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Rune Åsmund
Ft. Undertaker // de Suiatsea

Rune Åsmund 4yw7

Code:
https://zupimages.net/up/23/16/4yw7.jpg
 
Je suis le personnage de Tiny et je parle en #314A7F !
Carte d'identité

Nom complet
Rune Åsmund
Date de naissance
Le 25 décembre 2019
Âge
30 ans en sortant de cryonie
Genre
Masculin
Orientation
Pansexuel

Nationalité
Norvégien
Langues parlées
Norvégien, Anglais, Français, Arabes, un peu de Russe et divers bouts de dialectes à consonances espagnoles.

Taille
1m87
Couleur des cheveux
Longs cheveux blanc cendré, une mèche tressée à sa droite et la frange qui lui retombe souvent devant les yeux...
Couleur des yeux
Verts
Autres marques distinctives
Grande cicatrice lui barrant totalement le visage et l'oeil gauche, quelques cicatrices du même genre sur le corps dont une grosse sur sa gorge, les deux oreilles percées et le tatouage de sa Ruche sur le poignet.

Cryonie
Génération 1
Ruche
Feuille de châtaignier

Trois questions

Quel était son métier et ses occupations avant la cryonie
Il était médecin bénévole dans les lieux les plus pauvres, la plupart du temps. Il donnait aussi les derniers sacrements à ceux qui le demandaient, bien qu'il ne soit pas prêtre.
Qu'est-ce qui lui manquera le plus
Les livres, la possibilité d'avoir accès à toutes les connaissances du monde dans les bibliothèques et qui était sa dernière source de joie et de calme.
Quel est son objectif sur Gaïa
Espérer oublier la douleur causée par la perte d'êtres aimés et possiblement voir une humanité plus "pure" voir le jour, moins axée sur le capitalisme et le m'as-tu-vu

Objets personnels choisis

- Un très long chapelet de perles de différentes couleurs qu'il a créé lui-même, chaque perle représentant une personne dont il a sauvé la vie
- Un très long et large manteau noir dans lequel il peut s'envelopper totalement et dont le col, une fois fermé, cache sa cicatrice à sa gorge, muni d'une capuche, et certainement trop chaud pour le coin
- Des instruments médicaux "modernes": un stéthoscope, un tensiomètre manuel et un thermomètre au mercure, le tout dans une besace en tissu
Rune Åsmund Hom1
Caractère

Aussi étonnant que cela puisse sembler à la vue de son passé, Rune est quelqu’un d'altruisme. Élevé dans une famille qui croyait à la religion dure comme fer, il connaît par cœur une grande partie de l’Ancien et du Nouveau Testament, et il a adopté un comportement qui reflète énormément la charité et l’aide. Pendant longtemps, il aurait même gentiment tendu la joue si on le frappait d’un côté.

Malheureusement, les épreuves de la vie lui ont fait prendre conscience que le monde n’est pas beau et que la perversion et la cupidité dominent la plupart des cœurs. Cette prise de conscience, aidée par la perte de ses repères à la mort de ses parents adoptifs, l’a rendu pour le moins cynique. Bien sûr, il continue d'œuvrer pour le bien de tous, et il reste un médecin avant tout, mais sa foi a été largement remise en question alors qu’il soignait les nécessiteux. Il a même versé dans le spiritisme et l’occultisme pour tenter de répondre aux grands mystères de la vie, en vain. Cela lui a néanmoins permis d’apprendre beaucoup des plantes et de la nature en règle générale.

Il est généreux et n’hésitera pas à aller au devant des personnes qui ont besoin d’aide, même si cela doit mettre en péril sa propre survie. Il a un caractère légèrement suicidaire depuis les dernières épreuves qu’il a subi dans sa vie, mais n’osera jamais franchir le pas pour autant.

C’est quelqu’un de très cultivé, qui a des dispositions naturelles pour apprendre et qui n’est pas fermé à l’idée d’essayer de nouvelles choses et de se familiariser avec une autre culture et façon de faire, au contraire, il aime accumuler des connaissances, parfois inutiles. En règle générale, et malgré sa manie de ne pas mettre de gants quand il parle, il reste assez sociable et apprécie de parler avec quelqu’un. Pour autant, il a du mal à se lier aux gens, à leur faire assez confiance même pour passer les défenses qui l’entourent. Il n’ose plus lier d’amitié avec d’autres personnes de peur de les perdre.

Et enfin, il souffre d’hyperacousie depuis sa naissance, c’est-à-dire qu’il est intolérant aux bruits ou aux sons “trop” forts, même s’ils sont d’un volume “normal” en vérité. Quand il est fatigué ou malade ou les deux, cela lui cause souvent d’énormes migraines, et c’est pire s’il est exposé à un bruit anormalement élevé. S’il le cache assez bien, cela peut entraîner inévitablement une irritabilité de sa part lorsque sa tolérance est au plus basse…

Cheminement

Un bip. Une odeur de métal. Le noir. Un autre bip. Le sifflement sourd, bien trop fort, près de son oreille droite. Un éclair de douleur qui lui traverse le crâne, et lui arrache une grimace. Un bip. Une série de cliquetis, et des pointes de métal qui s’arrachent de sa peau fine. Un bip, encore une fois. Soudainement, la capsule en verre s’ouvrit, et le bruit, ce bruit ô combien détesté après tout ce silence bénéfique, qui mettait à mal ses tympans alors qu’il s’éveillait dans ce nouveau monde. Puis, il y eu trop de trop. Trop de lumières. Trop de bruit. Trop de sensations. Trop de douleurs. Trop de stimulis en tout genre, trop de tout, et il eu envie de crier, à s’en casser la voix, comme si crier pouvait arrêter ses trop qui l’entouraient. Mais il n’en avait même pas la force, alors il ne pouvait que subir. Et dire qu’il avait signé pour ça…

Pour comprendre comment il était arrivé là, il fallait remonter un peu le temps. “Un peu”.

La Norvège, quand il faisait encore bon d’y vivre, avant que le monde ne se précipite dans sa ruine. Des grands-parents très religieux, et surtout hyper conservateurs. Une mère, cadette d’une fratrie nombreuse, et jusqu’ici exclusivement masculine. Une éducation très stricte. Une agression, quand elle avait à peine 15 ans. Et sa naissance.

Rune était le fruit d’une union non désirée, mais il était impensable pour sa famille que sa mère ose avorter, elle avait déjà assez pêchée à leurs yeux comme ça. Et en même temps, il n’avait jamais été accepté pleinement. Il n’était qu’un bâtard après tout. Tout son début de vie, il n’avait cessé d’entendre des reproches. Puis, il y eut la religion. Parce qu’il devait “expier”, comme on lui répétait sans cesse. Parce qu’il y avait toujours des choses qu’il devait améliorer, toujours des choses qui n’allaient pas. Être le meilleur élève de son établissement ? Ce n’était pas assez, il devait apprendre plus. Parler plusieurs langues ? Ce n’était pas suffisant, il devait prouver ses compétences. Remporter plusieurs distinctions et concours malgré son âge ? Pourquoi faire ?  Mais s’il relâchait ses efforts, il était sévèrement puni… Car quoi qu’il pouvait faire, il n’obtiendrait aucunes reconnaissances, car sa naissance effaçait toutes ses réalisations.

Sa mère mourut assez jeune, mais elle ne s’était jamais vraiment remise de ce qui lui était arrivée. A aucun moment elle ne tenta d’offrir une autre vie à son fils, piégée à jamais dans cette famille et l’éducation qu’elle avait eu. Ses grands-parents, quant à eux, vieillissaient. S’occuper “de le remettre dans le droit chemin” devient vite contraignant. Il fut donc décidé de l’envoyer dans un autre pays, afin d’intégrer un ordre religieux, et d’expier sa vie durant un crime qu’il n’avait pas commis. Un de ses oncles le déposa à l’entrée d’un monastère en Amérique, et partit sans se retourner, l’abandonnant à jamais. Il n’en franchit jamais la porte.

Sans être majeur aux yeux de tous les États américains, il décrocha un petit job, et dormit dans la rue ou dans des squats, avant que son patron, ne prenne conscience de ses difficultés et lui fournisse de l’aide, en l’hébergeant gracieusement avec sa femme.

Ce couple, n’ayant jamais eu d’enfants, lui offrit ce qu’il n’avait jamais connu jusqu’alors: une vraie famille. Finies les remontrances injustes ! Au contraire, ils l’encouragèrent à utiliser au mieux ses capacités. Après lui avoir permis d’obtenir un passeport, ils payèrent une partie des frais universitaires pour qu’il puisse reprendre ses études. Et il devient médecin. Homme de sciences plus que de foi, et désormais libre, il voulait mettre ses talents au service des autres. L’humanité arrivait à un tournant décisif de son existence, le monde tel qu’ils l’avaient connu s’écroulait petit à petit, mais lui souhaitait aider son prochain, qu’importe sa nationalité, sa couleur de peau, son sexe, son âge ou sa richesse. C’était peut-être à cause de l’éducation religieuse qu’il avait reçu, peut-être était-il malheureusement toujours hanté par son enfance, mais il voulait sauver les peuples. De façon désintéressée, bénévole, juste parce qu’il le pouvait, et il était un très bon médecin, de l’avis général.

Malheureusement, le destin se révèle souvent cruel. Ses parents de cœur furent victimes d’un accident, et il n’était pas là pour tenter de les sauver. Ce coup du sort effondra toute cette vie qu’il avait pu construire grâce à eux. Il perdit brutalement pied.

Ironiquement, ce fût vers la religion qu’il se tourna en premier lieu pour faire face à son mal-être. Mais si les prières apaisaient pendant un temps sa conscience, elles ne faisaient que retarder sa douleur. Et s’il était vraiment un apôtre de malheur ? Attirait-il le mauvais œil parce qu’il était un enfant du péché ? Pourquoi devait-il toujours subir sans avoir droit au bonheur sinon ? Pourquoi ne pouvait-il être heureux ? Avait-il mérité son sort ?

Ses sollicitations divines restant sans réponses, il se tourna vers l’occultisme, cherchant des réponses à des questions qui n’en avaient pas. Il apprit des pierres, des plantes, des symboles, mais son chagrin était toujours là, et rien ne compensait l’absence de ses deux merveilleux protecteurs dans son cœur.

En désespoir de cause, il partit en voyage. Il alla au Mexique quelques mois, et soigna des pauvres gens en peines, parfois des membres de gangs, presque par hasard, parce qu’il était là au bon moment, pour une fois. Il se rendit compte que soigner les autres lui évitait de se morfondre. Il se remit à la médecine avec plus d’ardeur.

Après le Mexique, il gagna le Brésil, et plus précisément les bidonvilles. Il offrit des soins à toute cette population trop pauvre pour qu’on l’aide, sans distinction. Aider et soigner les autres avaient toujours été des motivations qui lui étaient chères. Il voyageait à travers la misère du monde, et continuait d’aider autant qu’il le pouvait. Des fois avec de la médecine moderne, des fois plus traditionnellement, avec des plantes. Il perdit des patients.  Il s’épuisait à faire tout son possible. Le stress et la fatigue avaient depuis longtemps fait blanchir ses cheveux. La douleur finissait toujours par le rattraper. Il finissait toujours par partir, en espérant la laisser derrière lui alors qu’il allait ailleurs. Il sauva de nombreuses vies. Rien ne pourrait ramener ceux qu’il avait perdu. Il eu un grave accident, lui aussi. Il survécut, malgré une grande cicatrice qui lui mangeait le visage, sans parler de celles sur son corps. On cria au miracle divin. Il voulait crier, mais il n’en avait même pas la force. Il ne supportait plus le monde sur lequel il vivait, ce monde qui prenait les gens bons et justes et qui laissait les monstres vivre en toute tranquillité. Pourquoi laissait-on les pauvres mourir dans la boue, tandis que les plus riches dépensaient des milles et des cents sans avoir conscience de la valeur des autres ? Pourquoi devrait-on souffrir toute sa vie, si c’était pour subir des injustices pareilles ?

Il avait souvent envie de crier. La colère se mêlait à la douleur, et il ne savait plus si c’était son corps qui souffrait ou son cœur. Il en avait marre de se battre pour un monde pourri. A quoi bon ?...

Il allait sortir de l’hôpital quand on vient lui proposer d’intégrer le programme Perséphone. Ses connaissances et ses capacités pourront être utiles au futur de l’Homme, un futur qui ne pourrait qu’être meilleur, car il ferait partie de ceux qui le bâtirait. Les hommes et les femmes qui s’engageaient dans cette voie auraient bien besoin de quelqu’un pour les soigner. C’était l’occasion de sauver le monde, ou du moins ce qu’il en resterait. Un monde où il n’y aurait pas de riches ou de pauvres, juste des personnes qui tenteraient de survivre et de faire perdurer l’humanité.

Est-ce qu’il y croyait vraiment ? Ou espérait-il que cette maudite capsule ne s’ouvrirait jamais et qu’il n’aurait plus à fouler cette terre qui ne méritait rien ? Même lui ne saurait le dire. Il signa sur un coup de tête. Dormir quelques siècles pour oublier lui semblait une bonne idée, sur le coup.

Et peut-être laisserait il sa douleur au XXI° siècle ?

Autant dire qu’à l’instant où il s’éveillait, il n’était pas très sûr d’avoir fait le bon choix. Tout n’était que douleur. Son corps, ankylosé et paralysé par des décennies sans bouger. Sa peau, que les aiguilles avaient longtemps percées. Sa gorge, alors qu’il aspirait de l’air extérieur pour la première fois depuis des années. Ses tympans, mis à mal par les trombes d’eau non loin dont l’écho se répétait douloureusement sur la pierre. Ses yeux, que la très faible lumière de la Ruche et des capsules de cryonie brûlaient.

Son crâne, déjà assailli de très nombreuses questions.

Il était en vie.

Voyons ce que les dieux allaient inventer pour lui maintenant…
Rune
❦ Feuille de châtaignier
Rune
Rune
Rune Åsmund Giphy
Jeu 20 Avr - 1:30
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Ta fiche est validée !
Nous avons très hâte de voir ce cher monsieur perdu en jeu et interagir avec ses petits camarades. Bon RP à toi !
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Rune Åsmund Anime-gif-anime
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Jeu 20 Avr - 15:08
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