-bag habituel. J’ai signé des papiers -sans les lire, j’ai accompagné ma collègue -sans trop faire attention à ce qu’il se disait, puis … Puis le reste est flou. Je me souviens qu’on m’a demandé de m’installer dans ce qui ressemblait à un gros tube après avoir enfiler une tenue assez bizarre, puis j’ai eu très envie de dormir.

Et maintenant, je suis réveillé. Le réveil a été atroce; mal de crâne, désorienté, une légère nausée. Je me suis presque jeté sur le sol une fois la capsule ouverte et je suis resté là, face contre terre, pendant ce qui me semblait être des heures. Il m’a fallu un long moment pour comprendre que je n’avais pas dormi que quelques heures, ou même quelques jours; rien ne ressemblait à ce que je connaissais. J’ai commencé à paniquer, crier à l’aide, pleurer et j’ai fini de nouveau par terre, tremblant en position fœtale. Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qui était arrivé aux autres ? A ma collègue ? J’ai mis un long moment avant de me relever. J’ai récupéré un sac très fourni et les quelques affaires que j’avais avant de m’endormir. Je n’avais aucune indication claire, alors j’ai juste marché. Attiré par le bruit de l’eau, j’ai fini par trouver la sortie et face à moi il n’y avait qu’une grande cascade et de la forêt, partout.

Je ne sais pas encore ce que je vais devenir.

[IRP, Lucas n’est réveillé que depuis trois jours et il se situe toujours assez près de là où il s'est réveillé.]


❝I hope that she, looks at me, and thinks "Shit, he is so pretty". Something i can't believe.❞ Cavetown
(c)maddie sur epicode.
Lucas
≣ Fluorine mauve
Lucas
Lucas
LUCAS || Animal Kingdom Mp7o
Mar 27 Juin - 0:09
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Tout me semble être en ordre pour Lucas ! ♥

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LUCAS || Animal Kingdom Anime-gif-anime
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Mer 5 Juil - 17:13
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